L'année 2017-2018 a été marquée par de nombreuses réformes (ou effets d'annonce) dans l'Education nationale. Dans le désordre : dispositif devoirs faits, rentrée en musique, interdiction des téléphones portables dans les établissements, réforme du bac et du lycée, dédoublement des classes de CP en REP+, aménagements des programmes des cycles 2 et 3, etc. Gageons que 2018-2019 ne sera pas en reste de ce rythme effréné et voyons ce que le ministre pourrait bien avoir dans sa besace.

C'est la grande mesure sociale du gouvernement. Il y a un an, le ministre Jean-Michel Blanquer dédoublait les classes de première année de primaire dans les quartiers en difficulté. Bilan.

Alors que l'école a vocation à être le lieu de l'épanouissement intellectuel et personnel, chaque année, près de 100 000 jeunes n'y trouvent pas leur compte et sortent du système non seulement sans diplôme, mais aussi cabossés par un décrochage précoce. Et si la réponse passait par un changement de posture ?

Après avoir consacré sa première année d'exercice à la vie des élèves, le ministre de l'Education veut pour sa deuxième rentrée, "changer la vie des professeurs" : mieux les accompagner, mieux les former, mieux les évaluer... Et les récompenser si leur établissement atteint ses objectifs. Une révolution ! Entretien.

Autorité et formation des enseignants, rythmes scolaires, moyens... Sans remettre fondamentalement en question la politique actuelle, l'ancien ministre de l'Education nationale appelle son successeur à faire preuve de plus d'audace.

Des émeutes à la dette, en passant par le climat, l'éducation et l'Ukraine, le président de la République répond aux critiques, livre sa vision de l'époque et révèle ce qu'il compte faire de son second mandat. Il dévoile aussi son "initiative politique" pour la rentrée. Entretien au long cours, au fort de Brégançon.

Faibles salaires, absence de moyens charge de travail... Les départs se multiplient.

Dans les collèges et lycées, l'interdiction de ces robes longues traditionnelles soulage.

Les facs françaises connaissent des situations alarmantes, sinon inédites : une administration au bord de la rupture, des reprises des cours reportées et des étudiants qui ne s’en sortent plus financièrement.

Comment réduire les inégalités, en particulier dans l'accès à l'éducation ? La question se pose dans de nombreux pays, y compris en France. Des politiques de discrimination positive qui ne disent pas toujours leur nom sont mises en place. Avec quelle efficacité ? Nous avons demandé aux experts.

Julien Grenet, chercheur en économie, a démissionné du Conseil supérieur de l'Éducation nationale en décembre dernier pour protester contre le « choc des savoirs ». Il revient sur certaines de ces mesures, après l'assouplissement des groupes de niveau annoncé début mars 2024.

Plongée dans un système scolaire désorganisé mais qui fonctionne encore, avec des enseignants démunis pour accueillir des enfants en souffrance et des familles déroutées.