Quand,en septembre 2018, le général mauritanien Hanena Ould Sidi en a pris le commandement, il a trouvé une Force conjointe du GS Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) mal en point. Son quartier général, installé dans la ville malienne de Sévaré, avait été détruit en juin dans un attentat. Les 423 millions d'euros promis par l'Union européenne, l'Arabie saoudite, les Emirats, les Etats-Unis et la France tardaient à arriver. Le nouveau patron a donc commencé par rendre ses unités opérationnelles et par persuader les bailleurs de débloquer les fonds au plus vite.

Depuis 2013, plusieurs milliers de soldats français combattent le terrorisme au Sahel. Mais les djihadistes continuent de gagner du terrain. La "Neue Zürcher Zeitung" et le "Financial Times" décortiquent la stratégie de Paris dans une région de moins en moins stable. Sommaire. Sahel. Pour la France, une guerre déjà perdue ? Au Niger, les Français à la manoeuvre.

Arrestation mystérieuse d'un expert onusien, rumeurs insistantes de trafic d'armes, jeu trouble des factions libyennes, infiltration d'agents étrangers... C'est un vrai polar qui est en train de se jouer dans la capitale, sur fond de paranoïa galopante. "JA" a mené l'enquête.

Son soutien logistique a permis la libération des otages au Bénin. Déployée au Mali depuis 2014, l’opération "Barkhane" lutte contre la progression des djihadistes au Sahel. Ses 4500 soldats français sont capables de s’adapter aux conditions les plus extrêmes, comme dans le nouveau camp de Gossi, dans le nord du pays. Chaleur suffocante, confort spartiate, ennemi invisible... Les militaires ne tiennent que grâce à l’esprit de corps et à la force de leur engagement. Même si certains s’interrogent sur l’utilité de leur mission.

Réunis en sommet à Ouagadougou, les chefs d'Etat de la région ont appelé à un sursaut et tenté d'unir leurs forces face à la menace jihadiste. Mais l'efficacité de la riposte demeure incertaine.

Au Sahel, alors que la menace djihadiste s’étend et s’accentue, les soldats français font désormais face à un vif sentiment de rejet de la part des populations.

G5 Sahel, crise libyenne, Boko Haram... Au pouvoir depuis près de trois décennies, le président tchadien ne lâche rien. Et n'hésite pas à pointer du doigt les promesses non tenues de la communauté internationale.

En dépit du sacrifice de ses soldats et des milliards engloutis dans la lutte contre le terrorisme islamiste, le pays d'Emmanuel Macron est de plus en plus critiqué par une partie de l'opinion. A qui la faute ? Pour compléter l'article, Yann Gwet, essayiste camerounais signe la tribune intitulé "Les nouveaux francophobes".

La mort de 13 soldats français au Mali illustre l'aggravation de la situation sécuritaire dans la région. Alors que la stratégie française semble dans l'impasse, Emmanuel Macron a demandé de nouvelles options.

Cet imam rigoriste est à l’origine des dernières démonstrations de force contre le pouvoir. Les ambitions présidentielles qu’on lui prête font craindre une déstabilisation du pays, en proie au terrorisme.

Sécheresse, fortes pluies, chaleur... Le Sahel est l’une des régions du monde les plus touchées par les affres du climat. Un phénomène qui appauvrit les populations et les pousse dans les bras des groupes djihadistes.

Entre 2008 et 2018, le photographe suisse Philippe Dudouit a sillonné les pistes de la zone sahélo-saharienne dans les pick-up de ceux qui s’affairent dans ces immensités. Un monde mouvant et peuplé, loin des clichés habituels sur le désert. Ses images, rassemblées dans le livre "The Dynamics of Dust", racontent, tel un révélateur des maux de notre époque, les trafics d’armes et de drogue, les groupes rebelles, la montée du djihadisme, la crise migratoire et la démission des Etats.