La crise du Covid-19 a mis en lumière les écarts entre les grands groupes de presse et les petits éditeurs. Depuis plusieurs années, les revenus publicitaires des journaux ne cessent de diminuer au profit des réseaux sociaux. Pour équilibrer leurs comptes, ils misent dur une diversification à travers l’événementiel, le commerce électronique ou les voyages organisés. Zoom sur la presse qui se met à la radio. Quelques données chiffrées.

Les start-up du secteur de la presse, actives dans le monde entier, estiment que le journalisme doit être rémunéré et que, grâce aux réseaux sociaux, les différents auteurs peuvent nouer des relations avec leurs lecteurs, de la même manière que les influenceurs des réseaux sociaux le font avec leurs followers. Des voies de monétisation émergent, à l'instar de l'entreprise américaine Punchbowl News, qui fait payer à ses lecteurs 300 dollars par an pour obtenir de l’information sur "les personnes qui prennent les décisions à Washington". Détails. Pas de chiffres.

Le porno représente près de 8 % de l’ensemble du trafic Internet, et génère 18,5 milliards de visites par mois, soit un total de 158 milliards de pages vues. Mais aucune instance gouvernementale ne le régule. En décidant ou non d'accepter les paiements sur ces sites, Visa et Mastercard, les première et troisième plus grandes sociétés financières du monde, exercent désormais plus de contrôle sur le commerce mondial de la pornographie que n’importe quel gouvernement. Détails. Quelques données chiffrées.

En 2020, plus de 60 % des séries et films produits exclusivement par Netflix ont été réalisés en dehors du monde anglophone. La dimension mondiale des plateformes de streaming vidéo offre un nouvel essor aux productions locales et en langue étrangère, qui étaient autrefois restreintes à un public limité. Sur ces plateformes, tout est doublé ou sous-titré, et n'importe quel réalisateur peut désormais tourner dans son pays et sa langue natale puis bénéficier d'une exposition planétaire.

L’intrigue familiale et les spéculations autour de sa succession perdurent plus que jamais.

Margrethe Vestager, commissaire européenne chargée de la concurrence, ne manque pas de courage politique. Elle vient d'en faire une nouvelle fois la preuve en accusant Google d'abus de position dominante.

Autour de harengs “smorrebrod” à Copenhague, la commissaire européenne à la concurrence explique à Alex Barker pourquoi les géants de la tech ont une “responsabilité particulière”, mais aussi pourquoi “elle regrette que les hommes ne puissent pas, contrairement aux femmes, parler de leurs enfants, de ce qu’ils pensent d’eux, raconter pourquoi ils ont choisi de s’habiller de telle façon, s’ils sont de mauvais pères ou pas”.

Peu connu des Britanniques, le dirigeant des libéraux-démocrates devient un personnage clé des législatives du 6 mai 2010. Son parti, très courtisé, pourrait jouer le rôle d'arbitre.