Pour faire face aux tensions sur les disponibilités et les prix de l'huile de tournesol dans le contexte de la guerre entre l'Ukraine et la Russie (deux pays fournissant 80% de cette huile et de ses dérivés à laFrance), les industriels cherchent à modifier la composition de leurs recettes qui en intégraient jusqu'alors. Dans ce contexte, les demandes de dérogation des fabricants pour modifier leurs produits, sans modifier le packaging, affluent auprès de la DGCCRF. Les autorités ont alors mis en place un régime dérogatoire temporaire.

Malgré les reproches, on a tendance à oublier que les Pays-Bas ont le mérite de mettre la barre très haut en matière de sécurité alimentaire, argumente un journaliste néerlandais.

Sanctions bidons et réglementations de pure forme, face aux intérêts des industriels de l'agroalimentaire, la sécurité des consommateurs pèse bien peu. Consommer trop et mal, au nom de leur profit, telle est la loi de ce marché.

"Marianne" s'est procuré un document de la répression des fraudes visant à comprendre comment des salmonelles avaient pu se retrouver dans des laits pour nourrissons produits par le groupe agroalimentaire. Les auteurs pointent "une volonté de dissimuler certaines informations aux autorités de contrôle".

Une récente étude publiée par la revue scientifique médicale "The Lancet" révèle qu'un décès sur cinq est dû à une mauvaise alimentation. Il y a urgence.

Elles sont là, alignées en rangs serrés dans les rayons des supermarchés, prêtes à être rôties sur les braises. Mais sait-on ce qu'on mange vraiment en croquant dans une merguez ? Plongée dans une filière où la concurrence des pays émergents est forte, où les donneurs d'ordre sont nombreux et les circuits d'approvisionnement, complexes.

Ces « légumes » aquatiques possèdent des vertus nutritionnelles particulièrement intéressantes. À condition de vérifier leur provenance.

Les récentes affaires Buitoni et Kinder interrogent sur la sécurité de notre chaîne alimentaire. Peut-on avoir confiance ? Décryptage de la ferme à l'assiette.

Il nous a fait avaler des pesticides, des additifs et du piment aux crottes de souris pendant plus de deux décennies. Désormais, Christophe Brusset, ancien trader alimentaire, mange bio et raconte l'envers du décor.