Nécessité, pour les entreprises françaises, de réduire leurs dépenses, en agissant notamment sur les voyages d'affaires. Si réduire les déplacements n'est pas une solution, rencontrer des clients et des fournisseurs restant indispensable, des postes d'économie sont à identifier alors que les budgets se resserrent. Premier poste : le transport aérien, qui peut représenter jusqu'à 50% du coût total d'un déplacement professionnel.

Plus il passe de temps à l'étranger, plus il grimpe dans les sondages. Pour le président, l'équation est simple. S'il veut être réélu en 2012, il doit profiter des présidences françaises du G8 et du G20.

L'heure est à l'ubérisation, même pour l'aviation d'affaires...

Montée en puissance en 2016 à travers le monde de l'offre alternative aux voyages d'affaires aériens en classe affaires : la classe éco premium. Le standing de la classe éco se voit dotée d'améliorations : espace cabine plus vaste, siège inclinable, services à bord et sol supplémentaires. L'offre commence à séduire les hommes d'affaires et certaines compagnies aériennes (tandis que les grandes compagnies ne souhaitent pas amoindrir leur standing avec l'éco prémium) mais elle reste surtout une niche confidentielle puisque les business classes assurent encore l'essentiel des voyages d'affaires.

Essor, au sein du marché mondial du transport aérien de voyageurs, des classes "premium economy", plus confortables que les classes économiques et moins chères que les business. Sous l'effet de la crise et avec l'ultra-concurrence induite par les vols low cost, les compagnies aériennes misent de plus en plus sur cet entre-deux pour reconquérir une clientèle aisée, majoritairement d'affaires, et ainsi accroître leurs revenus. Plus cher, plus de place, plus de confort, plus de services... L'enjeu est avant tout la différenciation. Des détails avec commentaires d'experts.

Orientation de leur stratégie vers la clientèle entreprise par les hôtels de luxe, en France. Une nécessaire ouverture à de nouvelles clientèles, alors que la clientèle individuelle se raréfie dans un environnement économique international atone. Mais séduire les entreprises, prêtes à dépenser de très importantes sommes d'argent, n'est pas facile. Parmi leurs exigences : un accueil soigné, une gastronomie raffinée et un service client irréprochable. Autre élément clé : l'hyper flexibilité ou autrement dit une offre personnalisable.

Intérêt croissant des organisateurs de séminaires ou congrès, en France, pour les lieux et établissements en campagne, qui se démarquent par leur aspect pratique, leur originalité, leur beauté et leur offre complète de services. Sur un marché global en légère augmentation en 2015, à 8,2 milliards d'euros, mais toujours touché par les arbitrages budgétaires des entreprises, les établissements de ce type ont tout intérêt à faire valoir leurs atouts pour concurrencer leurs homologues urbains.

Efforts croissants des compagnies aériennes pour séduire les voyageurs d'affaires, une clientèle très exigeante et aussi très rentable. Le défi ? Rendre l'expérience agréable, reposante, unique. Ces clients privilégiés bénéficient ainsi de coupe-file à l'enregistrement, patientent dans des salons privés munis d'espaces de restauration, dorment dans de véritables lits, profitent d'une restauration de luxe pendant le vol. Une course à la qualité des prestations qui doit aussi tenir compte du budget des entreprises clientes et qui doit intégrer la transformation digitale.

Pour séduire les passagers de la classe affaire sur les voyages longs-courriers, les compagnies aériennes internationales joue la carte des services luxueux au sol. Restaurants, bars detox, saunas privatifs, salons de détente... L'objectif de ces services est d'accroître le taux de remplissage de la classe la plus rentable pour les acteurs du transport aérien. Exemple avec Air France qui inaugurera en juillet 2018 son nouveau salon Business de 3200 m2 agrandi et totalement rénové l'aéroport Roissy- Charles de Gaulle. Pas de chiffres.

Une forêt d'interdictions et d'exceptions découragent les déplacements d'affaires. Les transporteurs et les hôtels craignent que les entreprises s'habituent à moins bouger

Organisation, par les éditeurs français, de rencontres entre les auteurs et leurs lecteurs, à l'occasion de la rentrée littéraire. Comme dans le secteur musical, les tournées sont préparées bien en amont, en étroite collaboration avec les libraires. Si ces rencontres n'attendent pas la rentrée pour fleurir, elles se concentrent durant la rentrée où la littérature est mise en avant sur la scène médiatique.

Retour en quelques points forts sur le succès de Wijet, qui se présente comme la première compagnie aérienne de taxi-jets en France. Quatre principaux points sont évoqués. Le concept, tout d'abord, qui propose un tarif unique de 2400 euros, et une optimisation de la flotte très poussée. Une clientèle variée, de particuliers parfois, de professionnels souvent. Le marché européen, ensuite, qui pèse 800 millions d'euros pour les vols de moins de deux heures en jets légers. Et enfin, le grand appétit du dirigeant, qui a su mener la fusion avec son concurrent britannique Blink.