L’utilisation de consoles de jeux a fortement augmenté avec la pandémie de Covid-19. Un passe-temps polluant, malgré les accords passés entre l’Union européenne et les industriels.

A l’heure où "Ubranisme" boucle ce numéro, la planète vit une très grave crise sanitaire qui affecte pour la première fois depuis longtemps le monde occidental, l’Europe et la France. Impossible de prédire ce qui en sortira quand la pandémie sera derrière nous. Mais il est déjà frappant de constater que le fort ralentissement de l’activité économique, la réduction des mobilités et l’arrêt de la consommation hors alimentaire apaisent le climat des villes, réduisent les pollutions atmosphériques, et qu’une forme de frugalité s’impose aux modes de vie.

Malgré toutes les mises en garde, on continue chaque année à consommer un peu plus de pétrole que les années précédentes. Cela paraît dingue. Mais le pétrole nous a conduits dans un état de dépendance comme aucune autre drogue dans l’histoire de l’humanité. On en a besoin pour tout : manger, se loger, se nourrir, voyager. Et même faire du sport !

Le numérique consomme en 2020 10 % de l'électricité produite mondialement. A elles seules, les vidéos en ligne génèrent 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit autant qu'un pays comme l'Espagne. Souvent caché car non voyant, cet impact environnemental des nouvelles technologies devient de plus en plus conséquent. Et pose question, à l'heure de la transition écologique. Les serveurs consomment toujours plus d'énergie, suite par exemple à l'essor du streaming et de la vidéo en ligne.

Un démaquillant made in Bretagne, des huiles essentielles du verger d'à côté... Les nouveaux cosmétiques au parfum d'antan et à l'objectif zéro déchet/zéro kilomètre bousculent le secteur

Inquiets devant le réchauffement climatique, des milliers de Français calculent leur empreinte carbone personnelle afin de réduire leurs émissions de C02. Avec en tête un objectif qui va bientôt s'imposer à tous : la réduire à 2 tonnes d'ici à 2050. Sommaire. Nos bilans carbone Isabelle Autissier : "Ca me réveille la nuit". Thierry Marx : "Passons aux carottes-boeuf". Najat Vallaud-Belkacem : "Il faut réduire les inégalités". François Ruffin : "On a besoin de limites". Moins polluer, mode d'emploi.

Savez-vous qu'il y a plus d'or dans une tonne de téléphones que dans une tonne de minerai aurifère? Nos terminaux contiennent des dizaines de matières dont l'extraction rejette de nombreux polluants toxiques (plomb, mercure, arsenic, cyanure, thorium, etc.). Parfois radioactifs, ceux-ci contaminent les cours d'eau, réduisent la fertilité des sols, dégradent la santé des mineurs et des populations voisines. Les pires gisements sont ceux de terres rares, des éléments présents sur la planète à de très faibles concentrations.

Les usages du numérique sont responsables de 2 à 4% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Le développement de nouvelles technologies toujours plus performantes pourrait faire grimper ce chiffre à 10 % en 2050. Si l'invasion d'objets connectés dans notre quotidien peut sembler anodine, elle génère une pollution importante liée à la production des terminaux et à la consommation d'énergie pour leur utilisation.

Les Français émettent en moyenne 9 t de C02eq par an. Pour connaître votre empreinte carbone, l'Ademe a mis au point un calculateur en ligne, nosgestesclimat.fr, que Pierre, Alex, Alice, et quatre autres volontaires ont bien voulu tester pour "WE DEMAIN". Voici leur empreinte, mesurez la vôtre.

Le voyage a de nombreuses vertus dont le dépaysement et l’enrichissement au contact de paysages différents et de nouvelles cultures. Pourtant, les vacances peuvent aussi être source de pollution. Comment se déplacer sans nuire à la planète ?

Nous avons fait écho à de nombreuses reprises, dans nos colonnes, à différents scénarios de transition écologique ou énergétique, réalisés par des organismes français ou internationaux (Agence internationale de l’énergie, Agence de la transition écologique, Réseau de transport d’électricité, etc.).

L’engouement pour les vélos à assistance électrique a incité le quotidien autrichien "Der Standard" à s’interroger sur le pour et le contre. Sa rédaction elle-même est partagée. Oui, il incite à faire du sport. Non, il est trop dangereux.