La norme Iso 15489-1:2016 sur le records management a été révisée en 2016 et intègre désormais la data. Une petite révolution conceptuelle et pour le métier de records manager. Une petite révolution ! Considérer les métadonnées, qui viennent "étayer" les documents d'activité, et autres data, va devoir entrer dans l'entreprise, si cela n'est pas déjà le cas. Pour le records manager, il faut élargir son champ d'investigation et c'est alors un nouveau chantier qui s'ouvre.

La place des professionnels de l'information dans la transformation numérique et le rôle des signaux faibles dans le processus de veille furent abordés par l'ADBS, lors du Salon I-Expo 2016. Des conférences parallèles donnent aussi des réponses sur l'avenir des métiers de l'information et les outils numériques utiles à leurs entreprises.

Qu'attend-on des professionnels de l'information hors de nos frontières ? Un point de vue toujours enrichissant, d'autant plus si l'on s'appuie sur un rapport substantiel, clair et utile, ici résumé, mettant en pratique certaines des qualités attendues de ces professionnels.

Parler " intelligence économique " à des dirigeants d'entreprise reste encore compliqué en France. Ce terme, inapproprié et adapté d'un anglicisme de façon maladroite, nous renvoie à une notion encore incomprise et par laquelle bon nombre considèrent ne pas être concernés. C'est pourquoi le terme " business intelligence " ou " renseignement d'affaires " renverrait peut-être à des notions plus familières. La nécessité à la fois de se protéger, d'être à l'écoute et de communiquer rend la vie des organisations bien complexe dans un monde où la réussite passe aussi par l'anticipation.

La directive européenne du 8 juin 2016 relative aux savoir-faire et aux informations économiques non divulgués (secrets d'affaires) donne corps à une référence juridique de protection de l'innovation stratégique au travers d'une définition harmonisée, en complément des règles relatives à la sécurité des systèmes d'information et des données personnelles.

Prioriser le premier résultat en situation de recherche est un biais cognitif connu. Le "traffic management" fournit l'essentiel des pistes méthodologiques pour tirer parti de cette nouvelle économie de la visibilité qui fonde la pertinence d'une information sur sa popularité et son accessibilité immédiate.

Démarche d'entreprise de plus en plus en prise avec la transformation numérique des processus, des produits et des comportements des collaborateurs et des clients, le knowledge management se décline suivant plusieurs nouveaux rôles ou métiers, à tous les niveaux des organisations.

Le numérique est aujourd'hui au coeur des préoccupations de l'ensemble des acteurs économiques. Vecteur de croissance et d'innovation, il peut aussi devenir une faiblesse en créant de nouvelles failles et vulnérabilités. C'est pourquoi son développement doit également s'accompagner d'une prise en compte des enjeux de la sécurité. L'une des missions de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) est de sensibiliser à tous les niveaux les acteurs-clés de la société du numérique.

Alors que la digitalisation de l'entreprise aboutit à une augmentation considérable de la quantité de données à récolter, traiter et stocker (big data), il ne s'agit plus pour les organisations de de savoir s'il faut ou non passer au cloud, mais quand. Ainsi, de la PME à la multinationale, la majorité des entreprises françaises ont ou vont opérer leur migration vers le cloud. A la clé : agilité, souplesse, innovations, sécurité..., et ce, pour un coût qui reste accessible.

En pleine transformation numérique, les entreprises françaises, privées comme publiques, mettent en place des projets de gestion électronique de courrier (GEC) pour plusieurs raisons : optimiser les flux papier, mail ou fax liés à la gestion du courrier, mais aussi disposer d'un cadre sécurisé et pérenne pour passer le cap de la dématérialisation avec succès. A la clé ? Des relations avec les usagers, administrés et clients de meilleure qualité. Cependant, certaines organisations hésitent encore à se lancer, devant la profusion et la disparité des offres.