Contemporain de Bellocchio qui émerge aussi dans les riches années 1960, Richard Lester, auquel la Cinémathèque française consacre une rétrospective, remporta même une Palme d'or au mitan de la décennie avec "Le Knack... et comment l'avoir".

Jusqu'à quel point le nom Hollywood résonne-t-il encore dans le cinéma contemporain ? Jamais son sens, sa valeur, son poids, en termes économiques, esthétiques et culturels ne semblent avoir été si dévalués, malgré les multiples crises qu'il a déjà traversées. C'est que la crise actuelle est sans doute plus fondamentale : avec Hollywood, ce serait une certaine idée de la production cinématographique qui disparaîtrait, remplacée par de nouveaux modes de production et de diffusion. Sommaire. Hollywood : Age de glace. Rien à perdre, entretien avec Adele Romanski.

Puisque l'horreur contemporaine se porte bien, la moindre des choses est de vérifier comment John Carpenter se porte, lui. L'an dernier, la nouvelle trilogie "Halloween" se concluait tandis que se relançait la rumeur autour de remakes de "New York 1997" ou encore de "The Thing", dans lequel le 'master of horror' lui-même et Blumhouse seraient impliqués (mais dont personne dans l'entourage du studio, et surtout pas Carpenter, ne semble vouloir parler).

Femmes et hommes endimanchés se tiennent loin de la caméra. Le friselis des frênes fait concurrence au son des voix : la discussion, en russe, porte sur celui que l'on définit alors comme un explorateur, Pierre Kropotkine (Alexeï Evstratov). On dit qu'il serait récemment devenu anarchiste au contact des ouvriers de l'horlogerie de Saint-Imier, en Suisse, épicentre dans les années 1870 d'un mouvement anarchiste en expansion. Sommaire. Forces tranquilles, la critique du film. Spectres de la technique, entretien avec Cyril Schaublin.

Ce texte, traduit de l'anglais par Alain Masson, est paru dans l'ouvrage collectif "Schauspieler-Regineur, Roman Polanski, Actor, Director", publié en 2010 par le Filmmuseum de Düsseldorf, l'Institut polonais de Düsseldorf et le musée du cinéma de Lodz. Le titre est de la rédaction.

Le film à sketches est un joyeux fouillis. Tel cinéaste utilise le format court pour se livrer à des variations sur un thème ("Le Plaisir", de Max Ophuls), tel autre cache un de ses chefs-d'oeuvre dans un ensemble disparate ("Que sont les nuages ?" de Pier Paolo Pasolini, dans le collectif "Caprice à l'italienne"), ou tel autre se grise de caricatures d'autant plus efficaces qu'elles sont brèves (Dino Risi, dans plusieurs titres). Les acteurs, quant à eux, offrent un concentré de leur art dans la forme courte (Charles Laughton dans "The Clerk" d'Ernst Lubitsch- il est vrai !

Acteur, dramaturge, metteur en scène, scénariste ... Il porte avec « Une histoire d'amour » l'une de ses pièces à l'écran. Rencontre.

L'histoire s'accélère. C'est ce que l'on pourrait dire en voyant briller sur les murs du métro les affiches de "Triple Frontière". Un vieux projet hollywoodien, qui faillit être réalisé par Kathryn Bigelow, avec Tom Hanks et Johnny Deep dans les rôles principaux... Le film a fini par se faire, avec un autre casting, sans que l'on perde vraiment au change.

"Les Hirondelles de Kaboul", adapté du roman éponyme de Yasmina Khadra, est l'un des films d'animation français les plus attendus de l'année. Sélectionné à Cannes (à Un Certain regard) puis en compétition à Annecy, avant de remporter deux prix, dont le Valois de diamant, au Festival du film francophone d'Angoulême, il est le résultat de la collaboration entre la comédienne, scénariste et réalisatrice Zabou Breitman et de l'animatrice et réalisatrice Eléa Gobbé-Mévellec.

Dans le nouveau film d'Arnaud Desplechin, Roschdy Zem joue un flic qui lui ressemble. Un chic type qui masque ses failles intimes. A Rencontre avec une valeur sûre du cinéma français.

Pietro Marcello, né en 1976 à Caserta, à trente kilomètres de Naples, est vraiment apparu sur la scène internationale avec "Bella e Perduta", en 2016, après trois documentaires bien accueillis en Italie et à l'étranger.