Ils n'ont plus confiance en la justice. qu'ils trouvent lente. complexe. opaque. Et ils perdent même foi en ceux qui l'incarnent. L'Express dévoile les raisons de ce désamour. Sommaire. La défiance des Français face aux juges. En Seine-Saint-Denis, la justice à la peine. Juges et politiques : la crise de nerfs.

Des filles voilées dans l'enceinte de l'établissement, des profs qui entretiennent un discours victimaire et qui désinforment leurs élèves... Enquête sur deux lycées de la région parisienne.

Au coeur de la Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus touchés par l’épidémie de COVID-19, la MC93, bien que fermée, continue à dialoguer avec ses publics. À sa tête, Hortense Archambault rêve du théâtre de demain. Portrait.

A Montreuil, Pantin ou Bobigny, la fameuse "continuité pédagogique" est une gageure. Les professeurs cherchent avant tout à maintenir le lien avec des élèves confrontés à des difficultés sociales exacerbées par le confinement. Des jeunes qui risquent de ne pas pouvoir reprendre les cours le 11 mai 2020.

Que faire quand un quotidien déjà difficile se voit bouleversé par une pandémie ? Prendre une caméra et filmer l’entraide qui s’organise. C’est le programme de deux apprentis réalisateurs de l’école fondée par le cinéaste Ladj Ly en Seine-Saint-Denis. En ce printemps 2020 si singulier, ils déambulent dans les cités de Montfermeil et de Clichy-sous-Bois où a été tourné "Les Misérables". Eux préfèrent s’attarder sur la solidarité et la débrouille qui ont permis à ces quartiers populaires de tenir pendant le confinement.

Ce département populaire a particulièrement souffert de la pandémie de covid. Les sciences sociales permettent d'expliquer en large partie cette situation.

La Seine-Saint-Denis, un des départements les plus pauvres de France, paie un lourd tribut à la crise sanitaire. Rencontre avec celles et ceux qui se battent pour s'en sortir.

Agressions, insultes, intimidations, menaces... De très nombreuses familles juives quittent des villes de banlieue où elles ne se sentent plus en sécurité. En Seine-Saint-Denis, le phénomène s'amplifie.

C'est au Stade de France que se déroulera l'athlétisme, épreuve reine des Jeux olympiques. Ici aussi que se tiendra la cérémonie de clôture, le 11 août 2024. Cette perspective donne lieu à des rêves de renaissance dans la ville de Saint-Denis et son département, le plus pauvre de France métropolitaine. Les mêmes espoirs que dans les années 1990, quand le chantier du "Grand Stade" est venu occuper les 700 hectares de friches industrielles de La Plaine Saint-Denis, apportant des promesses d'intégration et de dynamisme à une terre ouvrière et d'immigration.

A l’aube des années 1990, Saint-Denis est une banlieue morose sinistrée par une vague de désindustrialisation et minée par le chômage et la drogue. C’est sur ce terreau qu’est apparu le mouvement hip-hop en France. Epicentre de cette contre-culture mêlant le graffiti, la danse et la musique, la ville rayonne grâce à ses plus célèbres ambassadeurs : le groupe NTM.

A partir du milieu du XIXe siècle, les Bretons ont constitué la première vague d’immigration massive arrivée à Saint-Denis et fourni un contingent de main-d’œuvre digérée par les nombreuses usines de la ville. Au point que, dans les années 1950, près d’un Dionysien sur deux était d’ascendance bretonne. Sous-payés, mal logés, discriminés, ces travailleurs ont posé les fondations d’un bastion de gauche.

Musiciens, humoristes, plasticiens, mais aussi profs ou mères de famille engagées pour leur quartier avec leur association, ils sont les personnalités célèbres ou anonymes qui font vivre et rayonner Saint-Denis.