Les acteurs du rayon ultrafrais doivent faire disparaître les emballages plastiques à usage unique d'ici 2040. 2030 sera une première étape sur cette voie puisqu'à cette date, 100 % des emballages devront être recyclables. Le secteur s'active donc pour trouver de nouvelles solutions d'emballage : plastique recyclé, polystyrène, verre, carton... Grands groupes comme petits fabricants sont concernés, mais se heurtent déjà à des freins liés au retard pris par la filière française de recyclage du plastique, ou au manque de matière première en ce qui concerne le plastique recyclé. Détails.

Le marché des yaourts et des desserts ultrafrais connaît une baisse en volume, à -2,3% en cumul annuel à date en août 2021, alors que les ventes unitaires étaient en hausse à la même période un an plus tôt, mais le marché continue de progresser en valeur (2,3%) 2,94 milliards d'euros pour l'ultrafrais desserts. Les tendances sont aux produits gourmands et aux offres bien-être, tandis que les produits du quotidien sont en déclin. Explications et détails. Données chiffrées.

Historiquement peu développé et largement dominé par les yaourts dits traditionnels, le marché américain des produits ultra frais a pris son essor il y a une dizaine d'années seulement. En 2022, il est animé par les produits de snacking, le végétal et les recettes hyperprotéinées. L'ultra-frais bio, secteur qui s'est développé plus récemment aux Etats-Unis qu'en Europe, se développe également. Avec 332 millions d'habitants, mais seulement 7,7 kg de yaourts consommés par an et par habitant, le marché américain de l'ultra frais représente un potentiel de croissance immense.

Les volumes se réduisent sur le marché français des yaourts et des desserts frais (hors spécialités) à 1,34 milliards de tonnes, sur un an à août 2019 en GMS (grandes et moyennes surfaces), toutefois, la valeur progresse considérablement. Le marché a progressé de 1,8% pour s'établir à 3,38 milliards d'euros. Il connaît à la fois une baisse des actes d'achat et un effet de premiumisation. Ainsi, les prix moyens ont augmenté de 1,7% sur un an, à mars 2019 selon Iri. Le marché tire profit de la croissance des nouvelles propositions (spécialités, bio, laits alternatifs, végétaux).

L'ultrafrais s'est bien porté au printemps 2020 en France. Le confinement a fait augmenter la consommation des produits du rayon. Les yaourts ont particulièrement profité de cette période, avec une croissance qui s'affiche à +3,8 %, pour 2,24 milliards d'euros de valeur entre août 2019 et 2020. Elle est d'autant plus forte sur certaines catégories, notamment les yaourts snacking, végétaux, aux fruits ou les spécialités.

Le poids du bio dans le rayon ultrafrais des grandes et moyennes surfaces française s'est élevé à 5,9%, pour un CA de 390,3 millions d'euros, en cumul annuel mobile à octobre 2020, selon Iri, soit un retrait de 0,1 point. Pour la première fois depuis longtemps, le bio n'est plus la locomotive de la croissance de ce rayon. La crise sanitaire de la Covid-19, en partie, responsable de cette situation. Mais les industriels doivent travailler leurs offres pour apporter plus de valeur ajoutée aux consommateurs avec un bio augmenté. Explications. Données chiffrées.

Pressurée par l'inflation, la catégorie résiste grâce aux produits blancs : yaourts basiques, ethniques ou forme. Les offres plus gourmandes et alternatives accusent le coup. Détails. Données chiffrées.

La spécialité d'origine islandaise affiche une belle vitalité. Ses performances contribuent à la bonne santé du marché des yaourts et desserts, très résilient face à la crise. Données chiffrées. Graphiques.

L'ultrafrais, comme toutes les catégories de l'alimentaire, cherche à limiter les emballages et à réduire la pollution engendrée par la masse de contenants produits. Écoconception, réemploi, recyclage, etc. : tour d'horizon des avancées dans un secteur qui tente de jouer collectif. Détails. Données chiffrées.

Face à l'érosion de l'ultrafrais bio, des PME se lancent à l'assaut de nouveaux projets afin de renverser la tendance et de diversifier leurs activités. A l'occasion du salon Natexpo, qui s'est tenu en septembre à Lyon, "LSA" est parti à la rencontre de ces marques. Données chiffrées.