Sur le marché français des DPH (droguerie, parfumerie, hygiène), les marques sont de plus en plus nombreuses à proposer des solutions pour développer la vente en vrac dans les grandes surfaces, en 2022. Après la commercialisation des écorecharges, elles proposent désormais de nouvelles solutions comme les "refill stations" (stations de recharge où le client vient remplir son flacon du même produit dans la même quantité). Zoom sur les solutions déployées par certaines marques. Pas de chiffres.

Le marché de l'hygiène-beauté a progressé de seulement 1,4% entre 2020 et 2021, tous circuits confondus selon Kantar. Le budget consacré par les Français a ce poste de dépenses n'a jamais été aussi bas et le nombre de références en linéaires par magasin a baissé de 4,8% au dernier trimestre 2021. Toutefois, il existe des marchés et des circuits dynamiques. L'offre bio, écologique ou naturelle poursuit son développement. Le Made in France séduit également les consommateurs.

Depuis l'entrée en vigueur de la loi Egalim, encadrant les promotions sur l'agroalimentaire, la guerre des prix des enseignes s'est reportée sur les produits d'entretien et de l'hygiène-beauté. Un secteur déjà en recul en valeur et en volume et qui doit aussi faire face à des hausses de coûts inédites quant aux matières premières, au transport et à l'énergie, sans aucune possibilité pour les répercuter. La situation fait peser un risque sur la rentabilité, l'innovation et les emplois de la filière DPH (droguerie, parfumerie et hygiène). Explications et détails.

La marque-enseigne néerlandaise de cosmétiques et de parfums Rituals a ouvert son point de vente français le plus spacieux au sein du centre commercial Westfield Carré Sénart, en Seine-et-Marne en 2022. Arrivée en France sep ans auparavant, la marque est présente dans plus de 300 corners en enseignes de parfumerie, grands magasins et aéroports, et a aussi ouvert 80 boutiques en propre. En parallèle à l'ouverture de ce premier premium store, Rituals souhaite accélérer son développement en France, avec l'ouverture de 25 à 30 magasins en 2022. Pas de chiffres.

Sur le marché de l'hygiène-beauté morose en France en 2021, les cosmétiques solides se sont démarqués avec un CA de 85 millions d'euros, en hausse de 14% par rapport à 2019 (-8,2 par rapport à 2020) dans les circuits de la GMS, selon Iri. Le segment des shampoings solides, notamment, se développe rapidement, avec un engouement constaté depuis trois ans. Ces produits auraient été achetés par 3,9 millions de consommateurs en 2021. Sur l'ensemble du marché des produits d'hygiène-beauté solides, de grands marques, des PME et des ETI se positionnent désormais aux côtés des acteurs historiques.

Revlon, acteur américain du maquillage, de la coloration, des produits pour la peau et des parfums, continue sa stratégie de développement pour ses marques Revlon et Elizabeth Arden, en France en 2022. Pour cela, il privilégie les activations sur le point de vente, que ce soit au sein des grandes surfaces alimentaires, comme Carrefour notamment, ou des spécialistes tels que Marionnaud. Explications. Données chiffrées : CA 2021 de Revlon de 2,1 milliards de dollars.

Les marques de cosmétiques, nouvelles venues et historiques, se tournent de plus en plus vers l'écoconception dans le contexte de la tendance pour les produits naturels. Accompagnées de leurs fournisseurs, elles repensent l'origine de leurs ingrédients. Un nouveau modèle d'approvisionnement se développe : celui des matières premières upcyclées (matières premières considérées comme des déchets et auxquelles sont apportées de la valeur ajoutée). Les industriels se tournent alors vers les déchets agricoles et les coproduits de l'industrie agroalimentaire. Des détails, avec des exemples.

Confronté à une hausse des prix des ingrédients des formules, des matériaux d'emballages, de l'énergie et du transport, le géant français des cosmétiques L'Oréal (CA de 1,9 milliards d'euros en 2021) a présenté une hausse des tarifs de ses produits à l'ensemble des distributeurs en 2022. Toutefois, son évolution reste en deçà des hausses des coûts subies et les distributeurs semblent comprendre la complexité de la situation pour l'industriel. Des détails à travers les propos de Céline Brucker, directrice générale de la division grand public en France. Données chiffrées.

Malgré un contexte économique compliqué, de nombreux acteurs de la cosmétique, et pas que les start-up, réussissent à lever des fonds pour continuer de grandir. Zoom sur quelques opérations réalisées cette année. Données chiffrées.

Année après année, le poids de l'hygiène-beauté s'érode au sein des grandes surfaces alimentaires. L'encadrement des énormes promotions, depuis le 1er mars dernier, risque de bouleverser les comportements d'achat des Français. Marques et consommateurs risquent fort de s'observer à la loupe dans cette année atypique. Sommaire. L'hygiène-beauté manque d'éclat. Des innovations de moins en moins percutantes. Pharmacies et solderies se taillent la part du lion. La cosmétique toujours parmi les bons élèves à l'export. Des start-up très inspirées. Données chiffrées. Tableaux. Graphiques.

A la tête de la division grand public de L'Oréal, qui affiche une croissance record, Alexis Perakis-Valat se confie sur sa stratégie et les défis à relever.

Le leader de la parfumerie sélective développe de multiples solutions digitales pour suivre les évolutions des comportements d'achat des consommateurs. Sournia Hadjali, CDO de Sephora Europe et Moyen-Orient, détaille les derniers projets de l'enseigne. Données chiffrées.