Matthieu Pigasse, l'enfant terrible de la finance française, est de retour. Avec sa nouvelle équipe de banquiers, il compte se tailler une place de choix dans le marché des fusions-acquisitions.

Associés chez Allen & Overy, Romy Richter et Marc Castagnède livrent ici leur analyse d’un marché des M&A des plus complexes.

Pendant 22 ans, le site Gamekult a été un phare d'indépendance au sein de l'univers de la presse spécialisée dans le jeu vidéo, gangrénée par la publicité, le brand content et la pression des éditeurs. Une grande aventure collective, qui s'est brutalement arrêtée en novembre dernier, après le rachat du site par Reworld, un groupe à la réputation de "fossoyeur des médias". Et la démission, dans la foulée, de toute la rédaction.

Parti en 1981 en Amérique pour fuir la France socialiste, Bernard Arnault revient en 1985 pour racheter les restes du groupe Boussac. Il promet à Fabius de sauver la filière textile et ses 12 000 emplois. Mais le Roubaisien ne conservera que Dior et Le Bon Marché. Et les usines du Nord et des Vosges fermeront les unes après les autres...

L'idée d'un rapprochement entre ces deux acteurs très différents laisse perplexe nombre d'experts. Pourtant, à y regarder de plus près, elle répond à des intérêts stratégiques majeurs pour les deux parties et pour leurs actionnaires. Analyse. Données chiffrées.

Pour des raisons économiques, pratiques ou universitaires, des centres de documentation peuvent être amenés à fusionner. Cette étape importante dans la vie d'un centre nécessite une grande organisation afin que le rapprochement se passe au mieux, tant pour les professionnels et le fonds que pour le public. Des résistances peuvent exister face au changement, aux nouveaux logiciels utilisés ou aux méthodes de travail mises en place. Il est très important de bien définir le périmètre de la mutualisation et de convaincre l'ensemble des acteurs d'adhérer au projet.

Depuis 2015, le marché mondial de la gestion de contenu d'entreprise fait l'objet de nombreuses opérations d'acquisitions. Le rachat d'EMC par l'américain Dell a sonné le coup d'envoi de ces nombreuses manoeuvres qui bousculent le secteur. Des acteurs de plus en plus importants s'imposent désormais comme les têtes de file, en possédant en interne l'ensemble des technologies les plus développées.

Partenariats d’entreprises et joint-ventures permettent d’innover rapidement, de pénétrer des marchés fermés et de contourner les régulateurs. Détails. Pas de chiffres.

Affaiblies en Bourse par la crise, de nombreuses entreprises tricolores sont à la merci de prédateurs étrangers. Bercy veille au grain.

Le groupe de services numériques tente de rebondir en se scindant. C'était compter sans le bras de fer d'un actionnaire avec les dirigeants.

La fusion entre les groupes télévisuels TF1 et M6, ce dernier ayant été mis en vente par son actionnaire allemand Bertelsmann, ne devrait pas être officialisée avant 2022, le temps que les diverses autorisations soient obtenues. Mais le projet semble très bien parti et devrait donc donner naissance à un nouvel acteur représentant 3,36 milliards d'euros de CA, 460 millions d'euros de profit, et regroupant 42 % de l'audience télévisuelle française et 75 % des revenus de la publicité télévisée.

Hachette traverse une passe délicate au printemps 2021. Le groupe français d'édition a vu son PDG, Arnaud Nourry, être remercié par le propriétaire de l'entreprise, Arnaud Lagardère. Selon certaines rumeurs, ce dernier souhaiterait vendre Hachette afin de soulager sa dette personnelle. Vincent Bolloré, qui possède déjà Editis, un autre poids lourds de l'édition française, serait sur les rangs pour reprendre Hachette. Mais Bernard Arnault, associé d'Arnaud Lagardère et actionnaire du groupe éditorial Madrigall, pourrait aussi se manifester.