Dans cet article, les auteurs s'interrogent sur la "mise en récit" des marques au sein de l'espace numérique à travers l'exemple des webséries de marque. Celles-ci peuvent être définies comme des programmes courts diffusés sur le Web, destinés à promouvoir une marque sous une forme sérielle. Le registre commercial se trouve euphémisé dans un récit de marque qui profite entièrement des spécificités du média Internet et du genre sériel. Dès lors, comment la marque parvient-elle à se raconter sur le Web à travers un genre hybride empruntant à la fois au discours publicitaire et sériel ?

Las des annonces qui envahissent leurs écrans, de plus en plus de consommateurs utilisent des systèmes de barrage. Au risque de faire couler les éditeurs en ligne qui se financent par la pub.

Etat des lieux des enjeux de la publicité sur Internet en France et dans le monde en 2015. Avec un marché hexagonal de 3 milliards d'euros, une progression mondiale de 6% et une captation de 28% des investissements médias (derrière la télévision mais devant la presse), la publicité en ligne, vecteur incontournable du modèle de l'Internet gratuit, reste fragilisée. Une e-pub sur deux n'est pas visualisée, sa visualisation "humaine" n'est pas garantie, la faute aux robots cliqueurs.

Eclairage avisé de Pierre-Jean Bozo sur la digitalisation incontournable de la publicité dans les médias en France en 2016. En tant que directeur général de l'Union des annonceurs, il admet que le numérique redéfinit viscéralement son secteur. L'équilibre presse-publicité est écorné par les adbockers, ces petits programmes permettent de suspendre l'affichage des publicités dans les contenus numériques. Il invite donc les professionnels à s'interroger sur la finalité de la publicité, la gratuité des contenus, la multiplication des supports de lecture numérique.

Même la presse people souffre. Elle doit vite trouver de nouvelles sources de revenus dans les services, sinon, même "The Sun" cessera de briller.

Compilation de deux articles (respectivement intitulés "Mauvaise publicité" paru dans "The Economist" et "Performance, transparence et crédibilité" publié par le "Financial Times") sur les inquiétudes des annonceurs, dans le monde, concernant la réalité et la transparence des chiffres de la publicité en ligne, à l'occasion de la "Advertising week", série annuelle de rencontres professionnelles du secteur publicitaire qui s'est tenue fin septembre 2016 à New York.

En trois mois et avec 6,24 milliards de dollars, le réseau social a engrangé trois fois plus de revenus que Twitter en un an.

D'un côté, ″Cinquante nuances de Grey″ : un ovni littéraire d'abord auto-édité sur le Net puis vendu à 40 millions d'exemplaires, grâce aux réseaux sociaux. De l'autre, ″Une place à prendre″ : le premier opus pour adultes de la créatrice de ″Harry Potter″ J.K. Rowling, lancé façon blockbuster hollywoodien. Ces deux ouvrages arriveront bientôt en libraire dans l'hexagone, lançant une bataille des ventes que le monde de l'édition guette de près. En ligne de mire, la place qu'Internet occupe désormais dans l'univers des livres.

Les agences de publicité font face à plusieurs fronts partout dans le monde. Qu'elles soient grandes et multinationales, comme l'agences américaine WPP, ou bien plus petites et d'envergures nationales, toutes se voient concurrencées par le numérique. Les supports numériques représentent le segment le plus actif de la publicité mais les agences peinent encore à manier ce média avec brio. Ensuite, la publicité sur Internet ne nécessite plus d'intermédiaires pour exister.