L’épouse d’un ancien candidat à la présidentielle de 2021 condamné à treize ans de prison dénonce les persécutions du régime de Daniel Ortega contre ses opposants. L'analyse de la situation politique au Nicaragua se poursuit avec l'article intitulé "Comment Ortega persécute l’Église".

Sans le moindre mandat judiciaire, la police confine chez eux de nombreux opposants au régime autoritaire du président Daniel Ortega. Témoignages dans ce magazine nicaraguayen.

Le nouveau président de la République islamique est un ultraconservateur qu'Amnesty International veut juger pour crime contre l'humanité. Mais c'est avec lui qu'il faudra négocier la reprise d'un accord sur le nucléaire.

Dans les derniers mois de la guerre d'Algérie, une manifestation pacifique d'immigrés algériens est sauvagement réprimée par la police parisienne. Emmanuel Macron doit s'exprimer sur ce massacre longtemps occulté. Récit.

Depuis plus d'un mois, le soulèvement iranien gagne les rues, les écoles, les universités, et même la terrible prison d'Evin à Téhéran. Avec une jeunesse née sous les mollahs qui n'a plus peur de rien, un régime qui s'acharne dans la répression, et le risque que tout se termine dans un bain de sang. En conclusion de l'article, un focus sur la position américaine sur la situation en Iran intitulé "Iran. Prudence à la Maison-Blanche".

Soixante ans après que la police parisienne a réprimé dans le sang une manifestation organisée par le Front de libération nationale algérien, Emmanuel Blanchard fait le point sur l’histoire et la mémoire d’un événement si longtemps occulté par l’Etat français et dont les archives accessibles confirment le déroulement. En attendant l’ouverture de nouveaux fonds.

Une banderole « Oui au muguet, non au LBD » : poursuites pour outrage. Des ballons de baudruche gonflés sur les Champs-Elysées : arrestations pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences ». Dans un rapport publié en septembre 2020, Amnesty International dénonce des « arrestations injustifiées », des « gardes à vue abusives » et des « peines disproportionnées » qui « menacent la liberté de manifester ». Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, des milliers de manifestants défilent devant les tribunaux.

Le 31 mars 1964 le Brésil subissait un coup d’État qui allait le faire plonger dans plus de vingt ans de dictature jusqu’en 1985. Soixante ans plus tard, et alors qu’une tentative de putsch a secoué le pays en janvier 2023, la mémoire de la dictature reste un enjeu disputé.

En 2021, la journaliste philippine Maria Ressa devenait (conjointement avec Dmitri Mouratov, le rédacteur en chef de "Novaia Gazeta") la première journaliste depuis 1935 à se voir décerner le prix Nobel de la paix pour le travail de son média en ligne "Rappler" face aux exactions du président Rodrigo Duterte. Interpellée à de multiples reprises, elle continue, à 60 ans, de se battre pour que les journalistes soient protégés, et déroule le fil d'une carrière qui raconte comment les réseaux sociaux ont fini par rendre son métier de plus en plus dangereux.

Capitale asiatique de la gastronomie, Hong Kong passe au régime sec depuis la reprise en main par la Chine. Restaurants, cafés et commerces de bouche, autrefois centres de la contestation, sont désormais intimidés ou fermés. Une histoire symbolique de la répression qui touche la ville et qui tient à coeur à Jimmy Lai, directeur de journaux, défenseur des libertés et fin gastronome, actuellement emprisonné en attendant d'être jugé pour "atteinte à la sécurité nationale".

Août 2020. Après 26 ans au pouvoir, le président-dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko est réélu au terme d'une énième élection truquée. Mais cette fois, la rue se soulève. Exil forcé, assassinats, peines de prison : la répression sera terrible. Parmi les victimes, Maryna Zolatava, rédactrice en chef de Tut.By, condamnée à douze ans d'emprisonnement. Aujourd'hui, son ancienne équipe continue le combat depuis l'étranger et sous un nouveau nom, Zerkalo. Voici leur histoire.

Journaliste autodidacte, Arsène Salomon Mbani Zogo, dit "Martinez Zogo", était devenu l'une des voix les plus accusatrices du Cameroun. Il l'a payé de sa vie. Enlevé, torturé et assassiné le 17 janvier 2023, sa mort, qui implique des responsables de haut rang camerounais, est aujourd'hui devenue une affaire d'État.