Si parler pouvait régler les problèmes de l'Afrique du Sud, Tito Mboweni aurait tout résolu depuis longtemps. Raconter, se raconter, le ministre sud-africain des Finances adore ça et, alors qu'il arrive à un tournant dans sa vie (il a fait son entrée au gouvernement en octobre 2018), il prend le temps de nous recevoir longuement, autour d'un copieux petit déjeuner suivi d'un déjeuner aussi somptueux qu'arrosé.

Entreprises. Enregistrée en Allemagne, cotée à la Bourse de New York et codirigée par deux Français, cette plateforme panafricaine de commerce en ligne suscite un débat sur son identité – et sur ce qu’elle apporte au continent.

Jamais Pékin n'avait investi à ce point sur le continent devenu un véritable laboratoire de ses ambitions internationales. Et l'Afrique apprécie ce partenaire non interventionniste qui lui apporte financements et infrastructures. Système gagnant-gagnant ? Le débat est lancé.

Le lauréat du prix Nobel de littérature parle de la renaissance littéraire africaine, du vin, de l’eau et de Castro, et explique pourquoi il ne devrait plus être en vie avec un tel régime.

L’ancien gouverneur de la Banque centrale du Nigeria ne ressent aucune culpabilité d’avoir hérité d’un privilège, la charge d’émir de Kano.

Voilà trois mois que l'ex-vice-président a pris les rênes du pays. Lui qui a longtemps patienté dans l'antichambre du pouvoir doit maintenant rassurer les investisseurs autant que ses concitoyens. Rencontre avec un homme pressé de tourner la page Zuma.

L’homme le plus riche d’Afrique parle de son ambitieux projet de raffinerie de pétrole géante, et de son intention d’acheter le club de football Arsenal.

La diffusion rapide des services mobiles innovants en Afrique a laissé penser que le continent pourrait prendre une longueur d'avance. Mais c'est une illusion, selon le "Financial Times".

La Turquie, l’Inde, le Brésil, la Chine, les Etats du Golfe, l’Indonésie… Un nouveau bataillon de puissances émergentes prend pied sur le continent africain, misant sur ses débouchés prometteurs (ci-dessous). Bousculés, les pays européens et les Etats-Unis tentent de revenir dans le jeu. Les Africains comptent bien tirer profit de cette concurrence inédite pour accélérer leur développement. Sommaire. La course à l'Afrique. "Méfions-nous de tout le monde".

515 dollars le kilo : le prix de la vanille à Madagascar atteint des sommets en 2018, aussi haut que le prix de l'argent. Le cours a explosé, certains cultivateurs en ont profité pour gagner beaucoup mais la majorité a simplement subi l'envolée, coincée derrière les acheteurs, les intermédiaires et les exportateurs. De plus, les tendances actuelles poussent à cultiver la vanille de partout au détriment des autres produits comme le riz ou le manioc. Mais quand le cours s'effondrera, les conséquences seront terribles pour ceux qui ne trouveront pas le moyen de se réadapter rapidement.