Après les attentats du 11 septembre 2001, la solidarité avait joué à plein et la ville avait su rebondir et se réinventer. Aujourd’hui, durement éprouvée par la pandémie, la Grosse Pomme doit affronter, seule, l’après-confinement.

Avec la crise du coronavirus, la main-d’oeuvre agricole manque. L’occasion pour les étrangers arrivés dans le pays avant leur majorité d’obtenir travail et papiers.

Quand l’épidémie de Covid-19 s’est emballée, le monde de la culture est comme entré dans un long sommeil. Les cinémas, les théâtres, les musées et les salles de spectacle ont fermé pour raisons sanitaires, des festivals ont été annulés. Mais sous le gel apparent, des forces sont restées à l’oeuvre. Des forces destructrices, d’abord : la crise du coronavirus n’est pas un mauvais songe dont les artistes et leurs relais vont se réveiller indemnes. Tous ne survivront pas à ce repos forcé. Des forces disruptives, ensuite : le confinement a accéléré la bascule vers le numérique.

Si le référendum du 1er juillet 2020 peut permettre au président russe d’effectuer deux mandats après 2024, ce politologue veut croire que la pandémie l’aura fait chuter de son Olympe.

En Amérique latine, où l’on recense des millions de cas de Covid-19 et des dizaines de milliers de morts, la crise sanitaire a ouvert la porte à la corruption et aux malversations en tout genre.

Des bibliothèques japonaises se sont lancées dans la collecte d’objets et de documents qui devront témoigner de la période exceptionnelle que le monde vient de vivre.

Avec le confinement, la vaccination de nombreux enfants a été repoussée. Mais ce n’est pas le seul effet de la pandémie sur cette technique d’immunisation.

Journaliste et écrivain américain installé en France, Thomas Chatterton Williams fustige l’échec manifeste des Etats-Unis à répondre à la crise sanitaire et dit sa colère de voir son pays susciter "pitié et indifférence" à l’étranger.

Des mois après l’apparition des premiers signes du Covid-19 et alors qu’on ne détecte plus le virus dans leur organisme, certains patients souffrent toujours de symptômes de la maladie. Une attention particulière doit être accordée à ces manifestations persistantes, dont les causes sont toujours inconnues.

En avril, un cas de Covid-19 est signalé à Genadendal. Un villageois de cette localité du sud-ouest de l’Afrique du Sud construit alors un barrage pour tenter de contenir la propagation du virus. Mais la vie des habitants est déjà bouleversée.

Ils ont eux aussi souffert de la crise sanitaire. En France comme ailleurs, des milliers de restaurants ont fermé avec le confinement. Nombre d’entre eux ne rouvriront pas. Pour les autres, il a fallu parfois tout changer, se mettre à la vente à emporter, redécouvrir la simplicité. C’est le cas des restaurants gastronomiques, où tout le modèle est à revoir. L’important, c’est que les clients reviennent, insistent dans ce dossier un célèbre critique culinaire et René Redzepi, un non moins célèbre chef. Après des mois à cuisiner chez soi, on a envie de les entendre. Sommaire.

Plus de 1 200 communes françaises exigent désormais le port du masque en extérieur. Pour la presse étrangère, les tergiversations sur le masque sont le symbole d’une gestion hésitante de l’épidémie par les autorités françaises. Or la France n’est pas la seule à tâtonner. Confrontés à un risque de deuxième vague, d’autres pays optent pour des mesures plus ou moins drastiques. Tour du monde des stratégies sanitaires, de Melbourne à Saragosse en passant par Manille.