Et si la puissance économique des pays se jouait dans les instances de normalisation ? Ces très discrets comités techniques internationaux sont le théâtre de stratégies d'influence où chaque pays cherche à promouvoir ses intérêts. Bonne nouvelle, la France figure en bonne place... mais peut mieux faire.

Philippe Cahen est consultant en prospective. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont "Signaux faibles, mode d'emploi" qui a reçu le prix de l'intelligence économique en 2011. Il publie également une lettre mensuelle consacrée aux signaux faibles.

Apparition en France d'un nouveau terrain d'action pour les veilleurs : la market intelligence.

Cet article reprend les points d'une conférence sur les défis à relever par l'entreprise en matière de management dans un contexte numérique.

Un dessin valant souvent mieux qu'un long discours, c'est la vidéo qui fait passer aujourd'hui les messages en entreprise. Outil de communication, de sensibilisation, voire de formation à des sujets clés, elle permet de toucher rapidement un maximum d'individus. L'intelligence économique a inspiré les créatifs qui ont choisi ces nouveaux vecteurs pour toucher les acteurs économiques.

L'avènement de nouveaux métiers liés à l'intelligence économique implique la formation des personnes qui vont les exercer. Souvent confiée à des collaborateurs de l'entreprise occupant des postes aussi divers que responsable du système d'information, référent sûreté ou responsable qualité, l'intelligence économique se niche dans de multiples profils parce qu'elle est l'affaire de tous et transversale.

On parle de savoir-faire dans les métiers manuels où chacun s'accorde sur un tour de main. On le retrouve en entreprises dans les technologies et les processus. Pourtant méconnu, voire nié par les organisations, l'article en présente les origines et les liens avec l'intelligence économique et propose une nouvelle approche basée sur la création d'actif immatériel.

Parler " intelligence économique " à des dirigeants d'entreprise reste encore compliqué en France. Ce terme, inapproprié et adapté d'un anglicisme de façon maladroite, nous renvoie à une notion encore incomprise et par laquelle bon nombre considèrent ne pas être concernés. C'est pourquoi le terme " business intelligence " ou " renseignement d'affaires " renverrait peut-être à des notions plus familières. La nécessité à la fois de se protéger, d'être à l'écoute et de communiquer rend la vie des organisations bien complexe dans un monde où la réussite passe aussi par l'anticipation.

Présentation de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), établissement public à dimension interministérielle et sous tutelle du Premier ministre. Sa mission : développer l'esprit de défense, former et sensibiliser aux grands enjeux internationaux à destination des militaires et des civils. Cet établissement séduit de plus les hauts dirigeants d'entreprises.

Après avoir abordé les techniques, les outils et les autres rouages de l'intelligence économique, ce troisième pôle s'intéresse à ceux qui les manient. En effet, il ne va pas toujours de soi, pour les individus devant décider, arbitrer, choisir dans différents organes institutionnels, commerciaux ou industriels, d'utiliser avec art les concepts précédemment évoqués tels que l'influence, la propriété intellectuelle ou encore le numérique.

La propriété intellectuelle est une " boîte à outils " mise à la disposition d'un créateur pour valoriser ses créations. Elle permet à une entreprise de gagner des parts de marché en utilisant les différents outils juridiques en fonction de ses ressources, de surveiller l'évolution de son marché ou de sa concurrence, de trouver des partenaires, de signer des contrats, de valoriser son entreprise par ses actifs immatériels ou de lever des fonds.