Les électeurs américains ne reconnaissent pas la qualité du travail de l'administration démocrate, constate le chef économiste du fonds Carmignac.

Et si le ver était dans le fruit ? Dès ses débuts, la République américaine est secouée par les débats autour de la souveraineté des Etats au sein de l’Union et du maintien de l’esclavage dans une nation libre. Les années passant, le fossé se creuse. Sommaire. Une nation d’états pas toujours si unis. Andrew Jackson : les fractures de l’Union. A la croisée des chemins. De Washington à Lincoln, l’esclavage divise la nation. Lincoln : l’investiture de la déchirure.

Aucun pays ne dénombre autant de victimes du Covid-19 – près de cent mille le 21 mai – que les États-Unis. Et l’absence d’un filet de protection médical et social y provoque une crise sans précédent depuis un siècle. En année électorale, un tel tableau aurait pu provoquer un séisme politique. Pourtant, la réélection du président sortant n’est pas exclue. Et son rival n’ambitionne que le retour aux années Obama.

Le 20 janvier prochain, M. Joseph Biden deviendra président des Etats-Unis. Sa disposition semble être de procéder à une restauration à Washington, et de permettre, après quatre ans de chaos et de fureur, que se déroule une sorte de "troisième mandat" de M. Barack Obama. Mais même la réalisation d’un tel objectif, pourtant peu ambitieux, s’annonce difficile. Les passions et les émotions, souvent théâtralisées, dominent la scène politique. Les démocrates sont divisés sur leurs priorités et sur l’efficacité d’une stratégie électorale qui fait le pari d’une alliance des minorités.

En renvoyant dos à dos les suprémacistes et les manifestants anti-racistes après la tragédie de Charlottesville, Donald Trump a définitivement tombé le masque. Décryptage.

C'est la bible du conseiller stratégique de Donald Trump, Steve Bannon. Il ne prévoit rien de moins qu'un chaos imminent en Amérique suivi d'une révolution. Rencontre avec son auteur, Neil Howe.

Pour justifier leur défaite à la présidentielle de 2016, les démocrates américains ont avancé toutes sortes de raisons : l’iniquité du système électoral, les « fausses nouvelles », ou encore les Russes, accusés de collusion avec M. Donald Trump. Cette focalisation sur Moscou occulte les véritables causes de la déroute, notamment un programme économique entièrement tourné vers l’« innovation ». Présence d'un article intitulé "Boston ou la religion de l'innovation".

Combien de temps encore Donald Trump pourra-t-il tenir ? Depuis le "J'accuse" historique de l'ex-directeur du FBI James Comey devant le Sénat, c'est un chef d'Etat en perdition qui règne sur l'Amérique.