Après la sidération face à l'horreur de l'attaque du Hamas en Israël et devant l'angoisse des heures à venir, les interrogations sont nombreuses quant aux sources du mal et aux suites géopolitiques à craindre. Sommaire. La guerre de civilisation est-elle déclarée ? La politique de Netanyahou a-t-elle armée le Hamas ? Les Etats-Unis, pompier ou pyromane ? Et si les pays voisins étaient aussi fautifs ? L'opinion publique israélienne va-t-elle vouloir en découdre ? La solution à deux Etats est-elle enterrée ? Comment le Hamas a-t-il imposé sa barbarie ?

Après les attaques du Hamas en Israël, le soutien financier du Qatar à des organisations terroristes ou islamistes revient sur le devant de la scène. Depuis sa création, l'émirat s'est érigé en refuge pour mouvements et personnalités peu recommandables. Une posture associée à une stratégie régionale. L'analyse se conclut par les articles intitulés "Le Qatar, au centre du jeu diplomatique israélo-palestinien" et "Les Palestiniens, remords et alibi du monde islamique".

Otages français à Téhéran, menaces contre "Charlie Hebdo" et des opposants à Paris, l'Iran d'Ali Khamenei fait monter la pression. Sommaire. Pourquoi l'Iran cible la France. 50 ans de relations empoisonnées. Ali Khamenei, le "saint" aux mains rouges. Bienvenue au « club des dictateurs ».

Bombardés par la Turquie et lâchés par l'Occident, les Kurdes peuvent-ils contrer la résurgence de l'Etat islamique ? Sommaire. Le retour de Daech. Mazloum Abdi : « La France doit être le premier soutien politique des Kurdes de Syrie ». Adel Bakawan : « On peut redouter des attentats à Berlin, Londres ou Paris ».

Spécialiste de l'Afrique, l'auteur américain de « La Ruée vers l'Europe » (Grasset) analyse les raisons de la rancoeur nourrie par une partie de l'Afrique francophone envers la France.

En toute discrétion, la Russie tisse sa toile dans le petit pays des Balkans qui préside l'Union européenne.

Déchirées par une guerre fratricide, les tribus libyennes sont encouragées et armées par des pays voisins qui se livrent une guerre par procuration. Cynique, la communauté internationale ferme les yeux. Révélations.

Le conflit entre les Etats-Unis et l'Iran a franchi un nouveau palier. La situation est explosive et la communauté internationale s'alarme.

Intrusions au domicile, menaces anonymes ou procès... des actes d’intimidation se multiplient à l’encontre des chercheurs scientifiques étrangers, et font peser des soupçons sur l’extension de la politique de censure du régime chinois au-delà de ses frontières nationales. Au point que Human Rights Watch a trouvé nécessaire de publier en mars 2019 un code de conduite pour aider les chercheurs occidentaux à résister à la pression chinoise sur leur liberté de recherche.

La guerre froide a longtemps gelé tout processus démocratique en Afrique, y compris dans les pays où des Africains ont libéré leurs pays, les armes à la main. A la chute du mur de Berlin, le vent démocratique de l’Est a soufflé timidement et tardivement vers le Sud. Dans les années 1990, des conférences nationales souveraines ont semblé ébranler les palais d’autocrates souvent cooptés ou adoubés au pouvoir par les anciennes puissances coloniales. Un leurre.

L'objet de ce dossier d’"Esprit" est de faire entendre des voix d’Afrique en ce début du XXIe siècle : des voix qui évoquent les multiples rapports de l’Afrique à elle-même, à autrui, aux institutions et au monde. Le sujet est vaste, très vaste, et il ne pouvait naturellement être question de faire un inventaire exhaustif, ni de généralisation hâtive.

En décembre 1949, un procès se tient à Khabarovsk, dans l’Extrême-Orient soviétique, pour juger les responsables du programme bactériologique japonais. Dans l’Etat fantoche du Mandchoukouo, les militaires japonais ont construit à partir de 1932 un réseau d’établissements scientifiques où, en vue de développer des armes bactériologiques, des expériences médicales sont réalisées sur des humains. Le procès de Khabarovsk entend soulever des questions éludées par le Tribunal militaire de Tokyo, mis en place en 1946.