Tout comprendre sur la procédure qui va tenir en haleine les Etats-Unis et toute la planète ces prochains mois.

Alors que le procès en destitution du locataire de la Maison-Blanche débute, le suspense est plutôt mince. Le Sénat, à majorité républicaine, devrait selon toute vraisemblance acquitter Donald Trump, lui donnant un avantage pour sa réélection.

Acquitté lors de son procès en destitution au Sénat, le président américain a remporté une bataille cruciale. Mais les choses sérieuses commencent avec la campagne pour sa réélection, qu'il aborde avec un regain de popularité dans les sondages, une économie prospère, des millions de dollars à dépenser, un savoir-faire numérique et une volonté d’élargir sa base électorale, en ciblant notamment les Africains-Américains. Cerise sur le gâteau selon la presse conservatrice, il fait face à une opposition démocrate divisée. Sommaire. La réélection sur un plateau. Que la vraie bataille commence !

Le favori des primaires démocrates, coincé chez lui, perd en visibilité dans les médias. Pour le "Los Angeles Times", cela n’a pas d’importance : l’élection de 2020 sera un référendum sur le bilan du président sortant.

Pour ce chroniqueur du "New York Times", le fait que le président américain ait contracté le Covid-19 n’est pas une surprise. Peut-être l’Amérique prendra-t-elle conscience que le virus est toujours là et que rien ne garantit qu’il disparaisse dans un avenir proche. Sommaire. Trump paie le prix de sa désinvolture. Un exemple d'optimisme au sommet de l'Etat

En quatre ans de mandat de Donald Trump, l’image des Etats-Unis s’est dégradée dans le monde. A l’étranger, l’Amérique semble inspirer un sentiment nouveau, celui de "pitié", souligne ainsi le magazine "The Atlantic". Clivant dans son propre pays, le président américain l’est également à l’extérieur. Certains Etats et dirigeants continuent de le soutenir, comme le président hongrois Viktor Orbán ou son homologue brésilien Jair Bolsonaro. Plus étonnant, des dissidents chinois prennent également parti pour le locataire de la Maison-Blanche, en raison de sa rhétorique hostile à Pékin.

Après quatre jours d’une interminable attente, Joe Biden a fini par s’imposer et deviendra le 46e président américain, le mieux élu de tous. La mobilisation des électeurs a été sans précédent. À ses côtés, et c’est historique : Kamala Harris, première femme, noire, à accéder à la vice-présidence. Ils héritent d’une Amérique plus divisée que jamais, où Donald Trump, qui refuse de concéder sa défaite, continue de souffler sur les braises. Quoi qu’il arrive, le populisme a encore de beaux jours devant lui. Sommaire. La fin du cauchemar. La victoire de Biden, "pas si inquiétante que prévu".

Le bouillonnant dirigeant américain aurait dû présider un pays arabe, assène le site libanais "Raseef22". Sa capacité de nuisance serait intacte et personne n’aurait osé contester son pouvoir.

Ses prédécesseurs à la Maison-Blanche avaient choisi de ne pas liquider Soleimani. Pourquoi Trump, lui, a-t-il décidé de passer à l'acte ? Pure folie ou décision réfléchie ? Il n'empêche : la machine s'est mise en branle et ce n'est pas la France, hélas aujourd'hui impuissante et alignée sur les Etats-Unis, qui parviendra à l'enrayer.

La mondialisation, c’est la perméabilité à ce qui se passe dans le monde et donc la nécessité accrue de le comprendre. On a pu apprécier, depuis 2017, les effets de l’arrivée de Donald Trump à la tête des Etats-Unis. Encore reste-t-il à en saisir les ressorts. Todd Gitlin propose une interprétation des motifs religieux, trop souvent négligés par les observateurs, d’une grande part de son électorat.

Confronté au coronavirus et au dévissage de l'économie, le président perd pied. Pour être réélu, il applique sa recette miracle : la surenchère.

Dans un pays déchiré par la mort de George Floyd, tué par la police, le bouillonnant locataire de la Maison Blanche semble avoir perdu la main. Il a cinq mois pour la reprendre. Sommaire. Donald Trump, le président du chaos. Une jeunesse révoltée et désabusée. Joe Biden, les failles d'un candidat trop fragile. Dans les rangs de la police, le cancer du racisme. Economie, course contre la montre.