Anne-Sophie Pic n'est pas que la cheffe la plus étoilée du monde, elle représente la quatrième génération d'une famille dont le nom rime avec gastronomie.

C'est une histoire de passage de témoin qui dure depuis près d'un siècle, une saga gastronomique sur quatre générations. Retour sur le grand arbre généalogique et culinaire.

Depuis 1911, les Terrail veillent, de père en fils, à la destinée de la Tour d'Argent, institution parisienne qui a traversé les soubresauts de l'Histoire.

En filmant à nouveau un "art vivant", la cuisine gastronomique, Wiseman poursuit une épopée de l'oralité et pénètre dans ce qui n'est que figurativement une institution : un restaurant bourguignon triplement étoilé au Michelin, le Bois sans feuilles, où officient deux générations de chefs cuisiniers au travail, Michel Troisgros et ses fils César et Léo.

Les grandes tables au prestige suranné se réinventent pour séduire une clientèle plus jeune avide d’expériences singulières et de spectacle instagramable. Car, si, dans l’assiette, les pâtés en croûte et autres canard au sang sont magnifiés, l’accent est mis sur le décorum et le service chorégraphié au millimètre.

Dix-sept restaurants, quinze étoiles Michelin à travers le monde, plus d’un millier de salariés et son rond de serviette dans l’émission “Top Chef” : le restaurateur de 54 ans a bâti un empire de la gastronomie. Dans la lignée de Joël Robuchon ou d’Alain Ducasse. Comme ces deux grands noms, ce forcené de travail, parfois intransigeant, porte une ambition sans bornes. Après avoir repris la carte de l’emblématique Prunier, à Paris, et ouvert un bistrot à Londres cet été, il projette d’en lancer un autre, à New York.

Début 2020, à un mois d'intervalle, Glenn Viel décrochait sa troisième étoile au Michelin, puis apparaissait pour la première fois dans l'émission "Top Chef" - dont il deviendra l'un des jurés deux ans plus tard. Ainsi va la vie pour ce chef de 43 ans qui, comme tous les chefs de 43 ans aujourd'hui, doit trouver le bon équilibre entre passion et médiatisation. Pour l'instant, ça se passe plutôt bien.

Il n'y avait pas que les César et les Oscars pour réunir, ces dernières semaines, dans un même lieu et au même moment, gros appétits et egos immenses. Le 18 mars se tenait, à Tours, la cérémonie des étoiles Michelin. Et disons-le tout net, l'envie de manger à l'oeil était trop grande pour rater ça.

Des gourmets du monde entier viennent en pèlerinage dans le restaurant berlinois du jeune chef canadien Dylan Watson-Brawn. Chaque soir, il décline un menu inédit qui est un concentré d’émotions. Du grand art, de la haute voltige.

Son restaurant, le Geranium, est classé parmi les meilleurs au monde. Le chef danois de 48 ans mêle avec brio inventivité et durabilité, se passant désormais de viande. Il élabore la cuisine de demain, riche de saveurs arrachées à l’oubli.

Ouvert en 2018, ce restaurant du Cap, avec sa cuisine d'inspiration japonaise, s'est rapidement fait un nom. Et figure au classement « 50 Best », l'un des concurrents du « Guide Michelin ».