Entre le début 2017 et la fin 2018, 50 % des dirigeants du commerce français ont changé. Les entreprises n'hésitent plus à changer leurs dirigeants, même historiques, pour se relancer ou créer un nouveau dynamisme interne. Les nouveaux profils qui arrivent sont majoritairement issus du secteur de la finance, et participent au rajeunissement des directions avec une moyenne d'âge de 48 ans. Un début de féminisation peut également être remarqué puisque 25 % des nouvelles nominations concernent des femmes.

Les retailtech, start-up spécialisées dans les technologies appliquées au commerce, impactent la distribution en 2019. Leurs innovations intéressent les grands groupes, prêts à travailler avec elles pour offrir de nouvelles expériences à leurs clients et se doter d'une image moderne. De leur côté, les jeunes pousses sont à la recherche de partenariats avec de grands distributeurs afin d'augmenter leur CA et leur visibilité, et de gagner en légitimité pour la suite de leur évolution.

Alors que les négociations 2020 entre industriels et distributeurs se profilent, les acteurs du commerce français se préparent à défendre leur parti. Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution, déplore d'abord l'inaction des pouvoirs publics vis-à-vis du commerce, pourtant premier secteur économique français. S'il admet que la loi Egalim a plutôt porté ses fruits, il regrette l'absence d'une politique commerciale globale, les mesures et l'attention étant généralement concentrées sur les agriculteurs et industriels, et non les distributeurs.

Après des négociations 2019 plutôt houleuses, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) espère que l'édition 2020 se déroulera dans de meilleures conditions. Elle aimerait notamment que les distributeurs respectent clairement la nouvelle loi Egalim, visant entres autres à mieux rémunérer les producteurs agricoles, et arrêtent d'essayer de contourner la nouvelle législation sur la limitation des promotions.

En 2019, les distributeurs européens ont affiché des performances variables. En France, à cause d'une faible consommation et d'un retard de transformation des entreprises, les valeurs en bourse sont restées faibles. Les entreprises américaines, beaucoup plus dynamiques, suite à une baisse des taux directeurs et un apaisement de la guerre commerciale avec la Chine, ont connu une meilleure croissance en bourse. Les plus fortes capitalisations boursières sont celles liées à l'e-commerce et aux technologies. Tableaux. Données chiffrées.

Le gouvernement français a dévoilé début septembre 2020 France Relance, son plan destiné à relancer l'économie nationale après la crise du Covid-19. Il comporte d'importantes mesures pour soutenir les entreprises (baisse des impôts, renforcement des fonds propres, soutien à l'investissement, etc.) et lutter contre le chômage (aide à l'embauche et à la formation, investissement dans la digitalisation de la formation, etc.). L'objectif est que le niveau de production de 2019 soit retrouvé dès 2022.

Les 100 plus grandes enseignes de distribution françaises ont réalisé un CA cumulé de 326,3 milliards d'euros en 2019, en hausse de 1,83 %. Cette dernière est un peu moins élevée qu'en 2018, où elle s'était affichée à +2,7 %. Les 7 premières places du classement sont toujours occupés par les mêmes acteurs, des spécialistes de l'alimentaire, avec E.Leclerc en tête, devant Intermarché et Carrefour Hyper. Derrière, Amazon devient le premier distributeur non-alimentaire de France, en dépassant Leroy Merlin à la 8ème place.

Depuis quelques mois, des start-up de livraison ultra-rapide se font la guerre pour remplir le frigo des urbains. Mais ce nouveau business est-il rentable ? Et socialement responsable ?

Si le vrac permet, à l'échelle individuelle, d'éviter le suremballage si délétère dans la grande distribution, qu'en est-il en amont de la chaîne ? En clair, comment conditionne-t-on les produits pour les transporter jusqu'à votre magasin ?

Création d'assistants shopping intelligents ou de campagnes marketing automatisées, etc. : les marques, les distributeurs et les e-commerçants intègrent l'lA à tous les étages de leur activité. Cette technologie pourrait leur faire gagner des points de marge précieux dans un contexte économique difficile. Présence d'un second article intitulé "Qutre risques liés à l'utilisation des IA génératives". Peu de chiffres.

La hausse des prix, visible dès le printemps 2022, a porté le chiffre d'affaires des enseignes en France. Mais derrière ce millésime exceptionnel du Top 100 réalisé par LSA se cachent de nombreuses disparités selon les secteurs. Données chiffrées. Document de fond. Tableaux. Graphiques.

Dans l'univers des boissons, le panorama français est en plein changement, et le rythme est soutenu en cette fin d'année. Certaines marques historiquement distribuées par des tiers ont décidé de s'implanter en France et donc de créer leur propre structure de commercialisation. D'autres changent de distributeur en espérant de meilleures ventes. LSA fait le point. Données chiffrées.