Le pianiste turc est un monument incontournable, volontiers indomptable, dont l'indépendance d'esprit suscite l'admiration autant que la critique. Son caractère fougueux n'a d'égal que son engagement contre l'obscurantisme et pour la fusion des cultures. Notre rédaction est partie rencontrer la star chez elle, à Istanbul.

L'île coupée en deux depuis quarante-cinq ans détiendrait la moitié des 3500 milliards de mètres cubes de gaz naturel enfouis en Méditerranée orientale. Cette source d'énergie suscite la convoitise de l'envahissant voisin ottoman, qui a d'ores et déjà dépêché dans les eaux chypriotes ses navires de forage, escortés de bâtiments militaires.

La série émiratie "Mamalek An-Nar", sur la conquête ottomane de l’Egypte, sème la discorde entre l’Egypte et la Turquie. Les polémiques suscitées sont révélatrices des fractures géopolitiques qui divisent le Moyen-Orient.

Des centaines de milliers d’Arabes vivent aujourd’hui dans la métropole turque cosmopolite. Ils changent quelque peu le tissu social de la ville, mais celle-ci transforme aussi leurs mentalités.

Que ce soit au Caire ou à Ankara, la réaction n’est pas la bonne vis-à-vis de la pandémie de Covid-19... Et lorsque des peuples perdent confiance en leurs dirigeants pour affronter un grave danger, l’explosion sociale n’est jamais loin, estime "Foreign Policy".

Pour cacher ses échecs économiques et sociaux, Ankara a de plus en plus recours à la glorification d’un passé ottoman mythique, accompagnée d’un ton martial destiné à ses voisins, analyse ce quotidien israélien.

Du point de vue des leaders mondiaux, l’Azerbaïdjan et l’Arménie ne sont pas les seuls acteurs de ce conflit armé. Washington, Moscou et l’UE voient cet affrontement dans le Caucase du Sud à travers le prisme du “facteur turc”.

Le président turc vole de conflit en conflit. Après les Kurdes, la Libye. Sa décision d'y envoyer des troupes contre le maréchal Haftar confirme l'ambition belliqueuse néo-ottomane.

Plus de 3 000 rebelles syriens ont été recrutés par le raïs turc pour servir ses desseins politiques en Libye. Enquête.

Depuis des années, les Turcs s'emploient à resserrer leurs tiens avec Alger, Tunis et Rabat. Une stratégie d'autant plus cruciale que le pays de Recep Tayyip Erdogan est désormais engagé sur plusieurs fronts.

Emprisonnée en Turquie, puis libérée, Asli Erdogan disait ne plus pouvoir écrire. Mais elle revient avec "Requiem pour une ville perdue" et transfigure le désespoir et la solitude en raison d'être, d'écrire.

Le président turc instrumentalise la religion à des fins électoralistes. Un pari risqué.