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Tournages -- Récits personnels

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A 54 ans, Matt Dillon n'en attendait pas tant : être choisi par Lars Von Trier pour incarner le tueur en série de "The house that Jack built", en salle le 17 octobre 2018. Car l'adolescent découvert par Francis Ford Coppola et promis au plus bel avenir hollywoodien n'a pas fait la carrière prédite. Cette trajectoire, faite de longs moments d'absence ponctués d'apparitions inoubliables, l'Américain a fini par en prendre son parti.
Numéros de page :
pp.97-105

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Depuis une dizaine d'années, la trajectoire de Ryan Gosling l'a propulsé des sommets du cinéma indépendant aux cimes du box-office. Damien Chazelle, qui l'avait déjà mis en orbite dans "La La Land", le reprend à son bord pour l'emmener sur la Lune avec "First Man", où l'acteur interprète l'astronaute Neil Armstrong. Entretien tout sauf lunatique.
Numéros de page :
pp.38-41

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Le showrunner de "Mad Men" Matthew Weiner revient avec une série hyper ambitieuse. "The Romanoffs" se penche sur le destin contemporain des héritiers de la famille régnante russe, chassée du pouvoir par la révolution bolchévique. Un projet complexe pour un homme qui ne l'est pas moins.
Numéros de page :
pp.50-53

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Dans les caisses d'un brocanteur cinéphile, Agnès Varda fouille parmi des fiches de films. Certains ont été réalisés par Jacques Demy. Il y a aussi "Documenteur", qu'elle a tourné trente-six ans plus tôt. Cette scène des "Plages d'Agnès" (2008) résume le constat que fait Agnès Varda sur le cinéma en général, et le sien en particulier : les films du passé, qu'on a faits ou aimés, se transforment toujours. En DVD, en fiches techniques pour collectionneurs. Ou en souvenirs : depuis plus de dix ans, la cinéaste chine dans sa propre mémoire pour faire de ses souvenirs un édifice.
Numéros de page :
pp.6-16, 18-22

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"Les Rencontres d'après-minuit", le premier long métrage de Yann Gonzalez, relevait d'un cinéma de chambre, au sens d'un cinéma rêvé dans une chambre d'adolescent. Le cinéaste évoluait dans ce lieu clos où on manipulait en songe les figures aimées du cinéma, du dessin animé ou du clip pour leur donner d'autres destins et d'autres désirs. "Un couteau dans le coeur" conserve ce romantisme mais rend invisibles les murs de la chambre.
Numéros de page :
pp.38-43

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"Le football n'est pas qu'une question de vie ou de mort. C'est quelque chose de bien plus important que cela." Le célèbre et controversé aphorisme de Bill Shankly, mythique entraîneur de Liverpool dans les années 60, vient trouver dans "Football infini" une résonance inattendue. Le filin de Corneliu Porumboiu n'invoque pourtant ni génie du ballon rond, ni match de légende, ni schémas tactiques innovants, ni intuitions payantes de coaching, ni lecture sociétale ou géopolitique du sport. "Football infini" se débarrasse de la mythologie du foot pour écrire sa propre fable documentaire.
Numéros de page :
pp.46-50

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A Rennes lors du festival Travelling 2018, un hommage était rendu au cinéaste autrichien Peter Kubelka , fondateur de la cinémathèque de Vienne en 1964 et cofondateur de l'Anthology Film Archives de New York en 1970. Sa masterclass débuta par une introduction à l'idée même de cinéma analogique et il lança les projections 16 et 35 en prenant soin de louer les talents du projectionniste en charge, comme dans une sorte de bénédiction.
Numéros de page :
pp.57-59

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Le 13 juin 2018, La Traverse ressort au cinéma les géniaux premiers films de Jean-Claude Guiguet, Marie-Claude Treilhou et Gérard Frot-Coutaz, produits par Diagonale. Sommaire. L'expérience Diagonale. Jouer et déjouer : entretien avec Marie-Claude Treilhou.
Numéros de page :
pp.84-57

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Le travail a toujours eu sa place dans les films de Stéphane Brizé, même dans les oeuvres les plus intimistes de ses débuts, quand "Le Bleu des villes", "Je ne suis pas là pour être aimé", "Entre adultes" et "Mademoiselle Chambon" interrogeaient la solitude des rêves existentiels, les relations de couple et celles, tortueuses, entre enfants et parents tout au long de la vie. En assumant un intérêt grandissant pour les sujets de société, Quelques heures de printemps marquait un tournant.
Numéros de page :
pp.6-12

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Film après film, Samuel Collardey creuse son sillon, tout en renouvelant et en enrichissant son approche. Après "L'Apprenti", "Comme un lion" et "Tempête", son quatrième long métrage le mène au Groenland. Avec "Une année polaire", il rejoint consciemment ou non le maître controversé de cette forme hybride qui puise la fiction dans le véridique : Robert Flaherty. Certes l'environnement sauvage a fasciné visuellement Collardey : les images sont sublimes.
Numéros de page :
pp.14-21

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Cinéaste mondialement apprécié, récompensé par un Oscar ("Z", 1969), une Palme d'or ("Missing", 1982), un Ours d'or à Berlin ("Music Box", 1989), un César ("Amen", 2002)... , à l'engagement politique - ou plutôt humaniste - qui l'a conduit à dénoncer aussi bien tout régime totalitaire, de droite ("Z") comme de gauche ("L'Aveu", 1970), que l'inhumanité de l'immigration ("Eden à l'Ouest", 2009) et le capitalisme sauvage ("Le Capital", 2012), Costa-Gavras vient de publier ses Mémoires, "Va où il est impossible d'aller" (Le Seuil, 2018).
Numéros de page :
pp.22-30

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Films cousins, "Contes de juillet" et "L'Ile au trésor" ont en commun d'investir l'été comme le terrain lumineux et orageux d'un désir de liens, d'amitié, d'amour ou de convivialité, et, pour partie, un lieu populaire comme il est rare d'en voir dans le cinéma français : l'île de loisirs de Cergy, où se croisent chaque été, autour des étangs, sur la plage aménagée, dans les zones arborées, une foule d'estivants de tous les âges.
Numéros de page :
pp.74-78, 80