Au bout de midterms annoncées comme catastrophiques, les démocrates ont fini par conserver leur majorité au Sénat. Un tour de force notamment rendu possible par l'atypique John Fetterman, qui a raflé un siège occupé depuis 1962 par les républicains, en Pennsylvanie. Et qui, espère-t-on dans son camp, pourrait bien réussir à réconcilier la gauche américaine et les classes populaires.

Avec son allure à la J.F. Kennedy, Gavin Newsom, le gouverneur de Californie réélu début novembre 2022, est le démocrate à suivre pour la présidentielle de 2024. Pendant la campagne des Midterms, il est allé faire entendre ses idées progressistes jusqu'en terres républicaines, menant sans peur la « guerre culturelle » sur les sujets qui fâchent. Voyez plutôt.

Ex-militant écolo, populiste, antivax, antiguerre, anti-establishment qui défend les classes moyennes, inclassable politisé à gauche qui parle à la droite et catapulte les clivages américains, Robert F. Kennedy Jr, neveu de JFK, s’est lancé dans la course à la primaire démocrate. Il dépasse déjà les 20 % d’intentions de vote dans les sondages.

Par son caractère atypique, la présidence Trump bouscule l'ordre politique américain et soulève des questions inédites. Sommaire. L’apprenti président. Les électeurs de Trump. Donald Trump et la Constitution. Donald Trump et l’ombre de l’"impeachment". La résistance à Trump et ses limites. Donald Trump et les médias. "America First" : une politique étrangère sans diplomatie. It’s the identity, stupid. Donald Trump aux prises avec le Congrès : un leadership en trompe-l’oeil. Trump et les démocrates. Le "Jobs President" face au syndicalisme américain.

Le procès en destitution de M. Donald Trump a commencé en janvier 2020 devant le Sénat américain, tandis que, à partir du 3 février, s’ouvrent les primaires qui doivent désigner son adversaire pour la présidentielle de novembre. Ces deux événements sont dominés par ses actions, ses commentaires, sa personnalité. Mais, si certains démocrates ont pour seul programme de le battre, d’autres voient plus loin.

Désormais, les Etats-Unis n’ont plus de partis politiques ; ils n’ont que des tribus. Etre « progressiste » ou « trumpien » relève moins du choix politique ou même de l’idéologie que du mode de vie et de l’identité. Pour cibler leurs électeurs, les partis politiques utilisent désormais de manière systématique des bases de données qui recensent les électeurs non seulement en fonction de leur code postal et leurs affiliations politiques, mais aussi en fonction de leurs préférences de consommateurs.

Le Parti démocrate américain se présente comme le parti de la norme morale face à la corruption du président Trump. Mais il vire à gauche aussi, avec une tendance socialiste et une tendance antiraciste. Joe Biden saura-t-il en faire la synthèse ?

Visiblement fatigué, le président américain de 81 ans est-il trop vieux pour prétendre à un deuxième mandat ? La question de son aptitude mentale à diriger le pays divise le Parti démocrate.

Après le catastrophique débat télévisé de Joe Biden face à Donald Trump, le 27 juin, "The New York Times" constate que le président américain est devenu l’"ombre de lui-même". Dans une prise de position rare, il l’appelle à laisser sa place à un autre candidat.

Après la tentative d’assassinat dont il a été victime le samedi 13 juillet 2024, le candidat républicain est reparti en campagne pour la présidentielle du 5 novembre 2024, dont il est désormais le grand favori, face à un Joe Biden vieillissant. Galvanisés, ses partisans se déchaînent contre les démocrates, et la menace de nouvelles violences politiques semble plus élevée que jamais, s’inquiète "Politico", site américain de référence. Sommaire. Cette présidentielle ne nous aura rien épargné. Une photo pour l’histoire. La droite accuse les démocrates. Apothéose à Milwaukee.

Même si elle a remplacé Joe Biden sur le tard, la vice-présidente a donné un nouveau souffle à la campagne démocrate pour l’élection présidentielle du 5 novembre aux États-Unis. Non seulement elle apporte un visage plus jeune, mais elle et son colistier, Tim Walz, ont aussi opté pour un ton différent, résolument joyeux. Tout l’inverse de la campagne sombre de Donald Trump, désarçonné et rattrapé dans les sondages alors qu’il semblait en position de force. Sommaire. Et soudain, la victoire a semblé possible. Deux campagnes, deux ambiances : la joie vs l'apocalypse.

Pour leur rassemblement phare de l'année, le président Biden et les démocrates ont choisi Chicago, une ville qui incarne, selon eux, les valeurs progressistes du parti. Ils espéraient que la national convention du 19 août, censée désigner les candidats du parti à la présidence et la vice-présidence, montrerait leur unité derrière Joe Biden. Cependant, les rumeurs et pressions pour son retrait ouvrent la possibilité d'une "convention ouverte" sans candidat prédéterminé, qui pourrait révéler les fractures internes du parti.