Le business avec les pays émergents serait un atout si l'Afrique ne reproduisait pas un vieux classique : exporter ses ressources naturelles contre des produits manufacturés. Solution : industrialiser le continent.

Malgré les crises, politiques et économiques, l'intérêt pour les ouvertures maritimes du continent ne faiblit pas. Les grands groupes se livrent une bataille sans merci pour en prendre le contrôle.

Les négociations sur la libéralisation des échanges du cycle de Doha ont abouti dans une impasse. Un revers dont les nations en voie de développement risquent de pâtir.

Conséquence directe du réchauffement climatique, les productions australiennes ou chiliennes pourraient supplanter les classiques bourgogne ou chiantis

Le point, en août 2010, sur les différentes solutions qui s'offrent aux opérateurs français pour s'implanter à l'international : la franchise directe, le master-franchise, la joint-venture, les succursales. Des solutions qui présentent chacune des avantages et des inconvénients, qu'il s'agisse d'investissement, de partage de risque, ou de contrôle dans la mise en oeuvre du modèle. Explications et détails.

Lumière, en 2011, sur la master franchise, méthode la plus courante pour importer un concept étranger en France, qui consiste à acheter le droit de développer le réseau en tant que franchiseur, sur un territoire donné, avec l'appui et l'assistance du franchiseur initial. Un exercice périlleux, qui comporte de nombreux risques juridiques et financiers, et qui nécessite un investissement initial très important. La master franchise concerne les entrepreneurs maîtrisant parfaitement la langue d'origine du concept, possédant une solide expérience internationale et une grande capacité managériale.

Déploiement des salons professionnels français célèbres, à l'image de Vinexpo ou Equip'Hôtel, dans des pays à fort potentiel de croissance, quelles que soient les filières. Un moyen pour les entreprises exportatrices de mettre un premier pied dans un marché convoité à l'étranger. Mais la participation à ces événements requiert du temps et de l'argent. Pour mettre toutes les chances de son côté, mieux vaut prendre quelques précautions comme se rendre sur les lieux en tant que simple visiteur avant de devenir exposant.

Eclairage sur les opportunités et les limites de la France sur le marché mondial du numérique, (commerce électronique, sites web, jeux vidéo, logiciels, publicité en ligne, réseau social), un secteur croissant qui représente un véritable levier de compétitivité sur la scène internationale.

Limbrication des chaînes de production entre plusieurs pays rend caduc le réflexe protectionniste.

Les échanges internationaux se sont profondément transformés ces dernières décennies entraînant dans leur sillage une mutation en profondeur des économies et des sociétés. Au point qu'aujourd'hui, la mondialisation fait débat. Ces évolutions rendent plus que jamais nécessaire l'élaboration de nouveaux concepts et outils statistiques afin de mieux les appréhender. A la lumière de ces changements conceptuels il s'avère que, contrairement à une idée largement répandue, l'Europe et la France ne sont pas dépourvues d'atouts dans la course au commerce mondial.

L'année 2012 a été marquée par l'essoufflement des échanges. La réduction du déficit manufacturier a permis de ramener le déficit commercial de la France à - 67,2 milliards contre - 74 milliards en 2011. Les contre-performances de l'industrie automobile et des produits agricoles ont affecté les exportations françaises. A contrario, l'industrie aéronautique et spatiale a réalisé des livraisons record, + 18,3% contre + 0,6% en 2011. De même, les ventes de produits liés à la santé, en particulier du secteur pharmaceutique ont repris vigoureusement, après un fléchissement l'année précédente.