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Cinéma -- Aspect social

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"Au nom de la terre", "Effacer l'historique", "Les Invisibles"... Plusieurs grands succès récents du cinéma hexagonal ont délaissé Paris pour zoomer sur les réalités de la France dite "profonde". Retour sur un phénomène.
Numéros de page :
pp.72-73

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Pour son deuxième long métrage (après "Keeper", 2015), Guillaume Senez fait plus que remplir une promesse, il affirme un style et un tempérament. A partir d'un thème intimiste et social, il se livre à une dissection des rapports humains qui repose sur un hallucinant travail avec ses acteurs, qu'ils soient stars, comédiens réputés ou non professionnels.
Numéros de page :
pp.22-24, 26-30

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Révélation majeure du festival de Berlin 2018, "An Elephant Sitting Still" du réalisateur Hu Bo fut programmé dans la section parallèle du Forum et reçut le prestigieux prix de la critique internationale (Fipresci). Ignoré par la presse française mais louangé dans nos colonnes, il n'eut pas l'honneur de la compétition car son auteur avait mis fin à ses jours peu de temps après la finition de son film et n'aurait donc pas honoré de sa présence la Berlinale, les oeuvres de nos jours ayant moins d'importance que les "people".
Numéros de page :
pp.6-10

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L'occasion de la sortie du dernier film de et avec Clint Eastwood, "La Mule" permet de livrer un regard singulier sur ce comédien qui accuse son âge et qui jette un oeil toujours aiguisé sur la société contemporaine. Florence Maillard livre la critique du film. Vincent Malausa retrace les métamorphoses de l'acteur. Enfin Joachim Lepastier estime qu'Eastwood a préféré figurer une vanité de son temps plutôt qu'un "film-testament". Sommaire. Grand-père prodigue. Dernier regard. Le maître des vanités.
Numéros de page :
pp.6-12, 14-15

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L'éclectisme des genres et la virtuosité de la mise en scène sont des caractéristiques du cinéma d'Ozon que lui reconnaissent aussi bien ses admirateurs que ses détracteurs. Mais, s'il a déjà abordé des thèmes à résonance sociale (récemment la prostitution dans "Jeune et Jolie", l'identité sexuelle dans "Une nouvelle amie"), c'est la première fois qu'il s'attaque frontalement à un « grand sujet » de société, les silences de l'Eglise vis-à-vis des prêtres pédophiles. Le sujet est tellement fort que la mise en scène semble invisible ; elle n'en est pas moins magistrale.
Numéros de page :
pp.12-19

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Le titre de ce beau deuxième long métrage, lauréat du Léopard d'or à Locarno 2018 (voir n° 692) et remarqué à Nantes (voir n° 696), du Singapourien Yeo Siew-hua joue sur les trois domaines évoqués : la situation socio-économique, le monde des rêves et les sirènes des univers virtuels. À Singapour, une main-d'oeuvre importée trime dans un chantier d'aménagement géant sur un littoral artificiel de bancs de sable, également importé. Le globish est la langue de la non-communication.
Numéros de page :
pp.32-34, 36-39

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"La Mule" est venu compléter "Gran Torino" pour parachever un diptyque (pour l'instant ... ) testamentaire. Mais les deux œuvres sont incroyablement toniques, ouvertes et, surtout pour "La Mule", joyeusement anticonformistes. C'était l'occasion rêvée de donner la parole à Clint Eastwood, doyen du cinéma hollywoodien, dans une interview en roue libre, où il parle de cinéma, de musique, de politique, de fleurs, de la famille... Mis en confiance par un interlocuteur qu'il connaît bien, le cinéaste et acteur se livre sans fausse pudeur.
Numéros de page :
pp.8-18

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Où est passé le cinéma indépendant ? Nous le voyons très peu sur nos écrans, ou en coup de vent. et quand il est présent dans les grands festivals il peine à convaincre. Pourtant, entre Hollywood inféodé aux blockbusters et le règne des séries, il y a forcément un place pour un autre cinéma américain : libre, cru, audacieux.
Numéros de page :
pp.6-35

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La Palme d'or décernée au formidable "Parasite" consacre l'oeuvre de Bong Joon-ho. C'est une joie de voir ainsi couronné ce cinéaste de 49 ans au moment où, après deux productions internationales ("Transperceneige", "Okja"), il revient au pays de ses chefs-d'oeuvre ("Memories of Murder", "The Host"). Cet entretien a été réalisé avant Cannes et la critique de "Parasite", en salle depuis le 5 juin, été publiée dans notre numéro de mai 2019.
Numéros de page :
pp.38-40

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Dans un festival prenant mille mesures et précautions pour compter et représenter les femmes, la projection de "Mektoub, My Love : Intermzzo" en fin d'édition sonnait comme un immense retour de refoulé, une faute de goût grotesque. Mais l'édition 2019 s'est étendue à bien d'autres domaines. Tour d'horizon par l'équipe des "Cahiers du cinéma".
Numéros de page :
pp.42-49

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Dans "Trois petits points", Jean-Sébastien Chauvin livre la critique du film. Il interviewe ensuite la réalisatrice dans l'article intitulé "Une admiration pour les optimistes".
Numéros de page :
pp.54-56

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Avec "Le Jeune Ahmed", Jean-Pierre et Luc Dardenne reviennent, pour ainsi dire, aux fondamentaux de leur cinéma depuis "La Promesse" (1996) : suivre le parcours d'un adolescent qui « grandit » face aux circonstances qui l'entourent. Mais attention, qu'il n'y ait pas de malentendu : si vous avez entendu ou lu que les frères s'intéressent ici à la radicalisation d'un jeune musulman, vous avez été mal informé. Avant le début du film, Ahmed est déjà radicalisé. Il a douze ans, c'est « l'enfant au coran ». La question posée est donc : la "déradicalisation" est-elle possible ? Ce qui change tout !
Numéros de page :
pp.36-42