Retour sur le poids de la bureaucratie, en France, qui impacte la compétitivité du pays. 400 000 normes recensées, 3700 pages pour le Code du travail, 3800 pour celui des impôts, 10500 lois au total... Une inflation des textes qui classe la France au 121ème rang sur 144 pays concernant le fardeau administratif. Les enjeux sont de trois ordres : économique, budgétaire et démocratique. Si une prise de conscience a fini par mobiliser les politiques, le chantier de la simplification a lui-aussi succombé au péché de la complexification.

A l'ère de la mondialisation, la question de l'internationalisation des entreprises est un sujet essentiel. L'étude présentée par les auteurs se focalise sur les constructeurs automobiles européens, qui ont des stratégies d'internationalisation très différentes. Certaines sont influencées par les avantages spécifiques des entreprises, d'autres le sont par les avantages comparatifs des pays d'origine.

Si la régulation des marchés est indispensable, un trop grand nombre de règles peut devenir un frein à la croissance économique, élever les coûts de production et abaisser la compétitivité. Selon les auteurs, le droit social français serait dans l'incapacité de bien concilier sa fonction protectrice et l'efficacité économique. La multiplication, la complexité et le caractère uniforme des règles empêcheraient la réalisation de compromis locaux et réduiraient l'espace décisionnel de la négociation collective.

Des moines et des moniales commercialisent aujourd'hui les produits fabriqués dans leurs monastères. Ils sont les héritiers des ecclésiastiques qui, depuis le Moyen Age, ont développé à travers l'Europe d'importants réseaux marchands, lesquels ont favorisé l'avènement du capitalisme. S'il existe une véritable économie des monastères, comment concilier vie monacale - théoriquement contemplative - et performance économique ?

Séances de yoga, cours de philo, pause méditation... De plus en plus d'entreprises proposent à leurs salariés des activités censées favoriser le bien-être. Objectif : prévenir le burn-out et améliorer la compétitivité.

La France est en train de mettre en place un dispositif qui pourrait s'inscrire dans une démarche de "patriotisme économique". Pour autant, ce dernier est loin d'emporter l'adhésion de tous, certains commentateurs n'hésitant pas à le juger frileux.

Après une décennie de croissance, le marché du smartphone commence à s'essouffler. La première victime de ce ralentissement n'est autre qu'Apple, dont le chiffre d'affaires et les ventes d'iPhones sont en chute libre depuis fin 2018. Mais, faisant fi d'une conjoncture défavorable et d'une concurrence de plus en plus rude, le géant américain peaufine sa nouvelle stratégie.

On a parlé jadis de question sociale ou de question nationale pour désigner les faisceaux de controverses qui ont, des années durant, nourri le débat politique en Europe et au sein de ses différentes nations. On pourrait aujourd'hui parler de question productive pour désigner l'entrelacs de controverses économiques qui ont trait à la compétitivité et à la politique de l'offre.

Pour comprendre la protestation multiforme et intense qu'a soulevée la « loi travail » ce printemps 2016, il est nécessaire de revenir sur l'intention du législateur. Jean-Denis Combrexelle, auteur d'un des principaux rapports qui ont préparé la rédaction de la loi, rappelle les termes du problème français en matière de négociation collective, de travail et d'emploi.

L'espèce humaine est confrontée aujourd'hui à la nécessité de préserver les ressources de la planète. C'est peut-être une chance : en reconnaissant la nécessité des limites, les humains devraient être conduits à rompre avec l'idéologie de la compétition généralisée.