Zoom, en octobre 2010, sur le portage salarial, une formule à mi-chemin entre le travail salarié et l'activité indépendante qui est pratiquée depuis une vingtaine d'années en France mais qui a fait son entrée officielle dans le code du travail avec la loi de modernisation de l'économie (LME) datant de 2008. Points abordés : la formule se démocratise ; la clarification juridique ne va pas sans mal ; l'auto-entrepreneuriat, moins concurrent qu'il n'y paraît ; un sas vers la création d'entreprise. Encadré : l'intérim et le portage, tentative de récupération.

Réflexion, en décembre 2010, sur le développement du coaching auprès des chefs d'entreprises françaises, une pratique encore opaque et peu avouée. Le marché du coaching est pourtant estimé à un milliard d'euros, et est occupé par une cinquantaine d'organismes de formation qui forment chaque année un millier de coachs. Le coaching doit aider les chefs d'entreprises à faire évoluer leur vision, leurs façons de faire, et à gérer un stress de plus en plus important.

Lumière sur les avantages du choix de la franchise en matière de création d'entreprise en France, en 2011, avec précisions sur les écueils. Les atouts de la franchise : le bénéfice d'un concept clé en main, d'une formation pour appliquer un savoir-faire éprouvé et l'encadrement d'un réseau. Un concept rassurant qui nécessite cependant un profil marqué par le goût du risque et la polyvalence ainsi qu'une analyse sérieuse des différents franchiseurs et secteurs d'activité.

Le point, en octobre 2011, sur le profil et les compétences du manager de transition, un poste nouveau dans le monde de l'emploi en France. Les directeurs des ressources humaines (DRH) commencent seulement à le prendre en compte dans leurs plans, pour pallier des situations délicates. Mais parfois l'intérim cadre, le consulting, le recrutement, voire les ressources internes, peuvent tout aussi bien faire l'affaire. L'éventail des choix est large. Des conseils aux employeurs pour choisir la bonne option, avec commentaires de professionnels.

Décryptage, en octobre 2011, des atouts de la couveuse d'entreprise, outil de développement économique local par excellence, qui a pour mission de permettre aux entrepreneurs en herbe de se tester sans risque, grâce à un ″hébergement juridique″ de quelques mois et un accompagnement renforcé. Les couveuses sont moins spécialisées que les incubateurs mais elles misent sur la sécurité des prestations sociales et la crédibilité conférée au projet soutenu. Elles peuvent être un outil de reconversion ou d'insertion. Des détails au travers de retours d'expérience de professionnels français.

Retour d'expérience, en mai 2012, de Guilhem Bertholet, ancien dirigeant de l'incubateur d'HEC, qui donne sa définition d'un serial-entrepreneur et analyse les nouveaux modèles de start-up (entreprise innovante) en France et leurs méthodes d'incubation. Il revient aussi sur ses bonnes pratiques à la tête d'un incubateur et sur son expérience à la tête de sa propre entreprise.

Le point sur la difficile étape de la recherche d'acquéreurs potentiels, hors du cadre familial, pour la reprise d'une PME. Une opération qui concerne des milliers d'entreprises chaque année et qui nécessite une préparation de 18 mois minimum, à trois ans dans l'idéal. Mais l'affaire n'est pas seulement une question de moyens, et revêt une grande charge émotionnelle pour le cédant. Des précisions sur les différentes étapes de la préparation ainsi que sur les acteurs pouvant accompagner le dirigeant dans sa démarche (cabinets spécialisés, pouvoirs publics, etc.).

Recours croissant des dirigeants français, en quête de soutien, à une aide extérieure de l'entreprise : celle des coachs, ces experts en accompagnement longtemps déconsidérés en France. Les leaders de grands groupes ou de PME étant soucieux de toujours afficher une capacité de gestion autonome, l'option est encore bien souvent controversée. Pourtant, selon les professionnels du secteur, plusieurs grands comptes internationaux ont adopté cette démarche afin de dominer la pression intense qui peut parfois peser sur leur activité.

Eclairage sur le phénomène des ″copycats″ qui consiste en la création d'une entreprise reproduisant le modèle économique d'une entreprise étrangère active sur le web (commerce électronique, réseau social, etc.). Une stratégie qui bénéficie d'un contexte favorable du fait de la baisse du coût de la technologie et de l'évangélisation qu'ils permettent.

Le point de vue sur le monde d'un grand patron.

L'économiste du Bangladesh Prix Nobel de la paix 2006, célèbre pour avoir lancé le mouvement du micro-crédit, et promu l'entreprise sociale, a déjà mangé quand il arrive pour déjeuner avec le ″FT″...

Fini les mouvements rebelles, les jeunes d'aujourd'hui se veulent gentils, écolos. Ce sont d'abord des auto-entrepreneurs, explique l'essayiste américain William Deresiewicz. Et leurs aînés leur emboîtent le pas.