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Nous avons trouvé 15 résultat(s) pour votre recherche "Aucun mot clef"

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Date parution pério
2020-10-01
L'ironie du sort, leitmotiv du "Domaine", l'aura marqué jusque dans ses conditions de sorties publiques. Quatrième long métrage de Tiago Guedes, un réalisateur connu pour ses séries télévisées, la saga lusophone est retournée à sa condition sérielle pour contrer les avanies de la distribution cinématographique liées à l'épidémie de Covid-19. Un film n'existant que dans le regard des spectateurs, son producteur, Paulo Branco, a donné son feu vert pour transformer le long métrage en un trois fois 52 minutes, le format signature des séries d'Arre.
Numéros de page :
pp.36-37

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Date parution pério
2020-11-01
Depuis "Pardonnez-moi" (2006), son premier long métrage, le cinéma de cette comédienne passée derrière la caméra ne cesse de nous intriguer. Dès son coup d'essai, Maïwenn a inventé une forme qui pioche dans son autobiographie pour mieux réinventer le réel. Même lorsqu'elle interprète elle-même son double à l'écran, la question de savoir ce qui relève de son vécu s'évanouit dans le traitement de situations auxquelles elle donne une portée universelle, tout en les imprégnant d'un onirisme singulier.
Numéros de page :
pp.14-21

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Date parution pério
2020-12-01
Que doit Michael Mann à la télévision ? "Manhunter" (1986), troisième long métrage du scénariste à succès de "Starsky et Hutch" et de "Deux Flics à Miami", marque une évolution décisive dans sa filmographie. Celui qui s'imposera par la suite comme un réalisateur majeur livre alors un thriller senti, adapté du roman de Thomas Harris, "Dragon rouge". Ce film est l'ultime étape de l'auteur en gestation, avant la consécration du "Dernier des Mohicans" (1993).
Numéros de page :
pp.84-85

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Bulletin : Positif 749
Date parution pério
2023-07-01
Carrés, ronds et triangles. La nature obéit à une géométrie euclidienne que seul le jardinage révèle ou ordonne selon un dess(e)in secret. Divinité ou esprit malin déguisé en mentor, Narvel (Joel Edgerton), le paysagiste de "Master Gardener", est l'artisan de cette révélation au gré des saisons.
Numéros de page :
pp.116-117

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Clément Cogitore est né quelque part sur le front du Wakhan, dans une lumière entre chien et loup. Là où la folie rejoint la clairvoyance pour entrevoir Dieu dans les éclats des ténèbres... "Ni le Ciel ni la terre" (2015), film de guerre existentiel, révélait la puissance d'un talent inclassable et protéiforme. Plasticien de premier plan, cinéaste au talent inouï, Cogitore conduit le cinéma français hors des héritages téléguidés.
Numéros de page :
pp.30-32, 34-38

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"Hunger", "Shame", "12 Years a Slave" et à présent "Les Veuves" : à chaque film, un renouvellement d'inspiration, un changement de cap, un scénariste différent et de nouveaux défis. Steve McQueen, qui fut plasticien et vidéaste avant de venir au cinéma narratif, a rapidement obtenu une reconnaissance critique, puis celle de ses pairs, les Oscars célébrant l'épique 12 Years a Slave, il y a quatre ans.
Numéros de page :
pp.20-27

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Avec "Le Jeune Ahmed", Jean-Pierre et Luc Dardenne reviennent, pour ainsi dire, aux fondamentaux de leur cinéma depuis "La Promesse" (1996) : suivre le parcours d'un adolescent qui « grandit » face aux circonstances qui l'entourent. Mais attention, qu'il n'y ait pas de malentendu : si vous avez entendu ou lu que les frères s'intéressent ici à la radicalisation d'un jeune musulman, vous avez été mal informé. Avant le début du film, Ahmed est déjà radicalisé. Il a douze ans, c'est « l'enfant au coran ». La question posée est donc : la "déradicalisation" est-elle possible ? Ce qui change tout !
Numéros de page :
pp.36-42

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Pour Olivier Assayas, "Doubles Vies" est un rendez- vous avec soi. Comme autant d'inspirations, il a convoqué des présences familières du passé, des fantômes croisés entre réalité et fiction pour écrire son script.
Numéros de page :
pp.38-39

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"Ragtime" marque une rupture dans la filmographie de Milos Forman. Jusqu'alors cinéaste de son temps, maniant l'impertinence pour brocarder les travers de ses contemporains, Forman se plonge définitivement dans le passé.
Numéros de page :
pp.90-91

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En débarquant au Mozambique pour rejoindre le front africain de la Première Guerre mondiale, Zacarias, un soldat portugais à peine sorti de l'adolescence, va garnir les rangs d'un tout autre conflit. "Mosquito" de Joao Nuno Pinto met en images le racisme qui travaille le début du XXe siècle et en inverse les données dans un récit initiatique cauchemardesque.
Numéros de page :
pp.38-39

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"Mindhunter" est un pied de nez au genre policier qui fait florès à la télévision américaine. Alors que la tendance va vers une intrigue plus scientifique que jamais, la traque de l'ADN et d'autres détails imperceptibles glanés sur les scènes de crime (la série Les Experts et son équipe policière avaient révolutionné cette dramatique), David Fincher déploie sa narration en battant la campagne de la terreur psychique. D'où naît le mal ? Comment s'articule-t-il pour construire une grammaire noire et inquiétante, de meurtre en meurtre ? Comment décrypter et prévenir sa logique ?
Numéros de page :
pp.72-73

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"Une séparation", point de croix émotionnel sur fond de divorce et d'opposition de classes en Iran, a imprimé la perfection narrative d'Asghar Farhadi dans les esprits cinéphiles. Cinéaste des mécaniques sentimentales qui dérapent, il semble dorénavant s'en remettre au génie du lieu (comme feu Kiarostami ?) pour sortir des sentiers battus. La France avec "Le Passé", puis l'Espagne avec "Everybody Knows (Todos lo saben)" : voilà deux longs métrages où les souvenirs des étreintes brisées précipitent les drames intimes.
Numéros de page :
pp.8-14

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Dans la famille des béni-oui-oui, je voudrais la fille : la ravie de la crèche, celle qui est gentille jusqu'à la moelle, la nigaude, la bécasse. La seule et l'unique idiote du village, hommasse comme pas deux et qui ne voit pas plus loin que le bout de son gros nez. Bonne pioche ! Le cinéaste Bruno Podalydès a fait le même choix en tirant le portrait de Bécassine, mais il l'extirpe de sa gangue de godiche début de siècle dernier pour nous raconter une autre histoire que celle d'une jeune femme gaffeuse et taillée comme une armoire normande.
Numéros de page :
pp.38-39

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Bulletin : Positif 739
Date parution pério
2022-09-01
La critique du film "Les Cinq Diables" de Léa Mysius par Nicolas Bauche.
Numéros de page :
pp.32-33

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Date parution pério
2023-03-01
Au fond, c'est toujours la même chose : quand on passe le seuil du cabinet de Ramsès (Karim Leklou), c'est un mélange de désespoir et de croyance païenne en l'au-delà qui en est à l'origine. Voyant d'opérette dans un trois-pièces-cuisine transformé en antre de la magie, l'intercesseur avec les défunts et le monde d'outre-tombe est en fait un arnaqueur 2.0.
Numéros de page :
pp.44-45