Le houellebecquien Aurélien Bellanger est l'écrivain le plus réactionnaire de sa génération. Des preuves par ce texte d'analyse de son dernier roman.

Retour sur le dernier livre de Jean-Baptiste Del Amo, "Règne animal".

Et si cinéphilie et féminisme rimaient ? Ou quand le politique n'écrase pas l'esthétique...

La rédaction est divisée sur le film de Sergei Loznitsa, "Une femme douce". Damien Aubel et François Bégaudeau exposent leurs points de vue.

Eric Reinhardt, avec son dernier roman "La Chambre des époux" (Gallimard), est avant tout un romantique. Encore fallait-il le démontrer. Analyse.

Avec "Jeune femme", Léonor Serraille signe un brillant éloge de l'instabilité.

Philippe Besson a signé pour cette rentrée un livre sur la campagne d'Emmanuel Macron, "Un personnage de roman" (Julliard). Que nous dit au fond ce livre sur le président de la République, sur l'auteur lui-même, sur les liens de la littérature et de la politique ? Analyse.

Pedro Pinho tourne bien plus qu'un film « social ». Le magistral "L'Usine de rien" est un véritable essai filmé. Une révélation.

Paul Thomas Anderson pose sa caméra dans le monde de la haute couture. Et filme un génie et sa muse. Mais "Phantom Thread" déjoue brillamment nos attentes... Sommaire. Mange-moi, la critique du film par François Bégaudeau. "Daniel Day-Lewis est un bel homme et j'aime le voir bien habillé", interview avec le réalisateur.

Où sont les hommes ? Au ciné, en tout cas, pas en très bonne posture... Tour d'horizon.

La sortie d'"Happy End" a mobilisé les habituels pourfendeurs du cinéma d'Haneke. Réponse plan par plan à ses détracteurs à l'indignation facile.

Avec "Mektoub my love, canto uno", Abdellatif Kechiche porte son art vitaliste à son point culminant. Sommaire. La lumière et c'est tout. "Je n'ai pas de problème avec le corps, ni avec la sexualité, ni avec la sexualité au cinéma", entretien avec trois des acteurs principaux du film : Ophélie Bau, Shain Boumedine et Lou Luttiau.

C'est un des plus grands réalisateurs du moment. Le Coréen Lee Chang-Dong revient aux affaires après huit ans de silence, et signe avec "Burning" un chef-d'oeuvre que des visions répétées n'épuiseront pas. On l'a croisé à Paris... Sommaire. Lee Chang-Dong. "Je suis plus attiré par les faibles". La grande faim. Le secret de Lee.

Quand les acteurs règnent sans partage, c'est le cinéma qui trinque. Démonstration sur pièce, à propos d' "In the Fade" de Fatih Akin.

"La Belle et la Belle" de Sophie Fillières est l'occasion de s'interroger sur un certain cinéma français, éclos dans les années quatre-vingt-dix. La génération des Arnaud Desplechin, Noémie Lvovsky, Pascale Ferrand, est-elle entrain de patiner ?

C'était un des événements du festival de Cannes 2018. Lars von Trier signe encore un très grand film avec "The House that Jack Built". Un thriller cruel au premier degré qui fait éclater les règles du genre.

Yorgos Lanthimos, qui faisait la couverture de "Transfuge" l'an dernier pour "Mise à mort du cerf sacré", revient avec "La Favorite". Un beau film sur le pouvoir malgré quelques faiblesses. Sommaire. Doux dingue. "Pour traiter l'histoire, il faut désapprender le respect". "Nous avons fait les clowns pendant trois semaines. "Anne d'Angleterre se donnait du mal pour être une bonne souveraine". "Le film est une love story lesbienne"

Retour sur une série à succès et très surcotée, "Le Bureau des légendes". Qui n'échappe pas aux facilités des séries des années 2000.

Premier film du Singapourien Yeo Siew Hua, "Les Etendues imaginaires" est un des plus beaux et des plus étranges films de ce début d'année. Ou l'envers du décor du succès économique de Singapour. Sommaire. Les nuits d'un prolétaire. "Faire du cinéma c'est rendre possible ce qui paraît impossible".

La rentrée littéraire a été très #MeToo. Mais la littérature y a-t-elle gagné ? Pas vraiment.

Depuis sa publication en septembre dernier, les sciences sociales se demandent si le "Goldman" d’Ivan Jablonka relève des sciences sociales (1). Question légitime mais déjà réglée. Il est patent que Jablonka écrit désormais en essayiste. De livre en livre, on perce toujours mieux le paravent académique derrière lequel l’idéologue se planque comme éléphant derrière platane. Il n’est pas sorcier de discerner, entre les lignes du « goldmanisme ».