Sans céder à la sidération d’une guerre qu’on croyait impossible sur le continent, sans tomber dans les travers de la lenteur et de la désunion, l’Europe s’est rassemblée pour revendiquer les atours d’une puissance que Vladimir Poutine avait sans doute sous-estimée. Cela suffira-t-il pourtant à faire reculer le maître du Kremlin ? Rien n’est moins sûr. Vladimir Poutine a répété plusieurs fois sa détermination à poursuivre « sans compromis » son offensive.

Dans son discours à la nation, Vladimir Poutine a rappelé aux puissances occidentales que Moscou n’hésiterait pas à riposter de façon "dure" pour défendre ses intérêts. De quoi réjouir ce journal progouvernemental.

Secoué par des émeutes ayant tué 180 personnes, le Kazakhstan, qui soupçonne l’implication de "forces terroristes", a fait appel à l’organisation de défense régionale chapeautée par Moscou. Des "casques bleus" de l’OTSC ont été dépêchés sur place, et le calme revenu, leur retrait a été annoncé. Selon ce géopolitologue russe, il s’agit d’un précédent qui aura des conséquences.

Depuis le 24 février 2022, où elle est entrée en Ukraine, l’armée russe s’est heurtée à une farouche résistance. Moscou misait sur une guerre éclair et sur les divisions occidentales. Rien ne s’est passé comme prévu. La guerre provoque une indignation mondiale et une mobilisation sans précédent, qui fait de la Russie quasiment un Etat paria. Jusqu’où Vladimir Poutine est-il prêt à aller ? Qui a encore son oreille au Kremlin et à l’extérieur ? La Chine peut-elle favoriser une sortie de crise ? Les analyses et décryptages de la presse étrangère. Sommaire.

Face à l’avancée de l’armée russe, ils sont déjà 2 millions à avoir quitté l’Ukraine. Un exode jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale en Europe. Ceux qui partent (surtout des femmes et des enfants) abandonnent tout ou presque, et laissent souvent derrière eux un mari, un père ou un frère. Après Kharkiv, Kherson et Marioupol, toujours sous le feu russe, Odessa et Kiev redoutent un assaut meurtrier. Malgré le danger, certains ont pourtant choisi de rester. La presse étrangère nous raconte ces vies bouleversées. Et aussi l’influence de cette guerre sur les grands équilibres géopolitiques.

Bombardée trois nuits de suite, la mythique ville de la mer Noire retient son souffle. Ici, chacun résistera jusqu'au bout à l'agresseur russe.

De ville touristique et centre névralgique du nationalisme ukrainien, Lviv, à l'ouest du pays, s'est transformée en quelques semaines en capitale du "monde libre". Ambassades en exil, journalistes, ONG et réfugiés se sont tous relocalisés ici, faisant gonfler de manière spectaculaire le nombre d'habitants. Depuis, entre les alertes aux bombardements, une nouvelle vie s'organise, qui n'est ni tout à fait la paix ni tout à fait la guerre.

En Transnistrie, petite république séparatiste aux confins de la Moldavie et de l’Ukraine, la propagande du Kremlin tourne à plein régime pour convaincre la population de l’imminence d’une guerre.

Après trois mois d’affrontements, la prise de Marioupol par l’armée russe et la reprise de Kharkiv par les Ukrainiens semblent montrer un certain rééquilibrage des forces. Cependant, qu’en est-il du coût de la guerre, pour Moscou comme pour Kiev, en matière d’équipements militaires, mais aussi sur le plan politique ou stratégique ? Sommaire. L'Ukraine peut-elle gagner... et la Russie perdre ? Fragile victoire à Kharkiv.

L'armée française a gardé sa principale raison d'être au fil du temps, elle reste cette institution cardinale de la République chargée de défendre le pays. Son rôle s'est cependant élargi à d'autres missions tandis que ses moyens d'action et la composition de ses rangs ont évolué en profondeur depuis la fin de la guerre froide. Sommaire. Le rôle de l'armée en France. Qui sont les militaires ? Budget de défense : quelles évolutions ? Le lien armée-nation : de l'idée républicaine aux nouvelles conflictualités. Les jeunes et l'armée : un nouveau cadre d'engagement.

Les démocraties ne doivent pas hésiter à s’en servir face aux régimes autoritaires, qui n’hésiteront pas à en faire un mauvais usage. Peu de chiffres. Article extrait de "The Financial Times".

Croissance et grands chantiers sont de retour. Après le référendum constitutionnel, les réformes s'engagent. Pourtant, à un an des législatives, ultime test avant la présidentielle de 2019, l'horizon est incertain. Sommaire. Aziz en position de force. "Nous nous opposons aux programmes, pas aux personnes", entretien avec Boydiel Ould Houmeid, président du parti El Wiam. Renaissance d'une armée. Quelques bons augures macroéconomiques. Retour aux sources sahariennes. Maro défie les hommes.