Depuis le XIXe siècle et au cours du XXe s'est imposé en France et, plus généralement en Europe un "modèle agricole dominant" qui, en recourant massivement à la mécanisation et à l'utilisation d'intrants de l'industrie chimique, a permis d'accroître considérablement les rendements.

Le site de l'Agence Bio indique qu'en 2016 la filière bio représente 118 000 emplois directs, dont près des deux tiers (77 700 emplois) dans les fermes, le reste étant dans la transformation et la distribution. Le volume d'emploi dans la filière a augmenté de 8,4 % par an en moyenne de 2012 à 2016.

Elevés en liberté par des néo-vignerons, des vins d'un nouveau genre se libèrent du carcan des terroirs, respectent l'environnement... Et enchantent le palais des amateurs !

Les méfaits de la pollution agricole sont à l'origine de notre intérêt actuel pour des méthodes de culture alternatives : l'agriculture biologique, et la biodynamie. Le principe et les bénéfices de la première sont connus, mais que propose la seconde ? Comment fonctionne-t-elle ?

Installés en bio ou récemment convertis, néo-ruraux ou enfants de paysans, les portraits dressés par Vincent Tardieu laissent transparaître l'enthousiasme et la fierté d'agriculteurs qui réinventent leur métier.

Des poulets élevés en batterie, des tomates en toute saison, des vergers où l'on exploite des ouvrières immigrées... Oui, mais ″bio″ ! Ou comment un mouvement lancé par des militants soucieux de défendre la petite paysannerie tout en rejetant les logiques productivistes risque de s'échouer sur les têtes de gondole des supermarchés.

Voilà près d'un an que la revue ″Futuribles″ donne la parole à des organisations ou individus qui, dans le champ économique et social, sont de véritales acteurs, porteurs de démarches constructives ou innovantes en faveur du bien commun. Au travers de la rubrique ″Paroles d'acteurs″ et désormais de la rubrique ″Artisans du futur″, ces acteurs témoignent de ce qu'il est possible de faire pour avancer vers un avenir non pas subi mais choisi.

On connaissait la réalisatrice de Trois hommes et un couffin, celle de La Belle verte, la voici maintenant pasionaria du bio. Coline Serreau vient de finir un documentaire jubilatoire et radical.