Qu'est-ce qui nous rassemble et nous lie ? Comment l'école peut-elle participer au double mouvement de connaissance et de reconnaissance des formes d'altérité et de métissage constitutifs de notre société ? Le paysage de notre pays est désormais multiculturel. À quelles conditions cette donnée peut-elle être considérée comme constituante du curriculum scolaire, comme un élément participant de la "culture légitime" ? Et quels sont alors les obstacles à lever pour que cette diversité culturelle prenne place parmi les savoirs scolaires ? Sommaire. Avant-propos : une école de l'hospitalité.

On connaissait la stratégie de ces parents qui choisissent leur logement de façon à aiguiller leurs enfants vers les meilleurs établissements. Aux États-Unis, des municipalités renversent la logique. Soucieuses d’attirer les populations riches vers des centres-villes en général pauvres, elles rasent certaines écoles pour en construire d’autres, susceptibles de doper leur « offre scolaire ».

Pédagogues à la renommée internationale, Élise et Célestin Freinet ont produit quantité d’écrits théoriques. Mais ils ont surtout mis leurs idées en pratique, notamment en fondant l’école qu’ils ont ouverte en 1934 à Vence. Dans cet établissement sans véritable classe ni pupitres alignés face à un tableau, les sanctions sont votées en assemblée générale, et chacun doit travailler en autonomie.

Adapter la manière d’enseigner à chaque élève en fonction de ses difficultés et de ses spécificités semble frappé au coin du bon sens. Pourtant, l’individualisation pédagogique préconisée par le président Emmanuel Macron recèle bien des pièges. En son nom, on enjoint aux établissements de définir un projet destiné à séduire leur public. Au détriment d’une réflexion sur la transmission des savoirs. Sommaire. Derrière la vitrine de l'autonomie des établissements scolaires. Parcoursup, ou le nouveau nom de la sélection.

Baisse du niveau des élèves, crise de recrutement des enseignants, déclassement international, irruption du numérique et prise en compte du bien-être des jeunes imposent de penser l'école française autrement. Les nouvelles pratiques questionnant l'aménagement des espaces intérieurs et extérieurs mettent à mal l'éclatement des compétences entre l'Etat, chargé de la pédagogie, et les collectivités, responsables du bâti et du matériel.

En octobre 2021, le laboratoire EMA (École, mutations, apprentissages) de l'université de Cergy-Pontoise organisait avec de nombreux partenaires scientifiques, associatifs et institutionnels un colloque entièrement consacré à l'école primaire au XXIe siècle. Première en son genre, cette approche globale de l'école a mobilisé largement, à l'heure où la crise du recrutement, symptôme d'un malaise plus profond, la mine.

La stratégie nationale bas carbone enjoint d'accélérer la rénovation énergétique des bâtiments d'ici à 2035, en particulier le parc des bâtiments publics. La rénovation énergétique des bâtiments scolaires bénéficie au confort à la fois des écoliers, des agents administratifs et des enseignants. Et à la planète. Cinq groupes scolaires ont été rénovés et un nouveau construit qui répond aux normes E+C- et mutualise les usages afin de limiter la facture énergétique.

Les élèves y sont isolés, observés. Bâtis telles des forteresses, les établissements scolaires n'encouragent ni l'autonomie ni l'ouverture d'esprit, déplore le professeur Pascal Clerc.

L’occupation des territoires palestiniens est illégale et constitue une politique pouvant être qualifiée d’apartheid, a estimé la Cour internationale de justice (CIJ) à l’heure où Gaza, sa population et ses infrastructures, notamment éducatives, sont systématiquement détruites par l’intervention israélienne. Conscients d’être dans le collimateur de l’extrême droite, qui participe à la coalition gouvernementale, les citoyens arabes d’Israël, particulièrement marginalisés, font profil bas.

Il n’y aura pas de rentrée scolaire à Gaza. Déjà pris au piège d’une guerre qui semble sans fin, près de 650 000 enfants n’ont plus accès à l’école depuis presque onze mois. Une menace sérieuse pour leur avenir.

Alors que le virus semble revenir en force, Jean-Michel Blanquer affirme que tout est sous contrôle et promet une rentrée ''normale': Mais l'Education nationale a-t-elle vraiment tiré les leçons de la tempête des six derniers mois ? Sommaire. Le grand blues des profs. Pourquoi le privé s'en sort mieux.

Qui a eu cette idée folle d'inventer l'école ? Ce sacré Charlemagne ? Jules Ferry ? Si ces deux premiers de la classe récoltent souvent tous les lauriers de l'histoire, c'est par un chemin des écoliers long et tortueux que filles et garçons sont arrivés sur les bancs de l'école obligatoire et gratuite.