Les livres : des mots, des sons, des couleurs, des pages d'émotions, mais aussi de belles rencontres, entre l'adulte et l'enfant, entre tout-petits aussi. Offrant de merveilleuses aventures, occasions inédites de découverte de soi et du monde, ils s'explorent aussi... Oui mais...comment? Et qu'en est-il lorsqu'on laisse à la possibilité de les découvrir par eux-mêmes?

Aborder la question de la consommation d'écrans est d'actualité, pour se faire peur ou se rassurer... Le vertige numérique nous séduit quand il nous emporte au fond des galaxies ou quand il assure la lecture de nos scanners. Il nous déstabilise face au pouvoir hypnogène des smartphones, nous affole devant l'addition des heures consacrées aux écrans... Certes, nous parlons de jeunes enfants, mais les habitudes se prennent très tôt. Alors, que proposer?

S'il est une émotion avec laquelle nous avons un peu de mal, c'est bien l'ennui ! Nous cherchons à l'éviter, à combler les temps qu'il auréole de son long manteau en nous distrayant... et réagissons de même face aux jeunes enfants qui l'éprouvent. Pourtant, ne serait-il pas temps de le réhabiliter, de lui redonner sa juste place ? Car comme Boris Cyrulnik peut le dire : "Quelle chance avons-nous de nous ennuyer parfois ! Quelle chance avons-nous de ne pas nous ennuyer aussi !". Vous n'y croyez pas ? Lisez cet article et pour sûr, vous changerez d'avis !

Le monde globalisé a conduit une large part de la population des pays monolingues à apprendre des langues étrangères. Les scientifiques clament haut et fort que la maîtrise de deux ou plusieurs langues présente des avantages sociaux, économiques et professionnels incontestables. Les avantages cognitifs des bilingues se manifestent chez les bébés, les enfants, les adolescents et les adultes. Mais si tout le monde gagne à parler au moins deux langues, peut-on souscrire à n'importe quelle proposition ou offre pour le permettre?

Est-ce parce que l'animal n'a pas accès à la parole... qu'il permet à l'enfant de construire un lien et une relation à nulle autre pareille? Comme l'écrit le sociologue Jérôme Michalon "Contrairement aux humains, l'animal ne juge pas, ce qui autorise le patient à libérer sa parole et ses émotions". L'animal serait un être d'accordage et la relation simple et toujours singulière qu'il tisse avec l'enfant peut devenir un support non négligeable pour l'éveil et la pédagogie, l'accompagnement éducatif, comme pour les pratiques de soin et les thérapies : ce que l'on nomme "la médiation animale".

Difficile question ! La question des pleurs des tout-petits au moment de leur coucher (tant nocturne que diurne) est récurrente. C'est qu'avec tout ce que l'on peut lire ou entendre, il n'est pas facile de faire la part des choses ! Mais alors... que garder en tête ?

Ce midi, Julia refuse de manger des petits pois. "Allez Julia, tu en prends un tout petit peu pour goûter...". Face à son refus, le professionnel propose (impose) un compromis. Il va jusqu'à s'accrocher à ses certitudes ("Il faut goûter à tout") quitte à ne pas tenir compte de l'enfant. Serait-ce une volonté d'avoir le dernier mot?

Et si on allait voir ailleurs? Tout autour du monde se construisent des bâtiments dédiés à l'enfance, hétéroclites et source d'inspiration. Ils ne se ressemblent pas... pas plus qu'ils ne ressemblent forcément au vôtre! Ce n'est pas que l'herbe soit plus verte à côté, mais observer ce qu'il se fait ailleurs, ça fait parfois du bien.

Et si l'on osait repenser l'école maternelle? Transformer son organisation quotidienne, bouleverser le positionnement du professeur des écoles comme celui des jeunes élèves? La liberté des enfants l'est tout autant. Réconcilier le lien entre autonomie et apprentissages est essentiel... et plus encore, tout à fait possible !

Il est des mythes qui ont cette capacité à s'ancrer férocement dans les têtes. Et il y en a un qui doit bien faire rire notre cerveau puisqu'il le concerne directement! De quoi s'agit-il? De cette fameuse idée selon laquelle nous serions dominés par l'un de nos hémisphères cérébraux... le tout influençant directement notre personnalité et nos compétences... Vous y croyez encore? Pas sûr que ce soit le cas à la fin de cet article (enfin, nous l'espérons)!

Bien faire, bien agir, bien penser : oui, mais comment? L'évolution des connaissances suffit-elle à faire évoluer nos pratiques? L'acquisition de savoirs nouveaux est importante ; mais l'est tout autant la façon dont nous les abordons et nous en emparons! A méditer...