On sait que Martin Scorsese portait le projet de "The Irishman" depuis longtemps et qu'il est finalement parvenu à le réaliser selon ses désirs, c'est-à-dire avec la technologie du deaRing (qui permet de rajeunir des acteurs par des effets numériques), grâce à l'intervention de Netfiix, qui a repris le film après le désengagement de ses producteurs.

"L'unique voyage" de Florence Maillard livre la critique du film "Si c'était de l'amour" de Patrie Chiha. La journaliste a également mené un entretien avec le réalisateur. L'article est intitulé "Tous en scène".

Le cinéma de Mikhaël Hers a souvent affaire au deuil et à la tristesse. "Amanda" rejoint cette inspiration d'une manière assez radicale, tout en y puisant sans doute un ressort de délicatesse - c'est de toute façon sa manière, rarement aussi limpide et véloce qu'ici.

Le film de Jacques Rivette, qui est aussi l'un des plus beaux rôles d'Anna Karina, ressort en salles et en DVD le 19 septembre 2018.

La décennie a été marquée par le vieillissement et les «derniers films». La décennies a également été marquée par l'apparition de nouveaux cinéastes. Sommaire. Le ciel peut attendre. Jeunes cinéastes, avec et sans oeuvre. Avoir 20 ans dans les années 10.

Elia Suleiman n'avait pas tourné de long métrage depuis dix ans et "Le Temps qu'il reste", où il liait son histoire intime à celle de son pays, la Palestine. "It Must Be Heaverz" est le film de l'étranger, où le cinéaste, qui ouvre et conclut son film dans sa ville de Nazareth, promène entre temps son personnage mutique,joué par lui-même, à Paris et à New York. Or d'un endroit à l'autre du monde des motifs se retrouvent, qui disent une violence multiple et prédatrice, non circonscrite à un territoire. Sommaire. "It Must Be Heaven" d'Elia Suleiman (critique du film).

Au chapitre, évoqué dans le numéro précédent, de la « libération de la durée » - l'un des traits partagés par certains films de la décennie écoulée -, "Séjour dans les monts Fuchun" (sélectionné à la Semaine de la critique en 2019) apporte une belle relance. Gu Xiaogang, 31 ans, est revenu dans sa ville natale de Fuyang, où vit sa famille, et qui subit de rapides et profondes transformations : quartiers rasés, nouveaux complexes immobiliers promus à grand renfort de publicité, plan de relogement...

L'occasion de la sortie du dernier film de et avec Clint Eastwood, "La Mule" permet de livrer un regard singulier sur ce comédien qui accuse son âge et qui jette un oeil toujours aiguisé sur la société contemporaine. Florence Maillard livre la critique du film. Vincent Malausa retrace les métamorphoses de l'acteur. Enfin Joachim Lepastier estime qu'Eastwood a préféré figurer une vanité de son temps plutôt qu'un "film-testament". Sommaire. Grand-père prodigue. Dernier regard. Le maître des vanités.

Analyse, à travers critique et entretien avec les réalisatrices, d'un premier long métrage qui nous ouvre les portes de la vie quotidienne d'un institut médico-éducatif : "Dans la terrible jungle". A la caméra, deux jeunes femmes : Caroline Capelle et Ombline Ley. Sommaire. A l'aventure, critique du film. L'IME côté Tati, entretien avec les réalisatrices.

Jonas Mekas s'est éteint le 23 janvier 2019, à 96 ans. Sommaire. Réminiscences. Jonas Mekas, l'archiviste.

Florence Maillard livre la critique du film intitulée "Le sang des rêves". Présence également d'un entretien avec Amin Sidi-Boumédiène.

Aux Festival des 3 Continents à Nantes puis au musée Guimet, 14 films pour découvrir le réalisateur coréen.

C'est entendu, Spielberg est un idéaliste. Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Comment s'incarne une idée ? Quel rapport avec l'action ? Cela a tout à voir, et le rapport des deux ne peut être que de profonde intimité. Après "Lincoln", auquel on pense forcément par ce motif de la décision, le cinéaste trouve avec le premier scénario écrit par Liz Hannah une formidable occasion de réaffirmer cette idée forte, puissant vecteur également de mise en scène, à travers un autre rythme, un autre ton, et avec une légèreté nouvelle. Sommaire. Kay ou l'intime conviction. Passer à l'action.

Patiemment, depuis 2010, Dominique Marchais construit une oeuvre d'une grande cohérence autour des transformations du paysage européen sous l'effet des politiques d'urbanisme et agricoles, de la sauvagerie capitaliste qui menace jusqu'à l'idée de nature. "Nul homme n'est une île" (titre emprunté à un poème de John Donne) vient clore une trilogie entamée avec "Le Temps des grâces" (2010) et "La Ligne de partage des eaux" (2014). Sommaire. Bien commun. Beauté et désastre : Entretien avec Dominique Marchais.

Le 13 juin 2018, La Traverse ressort au cinéma les géniaux premiers films de Jean-Claude Guiguet, Marie-Claude Treilhou et Gérard Frot-Coutaz, produits par Diagonale. Sommaire. L'expérience Diagonale. Jouer et déjouer : entretien avec Marie-Claude Treilhou.

Avec "Va, Toto !", Pierre Creton, ouvrier agricole, plasticien et réalisateur, interroge la relation de l'homme et de l'animal.

Jerry Lewis est décédé le 20 août 2017 à 91 ans. Retour sur les films qu'il a réalisés. En complément, une interview du critique André S. Labarthe : "Le comique de notre génération".

Noémie Lvovsky passe à nouveau derrière la caméra et livre "Demain et tous les autres jours". La réalisatrice, incarnant également la mère de Mathilde, donne à voir au quotidien le lien déséquilibré entre Mathilde et sa mère et interroge l'enfance, la relation parent-enfant, la folie.

Le réalisateur japonais Katsuya Tomita plonge son public dans les bas fonds thaïlandais de Bangkok, où Luck, l'héroïne de "Bangkok Nites", va tenter de s'extraire de son milieu.

Avec "Braguino", le plasticien et réalisateur Clément Cogitore est parti filmer dans un recoin quasi-inaccessible de la forêt sibérienne où s'est installée une famille de vieux-croyants (secte chrétienne russe séparée de l'Église orthodoxe). Les Braguine se tiennent coupés de toute relation avec le monde social et vivent en autarcie, dans et avec la nature.

Arte sort une version restaurée du chef-d'oeuvre de René Laloux, "La Planète sauvage" (1973).

Après Locarno en 2015, le cinéaste russe était à l'honneur en mai avec une rétrospective intégrale à la Cinémathèque française.