Lumière, en novembre 2010, sur les enjeux de la communication évènementielle en interne dans les entreprises, des opérations qui doivent permettre d'informer et de rassurer les salariés qui évoluent dans un contexte social fragilisé. L'évènement doit aujourd'hui être porteur de contenu, et son format est déterminé autant par son public cible que par son message. Son efficacité sera d'autant plus forte que l'évènement s'inscrira dans la durée et qu'il s'adressera au plus grand nombre, renforçant le sentiment d'appartenance à l'entreprise.

Analyse, en octobre 2011, de l'impact, pour une entreprise, du mal-être au bureau. Pertes financières, déficit d'image, destruction du lien social au sein de la société... les conséquences des risques psychosociaux pèsent lourd. Pourtant, si la sonnette d'alarme a bien été tirée en France, peu d'actions ont encore été mises en place dans la pratique. Et les entreprises se contentent encore trop souvent de traiter les symptômes du mal, en soignant les blessures de leurs salariés, au lieu de s'attaquer à ses racines : l'organisation du travail et les modes de management eux-mêmes.

Le point, en juillet 2012, sur la pratique de l'outplacement des cadres dirigeants français remerciés par leur entreprise, une situation souvent vécue comme une injustice ou un abandon. Le profil type du cadre auquel il est proposé : une personne entre 35 et 50 ans, au diplôme bac +5, ayant entre 5 et 15 ans d'ancienneté dans l'entreprise et gagnant entre 50 et 100 kilos euros par an. La méthode est le plus souvent mise en place dans le cadre d'une rupture conventionnelle de contrat, mais sans aucune obligation de la part de l'entreprise.

La crise économique et financière de 2008 marque un tournant dans l'histoire du dialogue social. jusqu'à cette date, celui-ci semblait condamné à un certain déclin : la mondialisation, le changement technique, l'intégration européenne, ainsi que l'application de politiques plus ou moins néolibérales dans de nombreux pays ont affaibli la pratique des négociations collectives et bi ou tripartites. La crise économique a modifié la donne.

Les leaders de demain appartiennent à la génération Y - les Digital Natives ou Millennials comme on les désigne dans le monde anglo-saxon. Nés entre 1979 et 1995, ils sont environ 13 millions en France - où ils représentent 40% des actifs -, 70 millions aux Etats-Unis et 200 millions en Chine. L'intégration dans l'entreprise de ces jeunes - pour la plupart éduqués selon les principes des cinq "s" : surconsommation, surstimulation, survalorisation, surprotection et surcommunication - provoque une profonde mutation des pratiques de gestion des ressources humaines.

Les affrontements d'Air France sont dans le droit fil de la lutte sociale à la française, estime "The Daily Mail". Pour "La Stampa" en revanche, cette explosion de colère est le symptôme d'une perte d'identité qui fait le jeu du Front national. A moins qu'il ne s'agisse simplement, selon un chroniqueur du "Guardian", du cri de désespoir de salariés inquiets pour leur avenir. Sommaire. Un ADN révolutionnaire. Les grévistes ne sont pas des voyous. Les péchés des patrons d'Air France. La colère d'une France sans repères.

En ces temps de congélation cégétiste, voici quelques opportuns propos tenus par quelques opportunistes patrons en leurs temps.

Analyse des questionnements sociaux que suscite l'essor des plateformes numériques en France, aux Etats-Unis et dans le monde, sachant que ces nouvelles venues de l'économie numérique reposent sur un modèle en rupture avec celui du salariat, en misant sur le travail indépendant. Des opérateurs qui jouent les intermédiaires mais qui fixent aussi les règles du jeu, comme l'emblématique Uber, sans pour autant assumer les charges et obligations qui reposent sur les employeurs.

Docteur en sciences de l'information et de la communication, Jean-Michel Rolland est consultant-formateur depuis plus de vingt ans. Spécialisé dans le management de proximité et à distance, il est l'auteur de ″Manager les e-comportements″.