Les politiques climatiques permettant d’atteindre l’objectif ambitieux de stabilisation du réchauffement planétaire à 2 degrés Celsius, stipulé lors de l’accord de Paris en 2015, vont coûter cher. Pour financer des solutions durables, il faut réorienter l’abondante épargne privée vers des investissements de long terme en infrastructures, encouragés par les pouvoirs publics.

L'énergie est devenue une question phare en 2019, et des citoyens français décident de s'emparer eux-mêmes de la question au travers d'expériences d'énergie citoyenne. 300 projets de ce type sont recensés dans l'Hexagone. Ils peuvent prendre la forme d'éoliennes, de panneaux photovoltaïques, d'unités de méthanisation ou de chaufferie au bois qui alimentent en électricité un quartier, un ensemble de maisons, etc. Des plateformes de financement participatif dédiées à cette question émergent, certaines collectivités locales soutiennent ces projets.

L’Europe, les Etats-Unis ou encore la Chine misent sur l’hydrogène vert, produit grâce à des sources d’électricité décarbonées comme le solaire ou l’éolien, dans le cadre de leur transition énergétique. Il reste néanmoins beaucoup de chemin à parcourir : 95 % de l’hydro gène est aujourd’hui produit au moyen de procédés polluants, et les capacités de production d’hydro gène vert restent faibles. Mais la recherche progresse.

Décroissant fataliste et pro-nucléaire, grande gueule et cartésien, ce consultant essayiste est devenu une icône écologiste. Avec sa cohorte de disciples, fervents, et ses contempteurs, féroces.

Voilà des décennies que l’on annonce l’imminence d’un pic de la production pétrolière (le fameux peak oil) sans pour autant que cette annonce ait suscité un investissement massif dans un changement de modèle énergétique. Pourtant, le peak oil a été atteint (en 2008 d’après l’Agence internationale de l’énergie, bien qu’une petite remontée ait pu être observée en 2018) et cette information n’a guère modifié la donne. C’est la lutte contre le changement climatique qui a finalement motivé les efforts de transition énergétique, plus que la perspective de manquer de pétrole très prochainement.

L’augmentation de 3,2 % des émissions de CO2 en France en 2017 et le premier bilan dressé dans le cadre de la loi Transition énergétique pour la croissance verte montrent toutes les contradictions en la matière.

Pour l'heure, l'empreinte écologique des voitures électriques est presque aussi négative que celle des voitures à moteur thermique. De grandes quantités de gaz à effet de :serre sont émises lors de la fabrication des batteries des véhicules électriques. De plus, la production de l'électricité nécessaire à la recharge des batteries est souvent associée à d'importantes émissions, notamment en Allemagne. Le bilan ne s'améliorera que lorsqu'on produira davantage d'électricité« propre ». D'autres formes de pollution que les gaz à effet de serre sont aussi à prendre en compte.

Cette filière propre, compétitive, quasi inépuisable... et autrefois snobée fait son retour dans le scénario de transition énergétique.

Le patron du groupe ukrainien Naftogaz s'inquiète pour l'approvisionnement du pays en énergie, mais garde ses ambitions vertes.

Depuis vingt ans, le royaume scandinave a pris un virage vert ambitieux pour ses transports publics. Mais cette conversion coûte cher.