Les nouvelles technologies bouleversent inéluctablement l'organisation managériale des grands groupes. A leur plus grand profit

L'externalisation des forces de vente, un substitut ou un supplétif qui a le vent en poupe

Quelle que soit la conjoncture, l'optimisation de la supply-chain est une donnée clef pour les entreprises. Au programme, réduction des coûts, augmentation de la productivité et qualité de service optimale aux clients. Plusieurs technologies émergent justement pour améliorer la flexibilité de la chaîne.

L'entreprise et ses dirigeants se doivent d'être de plus en plus transversaux. La concurrence croissante, ainsi que les constantes redistributions des cartes provoquées par les nouvelles technologies obligent à toujours plus de réactivité et d'adaptation dans l'entreprise. A fortiori dans les comités de direction. Le besoin de profils divers, de mobilité et de décloisonnement entre les fonctions ne s'est jamais autant fait sentir. Pourtant, il subsiste certains freins dans l'Hexagone, dus en partie à la manière traditionnelles avec laquelle les élites sont constituées.

D'un centre de coûts à un centre de profits ?

Le point, fin octobre 2010, sur la nécessité pour les PME et PMI françaises, qui n'ont recours qu'à la croissance interne ou externe pour se développer à l'international, de se tourner vers les partenariats et les alliances stratégiques. Une stratégie qui peut leur permettre d'atteindre une taille critique et de répondre aux incertitudes liées au décloisonnement des activités qui multiplie le nombre de concurrents sur un marché. L'alliance permet également un partage d'expérience et représente une source d'innovation non négligeable.

Décryptage, en octobre 2010, des caractéristiques du poste de directeur sécurité, devenu indispensable dans les grandes entreprises françaises, et dont l'objectif est de limiter les atteintes aux personnes, aux biens et aux équipements. Un poste qui devient indispensable face à la multiplication des malveillances contre l'entreprise et à l'évolution des données juridiques. Sa fonction principale reste la sécurisation des salariés expatriés. Malgré la présence d'anciens militaires aux postes de directeur sécurité, beaucoup ont reçu des formations beaucoup plus académiques et traditionnelles.

Le point, en février 2011, alors que le management collaboratif se répand dans les entreprises française comme ″le″ modèle de gestion d'équipe, sur la nécessité de refondre complètement les structures de l'organisation dans l'entreprise, passant du pyramidal à l'horizontal afin d'optimiser cette technique. Reposant sur l'implication de tous à chaque niveau de l'élaboration d'un projet, cette méthode de management, nécessite donc une solide formation des managers et des salariés avant de porter ses fruits.

Le point, en avril 2011, sur le fantasme que représente la start-up, agile, innovante, audacieuse et réactive, dans l'imaginaire des grandes entreprises, qui rêvent de reproduire ses spécificités dans l'espoir de gagner en créativité et en implication en France. Une tendance normale alors que dans l'imagerie corporate, le premier modèle, celui de la petite boîte née dans un garage et qui finit cotée en Bourse est à copier et le second, celui de la grosse entreprise pétrie de règles et de process, à fuir.

Lumière, en juin 2011, sur la sensibilisation des entreprises françaises au recyclage des papiers issus de leurs bureaux, alors que le taux est aujourd'hui encore relativement faible (20% seulement de ces papiers étant correctement triés et recyclés selon l'Ademe, soit 200 000 tonnes collectées en 2009).

Décryptage, en mai 2011, des règles de bon sens pour réussir une opération de fusion-acquisition entre deux entreprises françaises, dans la mesure où la réussite d'une fusion-acquisition se joue tout autant en aval qu'en amont. Il est donc important, non seulement, une fois l'acquisition effectuée, de mettre en place un véritable projet d'intégration, mais également de veiller à la qualité de son exécution et à la priorité accordée au facteur humain. L'objectif : concrétiser les fameuses synergies de charges, de savoir-faire et de revenus, sur lesquelles reposent la plupart des opérations.

Décryptage, en juin 2011, du recours croissant à l'externalisation en matière d'accueil en entreprise, en France. Si l'externalisation se généralise, c'est avant tout pour garantir un accueil de qualité, fidèle à l'identité de l'entreprise. Les prestataires se chargent d'assurer la continuité du service, la rapidité du traitement de l'accueil, le suivi et l'optimisation des tâches. Au client de définir avec précision un cahier des charges, de s'investir dans la formation des personnels, mais surtout de définir sa politique d'intégration de ces hôtes ou hôtesses.