Utilisée sans relâche pour décrire l'aggravation de la situation économique et financière depuis 2008, la notion de crise sous-entend le dérèglement intempestif d'un système pérenne. Il suffirait alors de corriger les excès pour que les affaires reprennent. Et si le capitalisme démocratique mis en place dans les pays occidentaux après la seconde guerre mondiale comportait un déséquilibre indépassable ?

En Grèce et en Espagne, la progression d'une gauche opposée aux politiques d'austérité encourage les partisans d'un changement de cap de l'Union européenne. De plus en plus formel, le débat démocratique y gagnerait beaucoup. L'affrontement culturel et religieux, le "choc des civilisations" que les auteurs des attentats de Paris ont voulu déchaîner, reculerait alors d'autant.

Qui remboursera les dettes des plans de relance ? La génération suivante, par ses impôts ? Où les vieux, en réduisant la valeur de leur épargne par l'inflation ?

L'oracle de Wall Street, qui publie Economie de crise, livre une vision sans concession de l'explosion des dettes souveraines. Et dénonce des régulateurs sous l'influence des banques.

Les dettes publiques auront-elles raison de l'euro ? Pourra-t-on régler la facture de quarante ans d'endettement ? Réponse de l'économiste.

Analyse, en septembre 2010, des rapports de force, dans le monde, entre les Etats et les marchés financiers, alors que depuis la crise économique mondiale, le monde a connu un retournement de situation, du sauvetage des investisseurs par la puissance publique en 2008 à la rigueur imposée par les investisseurs aux gouvernements surendettés en 2010. Ainsi depuis 1990, la capitalisation boursière de l'ensemble des places de la planète n'a cessé de se développer, passant de 40 à 100% du PIB mondial et de 200 à 5000 fonds spéculatifs.

Réflexion sur la stagnation économique qui attend les pays riches à travers le monde. Les économies avancées doivent se préparer à une longue période de morosité, causée par la disparition des gains de productivité, l'informatisation de l'économie qui ne crée pas d'emploi, le vieillissement de la population, l'essoufflement de la croissance potentielle, l'impossibilité de lutter contre le chômage de masse et contre l'endettement public, la hausse des inégalités à travers le monde.

Ménages, Etats, entreprises publiques, secteur privé... en 2016 le monde croule sous les dettes et vit sous la menace d'un fardeau de 200 000 milliards de dollars qui pourrait déstabiliser la stabilité du système économique et financier. Etat des lieux de cette situation compliquée et inquiétante. Sommaire. Un monde de dettes : analyse avec données chiffrées. Les bombes françaises : hôpitaux, Unédic, Sécurité sociale, collectivités locales... La spirale infernale du rail : la dette de la SNCF explose. Emissions obligataires : la ruée vers l'or. La Chine au pied du mur.

L'ancien ministre de l'Economie et des Finances de Jacques Chirac juge mortifère la divergence entre la France et l'Allemagne et s'alarme du non-respect des critères d'endettement et de déficit. C'est la survie de la monnaie unique, estime-t-il, qui est enjeu.

Pour le spécialiste des marchés financiers Marc Fiorentino, seule une restructuration générale des dettes souveraines permettrait de sortir de la crise.