Les émeutes qui secouent l'île, catalysées par le projet d'élargissement du corps électoral, illustrent la dégradation du dialogue depuis 2021. Sommaire. Trente mois d'engrenage meurtrier. L'ultime bataille autour du nickel. Le maléfique soutien de l'Azerbaïdjan.

Dans Nouméa dévasté, la violence est palpable. Face à la jeunesse kanak indépendantiste qui dresse encore des barrages, l'opinion loyaliste se radicalise. Comment le territoire néo-calédonien peut-il encore échapper à un affrontement délétère ? Le reportage se conclut par l'article intitulé "Un Caillou, deux histoires".

Dans les médias internationaux, français en particulier, un récit très normé, souvent relativiste sinon défaitiste, s'est rapidement mis en place des rassemblements et manifestations dont l'Iran a été le théâtre entre le 28 décembre et le 7 janvier 2017. Selon les termes de références de ce récit, ces mouvements sans leader ni coordination, «sans visage» donc, mettaient en scène les défavorisés de la société iranienne, aux revendications surtout économiques.

La République en danger. Pillages, incendies, violences envers les élus, attaques contre les biens publics et les forces de l'ordre... Une jeunesse sans repères se déchaîne comme jamais. Comment en sommes nous-arrivés là ? Sommaire. Vincent Jeanbrun, "maire courage". Des élus debout. Policiers, mission impossible ? Boris Cyrulnik : "Ces enfants sont désespérés car ils ne sont pas tutorisés". La presse, cible des émeutiers. A Montargis, ville meurtrie. Au pied du mur. Quand la pop culture influence la violence. Les incendiaires, les complices et les profiteurs.

L'embrasement des quartiers après la mort d'un jeune habitant de Nanterre d'origine algérienne est moins le produit d'une honorable quête de justice que d'une guerre de sécession, explique l'essayiste.

La mort de Nahel M., abattu à Nanterre le 27 juin par un policier, a été suivie de plusieurs nuits d'émeutes commises par des jeunes hors de contrôle des adultes. Le secteur social crie son mal-être et appelle à remettre de l'humain dans les quartiers en difficulté.

En cinq jours, de nombreux commerces ont été attaqués et pillés dans toute la France. Gouvernement, collectivités locales et fédérations s'engagent auprès des commerçants et de leurs équipes, fortement touchées par ces saccages. Détails. Quelques données chiffrées.

Une nouvelle ordonnance dispense de publication d'avis et d'allotissement les marchés publics de travaux liés aux émeutes. Un avenant modifiant un marché en cours d'exécution est possible dans certains cas, et les émeutes relèvent de l'imprévision. Un marché global sans distinction de la mission de maîtrise d'oeuvre du volet "travaux" est autorisé pour les travaux liés aux émeutes.

La loi n°2023-656 du 25 juillet et ses ordonnances n°2023-870 et n°2023-871 du 13 septembre instaurent un cadre juridique d'exception. La première ordonnance vise essentiellement à accélérer la reconstruction et la réfection des bâtiments dégradés ou détruits lors des émeutes. La deuxième ordonnance a pour objectif de faciliter le financement des projets de reconstruction et de réfection des bâtiments dégradés ou détruits.

Les émeutes qui éclatent depuis la mort de Nahel sont-elles historiques, par leur intensité et leur étendue géographique ? Sont-elles le reflet d'une contestation politique ? Que disent-elles de l'état d'esprit des habitants des quartiers populaires ? Analyse de Renaud Epstein, spécialiste des politiques de la ville et professeur de sociologie à Sciences po Saint-Germain-en-Laye et Kaoutar Harchi, écrivaine et sociologue. Sommaire. "La différence avec les émeutes de 2005, c'est la pluralité des images". "Vivre une vie d'homme arabe, d'homme noir, c'est vivre à bout portant de la mort".

On n'a pas fini de chercher les origines de l'embrasement qui ont suivi la mort de Nahel. Divorce entre forces de l'ordre et une partie de la population, intégration, immigration... Pour aborder ces sujets brûlants, "Marianne" a posé les mêmes questions à Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers, et à Barbara Stiegler, professeurs de philosophie politique à l'université Bordeaux-Montaigne, proche de La France insoumise.