Le 6 avril dernier, l'Assemblée nationale a examiné une proposition de loi d'Europe Écologie Les Verts visant à interdire les vols en jet privé au départ et à destination de la France. Si le texte n'a pas été adopté, il a toutefois permis de mettre en lumière l'impact de ce mode de transport sur l'environnement.

La crise du Covid et le changement climatique ont poussé les collectivités à s'emparer d'un sujet qui s'autorégulait : la logistique urbaine. La mise en place des zones à faibles émissions accélère la nécessité d'aller au-delà de la gestion des horaires de livraisons. Certaines collectivités, comme Bordeaux, ont été pionnières dans la prise en main du sujet. Les expérimentations se multiplient un peu partout, avec un leitmotiv : apaiser les flux de véhicules dans la ville. La livraison à vélo s'y fait petit à petit une place.

Si aucun chiffre officiel n'est donné par les belligérants, le bilan de la guerre en Ukraine, en cours depuis février 2022, est lourd en termes de vies humaines, de blessés et de prisonniers, se comptant en centaines de milliers côtés russe et ukrainien. Le bilan environnemental est moins connu et encore difficile à évaluer, mais s'avère également considérable tant sur les espèces et leur habitat qu'en matière de pollution de l'air, de la terre et de l'eau.

Les aides européennes et nationales se multiplient pour développer une filière d'hydrogène "vert" issu de l'éolien, du solaire et de l'hydraulique, des sources d'électricité qui émettent très peu de gaz à effet de serre. L'enjeu est de taille : transformer les secteurs de l'industrie et des transports, trop dépendants encore des énergies fossiles. Plusieurs méthodes de production sont à l'étude.

Né dans une famille de pionniers et d 'inventeurs ayant exploré mers et océans, Bertrand Piccard est devenu célèbre en relevant en 2015 un défi impossible : réaliser un tour du monde dans un avion solaire qui vole jour et nuit, sans émissions. Une prouesse de technologie propre. Depuis, l'explorateur s'est attelé au lancement de la Fondation Solar Impulse afin d'identifier 1 000 solutions efficientes favorisant l'innovation verte dans tous les secteurs à haute empreinte carbone (construction, mobilité, énergie...) et polluants (plastiques, eaux usées, décharges, etc.).

"Le cordonnier est le plus mal chaussé", dit le proverbe. "Faites ce que je dis, pas ce que je fais", raille la Vox Populi. Et si la présidence de la république illustrait de façon ô combien symbolique ce décalage entre la parole politique et la réalité ? Et l'absence d'exemplarité au sommet de l'Etat... Enquête fouillée dans les thermo-comptes de l'Elysée.

Caressant nos smartphones d'un doigt léger, nous cliquons sur un jeu manga, envoyons un like à mamie, cherchons un restaurant gourmand. La belle vie technologique... Nous y passons plus de trois heures par jour d'après les études. Mais nous ignorions que, pour chaque like envoyé, il a fallu consommer 10 % de l'électricité mondiale, creuser des mines cancérigènes en Chine, construire trois millions de data centers énergivores, remplir des "décharges digitales" en Afrique...

Lancée sans consultation de la population, la candidature parisienne aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 l’a emporté faute de concurrence en 2017. Pourtant, les grands événements sportifs n’ont jamais été aussi critiqués pour leur coût économique et environnemental exorbitant, et pour l’emprise exercée par les organisations sportives internationales sur les villes et pays hôtes. Alors, Paris 2024 échappera-t-il à la « malédiction du vainqueur » qui condamne les organisateurs à des dépassements systématiques du budget prévu ?

Le géant chinois a repoussé les limites de la « fast fashion », proposant chaque jour des milliers de produits à des prix très bas, mais à un coût environnemental élevé.

La rédaction d’"Urbanisme" et Julien Meyrignac font un aveu : ils ne s'attendaient pas, lorsqu'ils avaient inscrit le vivant à leur programmation éditoriale, à entrer dans des réflexions et échanges métaphysiques aussi profonds que fondamentaux. À questionner les frontières du vivant si elles existent, tant l’écosystème terrestre peut, dans sa globalité, être envisagé comme un organisme, et que le minéral, et même toute matière, peuvent, par certains aspects, être considérés comme vivants.

Construire sans fin immeubles ou autoroutes nécessite d'extraire toujours plus de sable. Un désastre pour la planète. Trois livres appellent architectes et urbanistes à réagir.

Pour l’instant, les coûts environnementaux de l’IA sont réels, tandis que ses avantages pour le climat restent plus nébuleux. Article extrait de "The Financial Times". Pas de chiffres.