Aller au contenu principal

Influence littéraire, artistique, etc.

Article

"Les Rencontres d'après-minuit", le premier long métrage de Yann Gonzalez, relevait d'un cinéma de chambre, au sens d'un cinéma rêvé dans une chambre d'adolescent. Le cinéaste évoluait dans ce lieu clos où on manipulait en songe les figures aimées du cinéma, du dessin animé ou du clip pour leur donner d'autres destins et d'autres désirs. "Un couteau dans le coeur" conserve ce romantisme mais rend invisibles les murs de la chambre.
Numéros de page :
pp.38-43

Article

Auteurs
A Rennes lors du festival Travelling 2018, un hommage était rendu au cinéaste autrichien Peter Kubelka , fondateur de la cinémathèque de Vienne en 1964 et cofondateur de l'Anthology Film Archives de New York en 1970. Sa masterclass débuta par une introduction à l'idée même de cinéma analogique et il lança les projections 16 et 35 en prenant soin de louer les talents du projectionniste en charge, comme dans une sorte de bénédiction.
Numéros de page :
pp.57-59

Article

Auteurs
Le 13 juin 2018, La Traverse ressort au cinéma les géniaux premiers films de Jean-Claude Guiguet, Marie-Claude Treilhou et Gérard Frot-Coutaz, produits par Diagonale. Sommaire. L'expérience Diagonale. Jouer et déjouer : entretien avec Marie-Claude Treilhou.
Numéros de page :
pp.84-57

Article

Auteurs
Né à New York en 1939, figure de l'underground américain des années 60, Peter Emanuel Goldman s'est retiré du cinéma à la fin de cette même décennie après deux films mythiques, "Echoes of Silence" (1965) et "Wheel of Ashes" (1968), et une crise personnelle. Entretien avec une étoile filante.
Numéros de page :
pp.90-95

Article

Auteurs
Film après film, Samuel Collardey creuse son sillon, tout en renouvelant et en enrichissant son approche. Après "L'Apprenti", "Comme un lion" et "Tempête", son quatrième long métrage le mène au Groenland. Avec "Une année polaire", il rejoint consciemment ou non le maître controversé de cette forme hybride qui puise la fiction dans le véridique : Robert Flaherty. Certes l'environnement sauvage a fasciné visuellement Collardey : les images sont sublimes.
Numéros de page :
pp.14-21

Article

Auteurs
Cinéaste mondialement apprécié, récompensé par un Oscar ("Z", 1969), une Palme d'or ("Missing", 1982), un Ours d'or à Berlin ("Music Box", 1989), un César ("Amen", 2002)... , à l'engagement politique - ou plutôt humaniste - qui l'a conduit à dénoncer aussi bien tout régime totalitaire, de droite ("Z") comme de gauche ("L'Aveu", 1970), que l'inhumanité de l'immigration ("Eden à l'Ouest", 2009) et le capitalisme sauvage ("Le Capital", 2012), Costa-Gavras vient de publier ses Mémoires, "Va où il est impossible d'aller" (Le Seuil, 2018).
Numéros de page :
pp.22-30

Article

Auteurs
Souvent, dans la destinée de Milos Forman, la fidélité a vaincu les infortunes historiques.
Numéros de page :
pp.72-73

Article

Le film commence comme une sorte de comédie de gendarmes, avec une sombre histoire mêlant voiture de sport, prostituée de parking, Johnny Depp et une gendarmette zélée. Et quand un gendarme rit dans la gendarmerie, tout débloque, du commandant au regard halluciné citant Machiavel à tour de bras à cette gendarmette dont on peine à cerner le degré de compétences. Sommaire. Coup de chaud. Un petit bout de France : Entretien avec Patricia Mazuy.
Numéros de page :
pp.82-85

Article

J'ai rencontré John Garfield lorsque je suis allé le voir, lui et son associé, le producteur Robert Roberts, pour leur raconter l'histoire de Sang et Or (Body and Soul). Un nouvel ami, Arnold Manoff, venait d'arriver comme employé à la Paramount, à quelques rues des studios Enterprise. Manoff avait tenté de tirer quelque chose de l'histoire de Barney Ross, mais en somme il n'arrivait à rien, et comme il m'avait trouvé en pleine hibernation à la Paramount, il suggéra que j'y aille pour voir ce à quoi je pouvais aboutir avec une espèce d'histoire de boxeur pour John Garfield.
Numéros de page :
pp.54-56

Article

Auteurs
Alors qu'Amir Naderi achève son vingt-deuxième film, Magic Lantern, avec Jacqueline Bisset, la présentation de la totalité de son travail au Centre Pompidou, du 5 avril au 17 juin 2018, donnait l'occasion de (re)découvrir ce cinéaste au talent singulier, conteur excessif et voyageur inlassable, figure emblématique encore méconnue en France de la modernité cinématographique iranienne.
Numéros de page :
pp.68-69

Article

Auteurs
Nous avions quitté Michel Ocelot en 2016 avec "Ivan Tsarévitch et la princesse changeante", un recueil de contes en silhouettes animées, genre où il excelle et qu'il avait choisi à ses débuts, parce que c'était le moyen le plus économique de pratiquer l'animation. Il y a douze ans, pour son troisième long métrage, "Azur et Asmar", il découvrait les richesses de la 3D numérique, technique aux possibilités multiples qui s'est généralisée, mais qu'il a su plier à ses seuls désirs d'esthète.
Numéros de page :
pp.6-12

Article

Auteurs
Son deuxième film comme metteur en scène, "L'Homme fidèle", confirme les promesses entrevues dans "Les Deux Amis" et nous offre l'occasion d'une conversation à bâtons rompus avec Louis Garrel. Le comédien revient sur ses influences, sa cinéphilie, l'expérience acquise avec son père, et quelques-uns des derniers rôles marquants d'une carrière déjà riche : cette année, il a prêté ses traits à Godard et Robespierre... en attendant Dreyfus. Sommaire. L'homme à la valise, critique du film par Louise Dumas.
Numéros de page :
pp.20-28