Franz Kafka mourut d'une tuberculose des poumons et du larynx le 3 juin 1924, un mois avant son quarante et unième anniversaire. Cent ans après sa mort, il demeure l'écrivain dont l'oeuvre continue de susciter une révérence que l'on ne réserve qu'aux plus grands, notamment en France où, sous l'impulsion de son découvreur Alexandre Vialatte, ses livres ont commencé d'être traduits, "Le Procès" en 1933, puis "Le Château" en 1938, et "La Métamorphose".

Notre époque serait bien plus pauvre sans le pouvoir mordant qu'a Peter Sloterdijk d'intervenir depuis près de quarante ans dans les débats sociétaux et politiques. Il est même le penseur contemporain le plus célèbre dans le climat actuel de la philosophie avec plus de quarante livres. Parmi eux, ses deux derniers titres, "Après nous le déluge" et "Réflexes primitifs", parus aux éditions Payot dans d'excellentes traductions d'Olivier Mannoni.

Le marxisme est un pan essentiel de l'histoire de la pensée comme de l'histoire politique, économique, sociale et culturelle de sorte que sa connaissance est incontournable. Et de mériter une attention toute spéciale en Allemagne, où il a été surdéterminé pendant quarante ans par la partition de 1949 et l'existence de la République démocratique (RDA).

A un moment où l'implication de Martin Heidegger dans le nazisme fait de nouveau l'objet de débats particulièrement vifs suite à la divulgation de ces désormais fameux "Cahiers noirs", rappelons qu'en 1953 Jürgen Habermas faisait sa première entrée sur la scène publique en publiant à 24 ans un retentissant article dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung sous le titre «Penser avec Heidegger contre Heidegger ?».

"La vérité sur les "Cahiers noirs"", l'ouvrage de Friedrich-Wilhelm von Hermann et Francesco Alfieri permet de faire une lumière complète, objective et argumentée de la relation du philosophe Martin Heiddegger avec le nazisme. Le traducteur et essayiste Eryck de Rubercy apporte son analyse.

Le 19 septembre 1914, un mois après le début des hostilités, l'artillerie allemande bombardait la cathédrale de Reims, lieu historique du sacre des rois de France, là même où fut baptisé le premier d'entre eux, Clovis. Le vénérable monument où se déclare un incendie est sérieusement endommagé. L'émotion est considérable. Dès le lendemain la presse se déchaîne tandis que le gouvernement français émet une protestation dénonçant un « acte révoltant de vandalisme ». De quoi aussi convaincre les pays neutres de la justesse de la cause française à l'encontre des Allemands.

La flamme olympique est apparue pour la première fois en 1928, lors des Jeux d'été d'Amsterdam. L'inventeur des olympiades modernes, le baron Pierre de Coubertin, malade, ne pouvant s'y rendre, avait déclaré aux organisateurs néerlandais : "Continuez de faire vivre la flamme olympique." Ces derniers ont pensé qu'il fallait allumer une flamme dans une vasque installée dans le stade où se déroulaient les épreuves.