La crise qui sévit depuis près d'un an en Europe a mis en évidence les limites du modèle économique qui domine les pays développés depuis des décennies. Elle a la vertu de montrer que l'économie financière ne peut durablement rester déconnectée de l'économie réelle ; ainsi les exigences de rentabilité à deux chiffres imposées par de trop nombreux actionnaires à leur entreprise semblent avoir touché leurs limites.

Fin du monopole, concurrence de Suez-GDF ? Pierre Gadonneix, le PDG d'EDF, met le cap à l'étranger

Une action qui dégringole de 95% depuis son sommet, une perte de plus de 20 milliards d'euros sur dix-huit mois, et une dette qui frise les 70 milliards... Avec le départ de Michel Bon, l'opérateur n'a plus de PDG et pas encore de stratégie de sauvetage financier.

Après avoir révolutionné Internet, Xavier Niel, le trublion des télécoms, veut se lancer dans le téléphone mobile. Il est candidat à la quatrième licence que le gouvernement va mettre en vente. Et compte bien bousculer France Télécom, SFR et Bouygues, ses concurrents, furieux. Cap sur la baisse des prix

La déconfiture de General Motors menace la survie de ses filiales comme Opel ou Saab. Loin de pleurer, les autres constructeurs espèrent se partager leur marché pour survivre.

Jean-Charles Naouri, docteur en maths, féru de statistiques, a mis la consommation des Français en équation et a recruté des grosses têtes pour redresser Casino. De l'épicerie scientifique

Evoqués par Franklin Roosevelt en avril 1932, au début de la Grande Dépression, "les oubliés du bas de la pyramide", qui n'étaient alors que les victimes américaines de la grave crise économique des années 1930, font l'objet d'études plus approfondies depuis une dizaine d'années. Ce Bottom of the Pyramid (en anglais) concerne désormais plus largement les individus les plus pauvres de la planète, dont la définition statistique varie légèrement suivant les analyses retenues et les données utilisées, mais qui globalement ne gagnent guère plus de 5-10 dollars US par jour.

Au bord de la faillite en 2004, cette marque du Sud-Ouest a misé sur la pub, des recettes innovantes, et pris de vitesse les Labeyrie, les Montfort et autres producteurs...

Course à l'exclusivité, nettoyage des comptes, changement des hommes, éditorialisation des programmes : la chaîne à péage n'a plus rien à voir avec le prototype lancé en 1984 par André Rousselet, propulsé alors par un simple moteur à deux temps : foot et cinéma. Elle s'est aussi guérie de la folie des grandeurs des années Messier, qui avait failli la conduire à sa perte. La recette gagnante expliquant aujourd'hui qu'elle développe son audience, engrange les abonnés et séduise les publicitaires