Mutation des sociétés de gestion d'actifs, en France, en 2012, mises à mal par la crise et les évolutions réglementaires. Complexité des marchés, démultiplication des classes d'actifs, mais aussi plus grande aversion au risque des clients qui veulent néanmoins conserver des rendements corrects... tels sont les facteurs du changement. En conséquence, l'asset management requière de nouveaux investissements. Les nouveaux maîtres-mots de la profession sont alors : mutualisation des coûts fixes, recherche de gains de productivité, concentration et internationalisation.

Rencontre, en mai 2013, avec Patricka Sayer, Président du directoire d'Eurazeo (société d'investissement française) et auteur des ″100 mots du capital-investissement″ qui s'exprime sur les difficultés à exercer le métier de capital-investisseur dans un contexte économico-politique hostile, en prenant l'exemple de son entreprise, en France. Des conditions difficiles qui proviennent en partie de la réticence des fonds souverains, des projets de taxation de la loi de finance, de l'absence de fonds de pension, etc.

Les start-up américaines redéfinissent la notion de détention capitalistique.

Contracture brutale des résultats des principales sociétés de software as a service (SaaS) ou cloud, technologie informatique émergente, observée sur les marchés financiers de Wall Street fin 2015. Recul des CA et des ventes, chute des cours : l'industrie du cloud subit le climat économique difficile (crise et incertitudes) et la mutualisation induite par le mode SaaS. Bon nombre d'entreprises du secteur en sont à un stade de développement précoce et restent très vulnérables à ces coups d'arrêts.

Focus, en avril 2016, sur le rôle des fonds d'investissement à travers le témoignage de François Véron à la tête de Newfund, fonds français, géré par la société Newfund Management. Le dirigeant détaille les compétences utiles pour gérer les fonds : les rouages du rapport entre entrepreneurs et investisseurs, les ressorts de la stratégie d'investissement, les profils des porteurs de projet, l'équilibre autour du partage et de la création de la valeur, l'analyse du risque.

Zoom sur les sources de financement des PME ou ETI, qui n'ont que peu recours au marché financier et à la Bourse pour se financer. En effet, celles-ci font largement appel aux banques, à plus de 85% quand bien même elles n'octroient qu'avec parcimonie les fonds nécessaires au développement de l'entreprise. Boudée par les entreprises modestes mais prometteuses, la Bourse est également désertée par les actionnaires particuliers. Pourtant, des entreprises en quête de financements et des investisseurs en quête d'entreprises où investir existent, paradoxalement, mais ne se rencontrent pas assez.

Illustration de la problématique des start-up du Net, en matière de croissance et de modèle économique, à travers l'exemple de Spotify, le service suédois de streaming musical. Ce dernier, après une phase d'expansion vertigineuse, avec deux milliards de dollars levés depuis son lancement en 2008, lui permettant d'ouvrir son site dans 65 pays, continue à ne générer que des pertes (pour 8,4 milliards d'euros) et doit encore trouver comment monétiser ses 30 millions d'abonnés.

Les analyses de Raphaël Pitoun, expert dans les investissements actions de long terme suite à une expérience professionnelle d'une vingtaine d'année.

Revue de détails des sources des dispositifs de financement accessibles aux créateurs d'entreprise qui se lancent en franchise, en France, la fourchette de l'investissement nécessaire étant comprise entre 20 000 et 2 millions d'euros. Si les banques restent une source prioritaire pour les porteurs de projet, les mécanismes alternatifs tels que le "crowdfunding" (financement participatif) ont le vent en poupe.

Le crédit bancaire reste la principale source de financement des entreprises belges alors que d'autres formes de prêt montent en puissance en Europe, confirme une étude du cabinet Deloitte