Dans un secteur en plein boom dominé par les entreprises étrangères, les capitaines d'industrie du pays amorcent une percée en s'appuyant sur les usines Renault et Peugeot.

A Camaçari, dans le Nord-Est, le constructeur automobile américain a annoncé brutalement qu’il cessait toute activité, entraînant la destruction de dizaines de milliers d’emplois directs et indirects.

Les constructeurs relèvent leurs manches et s'unissent aux spécialistes du matériel médical pour pallier le manque de machines en réanimation.

"Les entreprises vivent et meurent : c’est la vie." C’est ainsi, en substance, qu’un président français justifia la fermeture d’une usine Renault à Vilvorde, en Belgique, en 1997. En 2019, c’est le tour de Ford à Blanquefort, près de Bordeaux. Mais l’apathie des pouvoirs publics se heurte à une résistance ouvrière dont témoigne ici Philippe Poutou, délégué syndical de l’usine. En juillet, la justice devrait trancher.

Les Français Julien Lombrail et Loïc Le Gaillard, de la Carpenters Workshop Gallery, spécialisée dans le design, ont déniché un nouveau lieu à la (dé) mesure de leurs ambitions : une ancienne usine automobile, qu’ils ont transformée en espace spectaculaire, ouvert au grand public.

C'est la nouvelle ZAD vers laquelle accourent des dizaines d'activistes européens. Installés dans une forêt de pins à 30 kilomètres de Berlin, des militants écologistes défient depuis plusieurs semaines la seule usine européenne de Tesla, tout en s'essayant à inventer un autre modèle de société. On a passé plusieurs jours avec eux, perchés dans les arbres et cagoule sur la tête.

En face de la cabane de Louis Renault, le bâtiment X a été, des années 1930 aux années 1970, la tour de contrôle du groupe.

Usine symbolisant la modernité de la France d’après-guerre, le site des Yvelines cesse la production de véhicules le 30 mars 2024 après soixante-douze ans d’activité.