Sur le marché français des glaces et sorbets, des petites entreprises se font une place aux côtés des géants du secteur en 2022. Elles se distinguent par leurs produits, voire un modèle économique innovant : Glaces de Lyon revisite la tradition ; Poptails by Lapp a le sens de la fête ; Little Moons (Royaume-Uni), leader européen des mochis ; la Mémère (Compagnie laitière des glaces paysannes) produit en circuit ultracourt ; le Mochi glacé de Tiliz, en mode séduction. Données chiffrées : le marché des glaces a baissé de 4,2% en 2021 à 1,29 milliard d'euros, et de 6,5% en volume.

Le secteur français de la charcuterie continue de susciter les investissements en France. En 2021, le taux d'investissement (c'est-à-dire la part de l'investissement par rapport à la valeur ajoutée de l'entreprise) des entreprises de charcuterie était de 21,4%, contre 16,9% pour les entreprises de la viande et de 19,2% pour les entreprises de l'industrie agroalimentaire. Les charcutiers sont nombreux à investir dans leur outil industriel, le plus souvent à la faveur d'un changement d'actionnariat.

L'année 2021 aura été une très bonne année pour la plupart des secteurs non-alimentaires en France, à l'exception du textile. Mais l'année 2022 pourrait être marquée par un ralentissement pour de nombreux marchés, en raison de la crise en Ukraine et de tensions autour des prix et du pouvoir d'achat. Sommaire. Le bricolage (CA 2021 de 34 milliards d'euros, + 10,2%) et le jardinage (CA 2021 de 9 mds EUR, + 14%) au top. La high-tech (CA des biens techniques de 29,6 mds EUR, + 3,3%) conserve sa dynamique. L'ameublement (CA de 14,55 mds EUR, + 14,3%) opère un rebond spectaculaire.

Le marché français des produits d'entretien du linge, mis a mal pendant la pandémie, a repris des couleurs fin 2021 et début 2022. Il affichait une croissance de 4% avec un CA de 2,21 milliards d'euros en cumul annuel mobile au 3 avril 2022. Les tendances sont aux lessives concentrées et les capsules, tandis que les lessives liquides classiques apparaissent comme des solutions moins modernes et moins pratiques. Autres valeurs sûres : l'écologie, segment sur lequel les grands lessiviers viennent prendre place aux côtés des marques historiques.

Avec des ventes en valeur de 397,7 millions d'euros et en volume de 380,1 millions de litres en cumul annuel mobile à mars 2022, le marché français des boissons au thé (BAT) est reparti à la hausse (+3,5% en valeur et +2,1% en volume par rapport au CAM à mars 2021). Les industriels souhaitent poursuivre le développement du marché en recrutant de nouveaux consommateurs et en diversifiant l'offre, sans toutefois s'enfermer dans des niches. Explications et détails. Données chiffrées.

44,3% des Français se disaient très attentifs à ce qu'ils achètent en hygiène-beauté en 2021, selon un sondage Kantar, obligeant ainsi les marques présentes sur ce marché a poursuivre leurs efforts pour "nettoyer" leurs formules. Ces entreprises se montrent transparentes, en affichant la composition de leurs produits et développent des alternatives naturelles et durables. Explications et détails, avec des exemples.

En 2022, le marché français du maquillage en GMS affiche des signes de reprise, avec une hausse de 7,1% en valeur à 337,3 millions d'euros et de 5,2% en volume à 41,3 millions d'unités, en cumul annuel mobile au 3 avril 2022 d'après Iri. Cette hausse apporte de l'optimisme aux différents acteurs, après des baisses d'environ 5% par an avant la pandémie, et un recul de 17,6% en 2020. L'arrêt du port du masque et le retour des interactions sociales donnent envie aux consommateurs de se remaquiller. Dans ce contexte positif, les marques développent des gammes écologiques, naturelles et bio.

Après les bons chiffres de 2020, le marché français des produits salés apéritifs s'est encore montré dynamique en 2021, avec un CA à 2,4 milliards d'euros, en hausse de 1,2%, en cumul annuel mobile à fin février 2022 (source : Iri, tous circuits). Le recentrage sur la consommation à domicile et la généralisation du télétravail, avec plus d'occasions apéritives et de snacking, lui sont favorables. La tendance est aux recettes plus saines. Les marques cherchent aussi à augmenter la fréquence de consommation en valorisant l'esprit festif. Des précisions. Données chiffrées.

Après plusieurs années de hausse continue, marquée par des croissances à deux chiffres sur l'ensemble des canaux de distribution, le marché français du bio est à la peine depuis 2019, avec une baisse des paniers moyens et des fréquences d'achat. A l'occasion de la journée bio de LSA, organisée en avril 2022, industriels, distributeurs généralistes et spécialistes du bio ont échangé afin de dégager des pistes pour relancer ce marché. Décryptage. Sommaire. Pourquoi le bio va mal.

En 2021, l’envie de prendre le large après des mois d’isolement a provoqué une forte demande de la part des plaisanciers, qui s’est soldée par des problèmes d’approvisionnement et donc une baisse des offres de vente. Devant des délais de livraison rallongés, les acheteurs se sont reportés sur le marché de l’occasion, voire de la location. Mais avec la guerre en Ukraine et la flambée des prix du carburant, il n’est pas certain que cette dynamique se poursuive.

Dominant le golfe de Saint-Tropez, dans le Var, avec son bâtiment restauré en 2014, l’entreprise continue d’élaborer des tapis d’excellence, graphiques et colorés, grâce à un savoir-faire unique qui a fait sa renommée depuis 1924.

369 000 litres de whisky made in France se sont vendus dans les GMS de l'Hexagone en 2021. Une goutte d'eau au sein des 99,4 millions de litres distribués, mais une goutte d'eau qui grossit puisqu'elle a cru de 29,9 % en valeur (à 14 millions d'euros) et 25 % en volume cette dernière année. Le nombre de distilleries nationales augmente lui aussi et frôle désormais la centaine. Malgré ce bel essor, le whisky made in France reste confronté à une concurrence sévère, entre les boissons américaines, écossaises, irlandaises ou japonaises.