Pour l’essayiste, c’est l’essence même d’un métier né au milieu du XIXe siècle – la quête d’une “factualité” recevable par tous – qui se décompose aujourd’hui sous nos yeux.

Pour la géographe et agronome, le préalable est de reconnaître le rôle d’intérêt général des agriculteurs sur les plans nourricier et de la transition climatique. Détails. Pas de chiffres.

Le directeur général du groupe mutualiste décrit très concrètement les applications de l’IA et leur impact sur les relations avec les sociétaires et le management interne. Pas de chiffres. Pas de chiffres.

L’économiste met en avant un dispositif d’émission monétaire permettant de financer les investissements non rentables dans la transition écologique et sociale.

Canicule, sécheresse, plastique toxique, feux de forêts, inondations, disparition des pollinisateurs… la crise écologique, multiforme et angoissante, est désormais dans toutes les têtes. Avec ses trois composantes concomitantes – réchauffement climatique, épuisement des ressources et effondrement de la biodiversité – elle pose un problème politique totalement inédit à l’humanité. La réponse à ce défi ne peut être donnée que par une écologie de nature “politique”, par opposition à une écologie purement “technocratique”, ou d’essence “dogmatique".

En se positionnant sur les segments de la fiction française et étrangère, les essais et les documents, la maison d'édition française Stock, dirigée par Manuel Carcassonne, n'a pas choisi la stratégie la plus facile à mener. La maison est en effet positionnée sur des segments en crise. Toutefois, faute de savoir-faire et de moyens, l'entreprise n'envisage pas de se diversifier le grand public et poursuit sa stratégie axée sur la qualité. En termes de marketing, Manuel Carcassonne évoque la nécessaire association des auteurs aux lancements de livre. Pas de chiffres. Interview.

Après "Les Guetteurs", une série de témoignages des anciens directeurs des services français de renseignement, Alain Bauer publie avec Marie-Christine Dupuis-Danon "Les Protecteurs" – la Gendarmerie nationale racontée de l’intérieur – l’occasion pour le célèbre criminologue de dresser pour "Le nouvel Economiste" un état des lieux de la sécurité en France. L’expert ne cache pas son inquiétude. "La société française est dans un état dangereux, au bord de l’ébullition et parfois du débordement", diagnostique-t-il.

Alors que la conscience environnementale progresse, les économistes s'interrogent sur la bonne équation à trouver entre la hausse du PIB d'un pays et la réduction de l'empreinte écologique de l'activité humaine. Mais la tâche est ardue alors le PIB n’est qu’une mesure de l’activité économique qui ne peux pas être utilisé comme indicateur environnemental. Explications. Pas de chiffres.

Entre carences organisationnelles, manque de réactivité et excès de zèle réglementaire, la crise sanitaire a révélé l’appareil d’Etat sous son mauvais jour.

Les mauvaises manières faites aux “boomers” sèment les germes d’un âgisme dangereux.

Fort de son expérience qui l’a amené ces dernières années tour à tour en Afghanistan, en Irak et en Syrie, ainsi que dans bien d’autres endroits de la planète tourmentés par des confl its, Hugues Dewavrin, vice président de la Guilde du Raid, une ONG tournée vers les horizons lointains, lance cette mise en garde : l’arrêt du fracas des armes dans ces pays à la suite des interventions des Occidentaux ne suffit pas, loin s’en faut, pour y installer durablement la paix. "On fête la victoire mais le feu couve toujours. C’est ce que l’on nomme la post-crise.

Champs de pétroles, pétroliers, mines de charbon, usines pétrochimiques, automobiles thermiques... Quel avenir se dessine pour tous ces actifs à l'heure de la transition énergétique ? Symbole d'un temps qui semble de plus en plus devoir appartenir au passé, ces "actifs bruns" deviennent une problématique centrale. Leur valeur est si puissante dans l'économie actuelle qu'ils ne pourraient pas simplement être laissés de côté d'un coup, ou les effets financiers pourraient être catastrophiques.

Directrice du groupe d'édition français Fayard depuis 2014, Sophie de Closets a rompu avec la politique du "toujours plus" des éditeurs en réduisant, en cinq ans, de près d’un tiers le nombre des titres publiés sous son égide. La production de Fayard s’établit désormais, toutes marques confondues, autour de 220 ouvrages par an. Dans une interview, elle revient sur sa stratégie et sur les "dossiers chauds" actuels de l'édition, tels que la vogue des livres audio et des podcasts qui permettent de concilier écoute d’un texte et occupations multiples. Peu de chiffres.

Il y a trente ans, le Japon disparaissait subitement des radars suite à l’éclatement de la bulle immobilière qui allait mettre son économie et ses banques sur le flanc pendant dizaine d’années. Empêtré dans une déflation apparemment sans fi n, le pays a sombré dans une sorte d’anonymat, hormis l’attention portée par les jeunes du monde entier aux… Mangas. Insensiblement pourtant, à mesure des difficultés croissantes que connaissent les autres pays, ce désintérêt pour le pays du Soleil Levant s’estompe.

A la tête de l'éditeur français Grasset, Olivier Nora jongle entre nouveautés et réédition pour maintenir son groupe à l'équilibre. Chaque année, son objectif est de vendre 1,3 million d'exemplaires, pour atteindre 23 millions d'euros de CA. Il fait pour cela confiance à ses auteurs les plus fidèles, et se refuse à tomber dans l'édition facile : essais provocateurs, fictions racoleuses, livres relus à moitié... Il insiste également sur l'importance toujours forte des libraires, véritables conseillers, qui ont parfois une place bien plus grande que les prix littéraires.

On retrouve dans le dernier livre de Nicolas Berggruen, publié aux États-Unis, "Renovating Democracy" tout ce qui fait la marque de fabrique des réflexions de son think tank : une vision ample des problématiques toujours assortie de solutions pragmatiques. La montée du capitalisme numérique, du populisme et de la Chine lance un triple défi inédit à nos sociétés démocratiques.

Toujours sous le coup d'une information judiciaire, l'ex-adjoint au chef du cabinet du président de la République, Alexandre Benalla, affiche en 2019 d'importantes ambitions entrepreneuriales sur le marché africain de la sécurité, grâce à sa jeune entreprise Comya. Il entend faire de cette dernière "un géant européen" de la sécurité et de l'intelligence économique en Afrique, avec un CA de 300 à 500 millions d'euros à l'horizon de dix ans.

A la tête de la société de conseil en financement SouthBride, Lionel Zinsou, banquier d'affaires et ancien homme politique béninois, défend en 2020 le développement économique africain. Pour lui, le potentiel africain est immense, tiré par la consommation locale et l'intégration des différentes économies nationales. Pour accélérer, elle doit désormais recevoir plus de soutien financier et d'apports de capitaux de la part d'investisseurs et d'entreprises.

À la veille de la journée de grève du 5 décembre, Philippe Crevel, économiste, directeur du Cercle de l’Epargne, éclaire les enjeux de la réforme des retraites en répondant aux questions que cette dernière soulève dans une opinion publique qui n’a pas été pour l’heure convaincue de ses mérites. Les doutes principaux tournent autour des vertus d’un régime universel, de l’avenir de la solidarité, du sort des réserves et de l’âge du départ à la retraite.

Politiques et administratifs ne vivent pas au même rythme ni sous la même pression. Un déphasage de plus en plus problématique.

"Un virus peut cacher un autre : Covid-19 et Cybermenaces". A l’occasion des prochaines Assises de la recherche stratégique 2020, le professeur de criminologie Alain Bauer dresse un parallèle inquiétant entre le virus de la Covid et le prochain virus cyber.

Comment l’histoire de la Terre a façonné l’humanité ? La réponse tient dans "Origines", le livre de Lewis Dartnell, professeur de communication scientifique à l’université de Westminster, vaste et passionnante fresque mêlant la géologie, l’histoire et la géographie. La démonstration est convaincante : l’évolution de l’espèce humaine – ses façons de se mettre à l’abri, de se vêtir, de manger mais aussi de se déplacer, de commercer ou de faire la guerre – a bel et bien été déterminée en profondeur et au premier chef par son environnement.

Dans leur ouvrage "L'économie post-Covid - Les huit ruptures qui nous feront sortir de la crise", les deux économistes français Patrick Artus et Olivier Pastré décrivent les conséquences de la crise liée au Covid-19, une perte de 11 points de PIB entre autres (contre -5 pts pour la crise des subprimes de 2008-2009) et proposent des ruptures à mettre en place. Dans ce contexte, le poids de l'économie numérique, le développement du télétravail et la demande accrue vers une transition énergétique semblent inévitables.

Ce n’est vraiment pas une perspective réjouissante mais il faut s’attendre à une déferlante de défaillances d’entreprises au début de l’année prochaine, préviennent Sylvain Navarro et Guy Elmalek, fondateurs de Smart Recovery, une permanence d’aide aux entreprises en difficulté, nouvellement créée.

Bétonneurs et/ou tueurs de centres-villes, les préjugés contre les centres commerciaux ont la vie dure chez les gens – surtout les Parisiens – qui les fréquentent pas ou peu. Pour Marie Cheval, PDG de la foncière Carmila, la réalité perçue par la très grande majorité des Français est tout autre. Les centres commerciaux, qui font partie du quotidien de la population sont jugés non seulement nécessaires – pour la préservation du pouvoir d’achat – mais appréciés en tant que “lieu de vie” et de déambulation.

Adepte du taxi-moto dans ses déplacements, Laurent Joffrin, 70 ans, retrouve les élans de sa jeunesse en se lançant dans une nouvelle aventure de presse. Il sort, avec une petite équipe et des moyens encore modestes, ‘Le Journal’, un quotidien et une lettre 100 % numérique. Sa cible ? “Tous les citoyens s’intéressant à la vie publique et croyant au progrès.” “Notre parti pris sera polémique mais nous ne serons pas un journal de parti”, précise-t-il comme pour devancer les soupçons.

Journaliste franco-américaine, l’essayiste analyse comment le trumpisme a contaminé le monde et en particulier… Jean-Luc Mélenchon.

Face aux nouveaux enjeux globaux qui bouleversent le monde, l’ambassadeur de France en Afghanistan en appelle à “un réarmement intellectuel” des diplomates.

Pour contrer ce qu’il appelle “l’offensive” de l’islamisme politique, l’avocat estime nécessaire de mettre la laïcité “à l’abri” du texte suprême.

“On ne peut pas être un bon chrétien le dimanche et être un mauvais chrétien le lundi.” Président depuis mars dernier des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens, Pierre Guillet explique ainsi l’essence de son mouvement. Celui-ci, qui compte 3 500 membres – dont des PDG du CAC 40 – organisés par équipes, vise à aider le dirigeant chrétien à réconcilier sa vie professionnelle avec sa foi en donnant toute sa place à la “dignité” de l’humain.