Darmanin, Attal ou Le Maire rivalisent d'ingéniosité pour se démarquer avant le 14 juillet 2023. Au point de friser l'excès de zèle.

Emmanuel Macron paraît isolé, recroquevillé sur lui-même et sur son premier cercle. Un divorce d'avec la réalité ? A moins que la droite ne lui offre une voie de sortie, ou qu'il consente à partager (un peu) le pouvoir. Sommaire. Y-a-t-il encore un président ? Le reclus de la Lanterne. Arnaud Teyssier : "Il ne lui reste guère que la rhétorique". Gérard Larcher, le nouveau taulier.

Il n'y a pas eu de "convergence des luttes" ni de retour des "gilets jaunes". Mais ce serait une erreur pour le gouvernement de pousser un soupir de soulagement, car rien n'est terminé, estiment les médias internationaux. L'hiver 2022 sera dur en France pour de nombreux ménages. Face à l'inflation et à un sentiment d'injustice, la question de la juste répartition des richesses se pose avec une nouvelle urgence, et pourrait bien devenir explosive quand l'Élysée attaquera les prochaines réformes. Les analyses de la presse étrangère. Sommaire.

Xi Jinping a entamé en octobre 2022 son troisième mandat à la tête du Parti communiste chinois. C’est guidé par l’idéologie qu’il mène son pays d’une main de fer, explique l’ancien Premier ministre australien Kevin Rudd, président de l’Asia Society, à New York. Une grille de lecture que les Occidentaux feraient bien d’utiliser pour mieux comprendre les ressorts des décisions prises à la tête de l’État chinois. Et s’en prémunir.

Pour mettre enfin en oeuvre sa réforme des retraites face à une opinion publique toujours hostile, Emmanuel Macron envoie sa Première ministre au front. Une bonne idée, estime ce journaliste britannique.

Contesté à l'intérieur du pays mais aussi, désormais, à l'extérieur - après des déclarations sur Taïwan, à son retour de Chine, qui ont déclenché un tollé diplomatique -, Emmanuel Macron est devenu inaudible, selon la presse étrangère, et semble avoir totalement perdu la maitrise des événements. Politiquement, "le coût sera important" pour le président français, car malgré la promulgation de la réforme des retraites, le chapitre est loin d'être refermé. Décryptages. Sommaire. Un président plus isolé que jamais. "Petit caporal" ou "modèle à suivre" ?

La gestion par le gouvernement des différents mouvements de contestation fait naître des inquiétudes quant à un excès de pouvoir exercé par l'État, souligne ce quotidien conservateur américain.

Douze intellos et une question pas coton. Comment réparer la démocratie ? Vous avez quatre heures, ou plutôt deux, trois pages, a-t-on laissé comme consigne à Edgar Morin, Emmanuel Todd, Danièle Sallenave, Michel Onfray, Alexandre Jardin, Julia de Funès, Barbara Stiegler, Dominique Schnapper, Luc Rouban, Thierry Keller, Pierre Vermeren et Stéphane Rozès. Voici leurs réponses constructives, fantasques, incongrues, courageuses... Sommaire. Polycrise de civilisation, par Edgar Morin. La fureur... de débattre !, par Dominique Schnapper. Le pays dont le prince est un enfant, par Michel Onfray.

Le rapport du général de Gaulle aux électeurs et aux élections est complexe. Le Général considère la consultation des électeurs par référendum comme une manifestation supérieure de la démocratie. Mais il apprécie beaucoup moins les élections, soit parce qu’elles donnent trop de place aux partis politiques, soit parce qu’il accepte difficilement pour lui-même le statut de candidat et la compétition électorale.

En France, la démocratie politique a progressé aux dépens de la participation effective des individus. S’est progressivement imposé un modèle abstrait de citoyenneté dans lequel les détenteurs de la souveraineté ne la réalisent que de manière individuelle et silencieuse, en tirant le rideau de l’isoloir pour placer un bulletin dans une enveloppe. Les pratiques délibératives anciennes – états généraux, pétitions, assemblées primaires (électorales), etc. – ont disparu et, avec elles, une tradition participative modeste mais réelle. Sommaire. La démocratie participative au prisme de l’histoire.

L’histoire de la pratique référendaire en France est un peu celle d’un rendez-vous manqué avec un univers intellectuel et institutionnel républicain pourtant a priori favorable aux valeurs sous-jacentes à la démocratie référendaire que sont la souveraineté du peuple et la participation des citoyens à la recherche collective de l’intérêt général et du bien commun. A l’exception notable de la période gaulliste, rares sont les moments où référendum et république ont fait bon ménage.

La théorie de l’Etat, qui date en France de la IIIe République, a pour objet de caractériser juridiquement l’État afin que les rapports politiques trouvent leur résolution dans des rapports de droit. A priori anhistorique, elle supporte mal l’épreuve de l’histoire. La juridicité de l’État est en effet à peu près nulle avant sa réinvention par les universitaires. Depuis le Moyen Age, c’est le souverain incarné (le roi) ou la souveraineté désincarnée (la Couronne) qui sont les lieux d’imputation de la souveraineté et du droit.